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Coupe du monde de basket 2023

Coupe du monde de basket 2023 : Les Bleus s’offrent une large victoire face à l’Iran en match de classement

Maxime Cazenave

Publié le

Coupe du monde de basket 2023 : Les Bleus s'offrent une large victoire face à l'Iran en match de classement
Photo Icon Sport

COUPE DU MONDE DE BASKET 2023 – Deux jours après une première victoire étriquée face au Liban, l’équipe de France s’est imposée dans les grandes largeurs face à l’Iran. Après une premier quart raté, les Bleus se sont mis en route dans le sillage de Sylvain Francisco et Élie Okobo pour remporter leur premier match de classement, 82-55.

C’est dans une ambiance calfeutrée, face à une salle quasiment vide, que l’Équipe de France poursuivait la suite de son calvaire à Jakarta. Face à la faible équipe d’Iran, les Bleus partaient de nouveau largement favoris, et comptaient sur le retour de Rudy Gobert. Mais après la souffrance connue pour écarter le Liban il y a deux jours, les Bleus ne pouvaient pas se permettre de prendre ce match de haut.

Francisco et Okobo sortent les Bleus de leur léthargie dans le deuxième quart

Comme toujours, Evan Fournier va être le premier à débloquer la marque dans un début de match sans rythme ni effusions. Face à des adversaires ne pouvant le contenir physiquement, Rudy Gobert va effectuer un chantier en accumulant les contres, les rebonds offensifs et les paniers faciles. Il faut alors bien ça pour égayer un premier quart désastreux en termes de qualité de jeu de part et d’autres. Seule réelle satisfaction, une implication défensive de tous les instants du collectif pour annihiler les tentatives d’Iraniens repoussés derrière l’arc constamment. Mais à force d’enchaîner des possessions d’attaque stériles, l’Iran va virer en tête en fin de premier quart grâce à trois réussites extérieures (9-12).

Un bon passage d’un Sylvain Francisco agressif balle en main va permettre d’apporter un petit peu de dynamisme et d’efficacité. Avec la complicité de Moustapha Fall sur le jeu à deux, le nouveau joueur du Bayern enfile les perles. Élie Okobo va ensuite ajouter son apport au scoring. En cinq minutes, les deux hommes claquent chacun huit points, et permettent aux Tricolores d’enfin prendre un avantage sérieux au score (26-20). Dans la lignée de son dernier quart face au Liban, l’arrière monégasque se montre absolument infaillible dans ses tentatives et continue à matraquer le cercle iranien pour boucler son deuxième quart-temps avec 13 points au compteur. Grâce aux coups de chaud de ses arrières, l’Équipe de France vire en tête à la pause (35-27).

Enfin une victoire assurée sans trembler

Malgré tout, le manque d’énergie latent du collectif se fait de nouveau sentir au retour des vestiaires. Entre des transitions jouées en marchant et des rebonds offensifs laissés à la pelle, les Bleus assurent grâce à une défense cohérente. Puis piquent sur certaines séquences où du jeu intérieur bien amené et des contre-attaques rapides permettent de trouver des paniers faciles à l’image d’un alley-oop conclu par Guerschon Yabusele (44-27). Suite à un passage à vide, une bonne fin de quart avec une action à trois points de Yakuba Ouattara permet d’aborder les dix dernières minutes avec le succès déjà quasi en poche (54-36).

Sans forcer, les Bleus vont ensuite gérer avec une vingtaine de points d’avance face à un adversaire qui avait déjà lui en point de mire son ultime match face au Liban qui peut être décisif pour une qualification olympique. Au fil des minutes, la défense iranienne va se déliter et subit ses nombreuses pertes de balle. L’équipe de France l’emporte donc finalement largement pour son premier match de classement, 82-55. Deux jours après la victoire étriquée face au Liban, les Bleus décrochent là enfin une victoire aisée. Ils termineront leur Coupe du monde ce samedi face à la Côte d’Ivoire pour leur dernier match de classement, qui mettra ainsi un terme au calvaire indonésien des hommes de Vincent Collet.

Journaliste/Rédacteur depuis 2012 - Bercé par l’amour des Girondins de Bordeaux, les échecs de Christophe Moreau sur le Tour de France sous l'ère Lance Armstrong et le fade-away létal de Dirk Nowitzki, ma passion dévorante pour le sport a toujours été un pan incontournable de ma vie. Transmettre ma passion à l’écrit a été une transition naturelle. Suiveur assidu de basket et de hockey sur glace, je garde toujours un peu de place pour suivre le cyclisme, le football et le maximum de performances françaises.

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