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Hockey sur glace

Damien Fleury : « J’ai envie d’aider les Bleus à remonter dans l’élite du hockey »

Maxime Cazenave

Publié le

Damien Fleury  « J’ai envie d’aider les Bleus à remonter dans l’élite du hockey »
Photo Icon Sport

HOCKEY SUR GLACE – Pour sa première sortie en Ligue Magnus, Grenoble a frappé fort en désossant Amiens 10-0. Auteur de quatre points (2 buts, 2 assistances), Damien Fleury s’est déjà montré décisif et sera une nouvelle fois l’une des armes principales des Brûleurs de Loups. Le capitaine des Bleus se confie sur ce début de saison et les ambitions de son club, mais également sur son actualité en Équipe de France.

Vous venez de remporter votre premier succès sur un score fleuve (10-0), notamment grâce à un cinq premières minutes incroyables. Quelles ont été vos sensations sur la glace dans cette première rencontre officielle ?

On était tous excités avant le match, on savait que la patinoire allait être quasiment pleine. Ça faisait un an qu’on n’avait pas joué devant notre public, donc c’était génial. On a vécu une très belle soirée puisque cela faisait longtemps que Grenoble n’avait pas battu Amiens par un score aussi fleuve que ça. En plus, on a fait un match complet en jouant 60 minutes sans rien leur donner. On est assez fiers de cette performance, maintenant le match en lui-même n’était pas parfait, et il y a encore quelques réglages à faire.

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Le club l’a clairement exprimé, l’objectif est le titre cette saison. Quels sont les ingrédients qui vous permettront d’aller au bout ?

La saison va être longue, et il peut se passer plein de choses. On connaît nos qualités, on sait de quoi nous sommes capables. Il y a du talent dans cette équipe, mais cela ne suffit pas. Il faut travailler ensemble, rester soudés, et être une équipe tout simplement. Si on veut le titre, c’est ensemble qu’on pourra le décrocher.

Le recrutement est sur le papier très intéressant (Jakub Stepanek, Jere Rouhiainen, Janne Jalasvaara, Markus Poukkula). Qu’est-ce que ces joueurs apportent sur la glace et dans le groupe ?

Ils nous apportent de l’expérience déjà, puisque ce sont des joueurs qui ont connu le haut niveau, donc c’est super de les avoir avec nous. Techniquement, ils sont bons, et ils disposent d’une bonne vision du jeu. De plus, ça nous permet d’avoir quatre lignes capables de créer des différences n’importe quand, ce qui est un plus par rapport à d’autres équipes.

Quels sont les principes de jeu mis en place par Jyrki Aho cette saison ?

C’est un jeu à base de conservation du palet, à l’image de ce qui se pratique dans le championnat russe, en KHL. On sait qu’on est bons avec le palet, donc autant le garder le plus possible au lieu de le jeter n’importe comment, et essayer de le récupérer derrière. C’est vraiment la grosse différence avec le jeu que l’on pouvait produire lors des années précédentes. Puis comme je le disais, c’est quelqu’un qui nous fait travailler fort et est très exigeant, mais qui est en même temps très respectueux et compréhensif. Il sait quand il faut appuyer ou relâcher le bouton pour garder la cohésion. On est tous contents de l’avoir parmi nous.

Un mois après le TQO de Riga, quel regard portes-tu à froid sur cette désillusion, et sur ce qu’il a manqué à l’équipe pour créer l’exploit ?

On rêve tous des Jeux Olympiques, donc ça reste une énorme déception. Malheureusement, on passe encore une fois à côté. Malgré tout, la chose positive de ce TQO est qu’il n’y a pas de regrets à avoir, puisqu’on a tout donné et on a joué en équipe. Personnellement, j’ai pris du plaisir à vivre avec ce groupe pendant presque un mois et demi. On savait que ça allait être compliqué contre les Lettons, mais on voulait sortir du match sans regrets. C’est ce qu’on a réussi à faire, même si on était extrêmement déçus du résultat.

Au final, on se demande à froid qu’est-ce que l’on aurait pu faire de mieux ? Sincèrement, pas grand-chose. On prend un premier but sur un coup du sort avec un mauvais rebond qui termine devant notre cage, donc c’est dommage. On aurait pu marquer un but de plus, ça aurait été bien, mais on a tout donné en faisant ce qu’il fallait. Je suis en équipe de France depuis des années, et c’était clairement la meilleure équipe lettone que j’ai rencontré.

Était-ce la dernière fois que l’on te voyait porter le maillot de l’équipe de France, ou bien es-tu déterminé à prolonger l’aventure ?

Depuis un an, je me disais que si on se qualifiait pour les Jeux Olympiques, j’irais à Pékin avant de raccrocher. Si on ne se qualifiait pas, je comptais arrêter l’équipe de France. Maintenant, ce maillot me tient à cœur, et j’ai vraiment l’envie d’aider l’équipe à remonter dans l’élite du hockey, ce qui est très important à mes yeux. J’aimerais donc continuer encore un peu, mais je ne sais pas combien de temps. Je vais déjà faire le Mondial et on verra par la suite. Je ne pense pas arrêter sans essayer de faire remonter l’équipe. Pas à moi tout seul évidemment, mais si je peux apporter ma pierre à l’édifice, ce serait bien.

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Journaliste/Rédacteur depuis 2012 - Bercé par l’amour des Girondins de Bordeaux, les échecs de Christophe Moreau sur le Tour de France sous l'ère Lance Armstrong et le fade-away létal de Dirk Nowitzki, ma passion dévorante pour le sport a toujours été un pan incontournable de ma vie. Transmettre ma passion à l’écrit a été une transition naturelle. Suiveur assidu de basket et de hockey sur glace, je garde toujours un peu de place pour suivre le cyclisme, le football et le maximum de performances françaises.

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