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Basket-ball

Coupe du monde FIBA U17 : Battus par Porto Rico, les Bleuets ne verront pas les quarts

Sophie Clapier

Publié le

Coupe du monde FIBA U17 Battus par Porto Rico, les Bleuets ne verront pas les quarts
Photo FIBA

COUPE DU MONDE DE BASKET U17 – En manque de réussite, les Bleuets ont tenu un temps le score face à Porto Rico. Mais le duo Felipe Quiñones et Justin Roman a mis un terme à leurs espoirs. Pas de quarts de finale donc pour l’équipe de France qui s’incline 91-84, loin du bronze obtenu il y a deux ans.

Après une entame de compétition compliquée malgré une défaite attendue face aux favoris Américains, les Bleuets ont néanmoins réussi à terminer seconds de leur groupe grâce à une seule et ultime victoire contre la Guinée. Un succès précieux leur permettant d’éviter la Lituanie ou encore l’Espagne dès les huitièmes. Cependant, les protégés de Lamine Kébé n’avaient plus le droit au faux pas face aux Portoricains, troisièmes de leur groupe avec une victoire pour deux défaites aussi. Et malheureusement, il y en a eu plus qu’un.

Trop de déchets pour les Bleuets

Le début de rencontre était haché pour les Bleuets qui comptaient déjà trois pertes de balle après deux minutes trente. Porto Rico n’en profitait pas plus que ça, Jonas Boulefaa maintenait les siens au contact. Au contact, mais jamais devant. Le pressing tout terrain des Portoricains gênait les Tricolores. Les changements n’avaient pas l’effet escompté si ce n’est l’entrée en jeu de Cameron Houindo. Signée d’un and-one, elle offrait ensuite l’opportunité -saisie- à Nathan Soliman de remettre les compteurs à égalité après les dix premières minutes 23-23.

Les jeunes Français prenaient la tête aussitôt le second quart lancé. Sous l’impulsion d’Hugo Yimga et ses quatre paniers consécutifs, les Bleuets répondaient à Felipe Quinones, déjà à 13 points à la moitié de cette période. L’arrière portoricain, en réussite, était épaulé par Justin Roman tout autant adroit. Les Français n’avaient quant à eux pas trouvé une seule fois la mire derrière l’arc depuis le coup d’envoi. Un piètre 0/9 qui ne les handicapait pas tant que ça à la pause, menés seulement de deux unités alors que Porto Rico venait de perdre son meilleur marqueur sur un contact avec Yannis Allard.

Pas de quarts pour la France

Malheureusement pour la formation tricolore, Felipe Quinones faisait vite son retour sur le parquet. Et il n’avait rien perdu de sa forme. Un tir primé suivi immédiatement d’une réalisation près du cercle qui envoyait à +10 les Portoricains (54-44). Hugo Yimga (23 points) était bien trop seul pour répondre à l’intensité et l’agressivité imposées par les adversaires du jour. Les Bleuets grapillaient petit à petit leur retard grâce notamment à la mise en route de Soren Bracq qui trouvait enfin le filet à 3 points. Hourra ! Mais il y avait encore bien trop de déchets.

Revenus à une grosse possession dans le dernier quart, les Français continuaient cependant d’additionner les ballons perdus. Le 17ème leur était fatal, Richard Rosa replaçait dans la foulée Porto Rico à neuf longueurs (74-65). Le sursaut d’orgueil de Yimga et Boulefaa était insuffisant, leurs partenaires n’ont pas été au rendez-vous (3/24 à 3 points, 26 pertes de balle). Avec 63 points combinés, le duo Quinones (42 !) – Roman a quant à lui tout éteint sur son passage, y compris les espoirs français. Médaillée d’argent en 2018 et bronze il y a deux ans, la génération 2024 est bien loin des standards de ces prédécesseurs.

Journaliste/rédactrice depuis janvier 2016 - Passionnée de sport depuis toujours, j’en ai pratiqué quelques-uns. Judo, football, handball ou encore tennis, je n’ai jamais pu me mettre d’accord sur un en particulier. Mais ça, c’était avant de découvrir le basket, devenu mon sport de prédilection. Les actions NBA, le All-Star Week-end, la fureur des Game 7 pendant les playoffs ou mieux, lors des Finals, this is why we play. Team Spurs T.P, je m’accroche encore à Gregg Popovich (don’t leave !). Team chef Curry, je souhaite qu’il finisse aux Warriors (staaaay !). Non, il n’y a pas qu’eux, des petits nouveaux -et des petites nouvelles évidemment- arrivent chaque jour dans toutes les disciplines et créent de nouveaux exploits. Alors pour les grands événements et compétitions internationales, vive les pulsations 240/minutes et le défibrillateur pas loin, et allez les Bleu(e)s ! C’est sûr, j’aurai plus vu ma vie sur un terrain de sport, mais à défaut d’en faire en haut niveau, je le partage avec vous.

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