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Basket-ball

Draft NBA 2024 : 18 d’évaluation en 15 minutes, le nouveau chantier d’Alexandre Sarr en Australie

Maxime Cazenave

Publié le

Draft NBA 2024 : 18 d'évaluation en 15 minutes, le nouveau chantier d'Alexandre Sarr en Australie
Photo Twitter Perth Wildcats

BASKET / NBL – Ce mardi matin, Alexandre Sarr a brillé avec un temps de jeu restreint dans la victoire acquise par les Perth Wildcats sur le parquet de Cairns (105-102). Efficace dans tous les compartiments du jeu, le jeune tricolore continue de renforcer sa place sur le podium de la prochaine Draft NBA.

Placé en numéro 2 dans la plupart des mocks draft, voire parfois en numéro un, pour la Draft 2024, Alexandre Sarr s’applique à sécuriser sa position semaine après semaine en Australie. S’il fait parfois preuve d’irrégularité, son potentiel exceptionnel ne laisse personne indifférent, encore plus lorsqu’il cartonne.

Un quart d’heure productif sur le parquet

A Perth depuis le début de la saison, le longiligne tricolore de 2,15m alterne entre le chaud et le froid en NBL. Ses deux dernières sorties avant Noël avaient notamment été anonymes. Il faut dire que son rôle lui donne une marge de manœuvre limitée. En sortie de banc, il bénéficie de près de 19 minutes de moyenne, mais cela au sein d’une équipe compétitive se positionnant actuellement en 2e position de la ligue. Ce mardi matin, Sarr était en déplacement avec ses Wildcats pour affronter les Taipans Cairns. Comme toujours, le Tricolore a disposé de son temps de jeu traditionnel (15 minutes), et l’a mis à profit pour s’illustrer positivement. Du haut de ses 18 ans, il a ainsi aligné 11 points à 50% de réussite, 7 rebonds, 3 passes et 1 contre pour une évaluation totale de 18. Sa deuxième meilleure depuis le début de saison après le 21 posé le 1er décembre face à Sydney.

Comme l’indiquent les statistiques, Alexandre Sarr a livré une superbe prestation, notamment en première période. Ses écrans et ses passes main à main pour fluidifier le jeu ont été efficaces, tout comme sa présence près du cercle. Avec ses longues tentacules et sa vitesse, il a dissuadé ses vis-à-vis de tirer sur sa tête, et a également apporté en seconde lame, avec notamment un gros contre en deuxième mi-temps. Seul léger bémol, les deux shoots extérieurs ratés. Toutefois, il n’aura absolument rien forcé de la rencontre, livrant ainsi une copie propre. En bonus, son gros dunk va alimenter la hype en tournant sur les réseaux.

Une absence regrettable dans le dernier quart

A l’aise lors de ses trois séquences de cinq minutes réparties sur les trois premiers quarts, on pouvait s’attendre à le voir revenir en jeu. Malheureusement, malgré les difficultés connues par les Wildcats pour défendre leur avantage, il a dû regarder ses partenaires depuis le banc. Il sera juste relancé pour l’ultime séquence du match. Alors que Cairns avait la balle d’égalisation, c’est bien Sarr qui est venu déployer sa grande carcasse pour gêner le dernier shoot, et valider définitivement le succès étriqué des siens, 105-102. Au final, la matinée aura quand même été productive, et ce ne sera sans doute pas la dernière pour le Toulousain !

Journaliste/Rédacteur depuis 2012 - Bercé par l’amour des Girondins de Bordeaux, les échecs de Christophe Moreau sur le Tour de France sous l'ère Lance Armstrong et le fade-away létal de Dirk Nowitzki, ma passion dévorante pour le sport a toujours été un pan incontournable de ma vie. Transmettre ma passion à l’écrit a été une transition naturelle. Suiveur assidu de basket et de hockey sur glace, je garde toujours un peu de place pour suivre le cyclisme, le football et le maximum de performances françaises.

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