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Équitation JO 2024 : Christian Kukuk en or sur le saut d’obstacles individuel, Julien Épaillard au pied du podium

Sophie Clapier

Publié le

Équitation JO 2024 Christian Kukuk en or sur le saut d'obstacles individuel, Julien Épaillard au pied du podium
Photo Icon Sport

ÉQUITATION JO 2024 – Que c’est cruel pour Julien Épaillard. Longtemps en route pour le barrage final, la Français a vu une barre tomber dans la dernière ligne. Avec le meilleur temps, il termine au pied du podium d’une épreuve décrochée par Christian Kukuk devant le Suisse Steve Guerdat et le Néerlandais Maikel van der Vleuten. Simon Delestre termine quant à lui 17ème.

C’est le doyen de cette finale qui était le premier à s’élancer sur le parcours versaillais. Mario Deslauriers s’en sortait avec 8 points dans ce long tracé de 15 obstacles. Loin de sa 4ème place de Los Angeles en 1984, le Canadien n’était pas le seul à être mis à mal par la difficulté du concours. Laura Kraut et Baloutinue se dirigeaient vers le premier sans-faute mais le duo balbutiait sur l’ultime oxer, 4 points de pénalité. Même scénario pour le cavalier suivant, l’Australien Max Kuehner, avant l’entrée du premier Français engagé, Simon Delestre (I Amelusina R 51). Malheureusement ce dernier ne prenait pas le meilleur départ. Une barre d’entrée puis une seconde sur le double, les espoirs de podium s’envolaient (17ème).

Épaillard au pied du podium

C’est Christian Kukuk, porté par Checker 47 qui s’envolait d’abord vers le barrage en 82.38. L’Allemand était suivi quelques instants plus tard par le Néerlandais Maikel van der Vleuten sur Beauville Z qui achevait quant à lui l’épreuve en 82.06. Ces deux hommes restaient un moment seuls en haut du classement. On pensait qu’Henrik von Eckermann les rejoindrait mais coup de tonnerre, King Edward déposait le n°1 mondial au sol peu après le passage de la rivière. Le favori suédois laissait une porte ouverte dans laquelle ne tardait pas à s’infiltrer Steve Guerdat (Dynamix de Belheme). Martin Fuchs (Leone Jei) était à un obstacle de retrouver son compatriote mais, héroïque après la perte d’un étrier, le Suisse entendait la barre tomber sur le dernier saut.



Toujours trois irréprochables patientaient pour le barrage. Ils voyaient ainsi les deux Irlandais Daniel Coyle et Shane Sweetnam, respectivement 3ème et 2ème des qualifications, passer à côté de leur rendez-vous. Julien Épaillard était donc le dernier candidat à pouvoir s’immiscer dans ce trio. Parfait jusqu’à la dernière ligne, le Français et sa jument Dubai du Cèdre se heurtaient au Spa. Malgré un temps canon de 79.18 qui les aurait propulsés aux commandes, le binôme tricolore termine au pied du podium. Que c’est cruel !

Le barrage final

Trois cavaliers donc pour trois médailles, pas de déçu au terme de cet ultime tour de piste. Christian Kukuk mettait la pression sur ses poursuivants immédiatement. L’Allemand coupait court et prenait tous les risques pour s’emparer de l’or. Maikel van der Vleuten ne faisait, lui, pas mieux que 4 points. II ne restait plus que Steve Guerdat, champion olympique à Londres, pour devancer Kukuk. Mais le Suisse se contentera, avec une barre également, de la médaille d’argent. Unique double sans-faute de la journée, Christian Kukuk peut câliner Checker 47 pour les avoir menés au sommet de l’Olympe.

Journaliste/rédactrice depuis janvier 2016 - Passionnée de sport depuis toujours, j’en ai pratiqué quelques-uns. Judo, football, handball ou encore tennis, je n’ai jamais pu me mettre d’accord sur un en particulier. Mais ça, c’était avant de découvrir le basket, devenu mon sport de prédilection. Les actions NBA, le All-Star Week-end, la fureur des Game 7 pendant les playoffs ou mieux, lors des Finals, this is why we play. Team Spurs T.P, je m’accroche encore à Gregg Popovich (don’t leave !). Team chef Curry, je souhaite qu’il finisse aux Warriors (staaaay !). Non, il n’y a pas qu’eux, des petits nouveaux -et des petites nouvelles évidemment- arrivent chaque jour dans toutes les disciplines et créent de nouveaux exploits. Alors pour les grands événements et compétitions internationales, vive les pulsations 240/minutes et le défibrillateur pas loin, et allez les Bleu(e)s ! C’est sûr, j’aurai plus vu ma vie sur un terrain de sport, mais à défaut d’en faire en haut niveau, je le partage avec vous.

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