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Euro 2024 de football

Euro 2024 : La Hongrie arrache la victoire au bout de la nuit en crucifiant l’Écosse

Maxime Cazenave

Publié le

Euro 2024 : La Hongrie arrache sa qualification au bout de la nuit en crucifiant l'Écosse
Photo Icon Sport

EURO 2024 – La Hongrie s’est imposée face à l’Écosse au bout du temps additionnel sur le score de 1-0 ce dimanche soir. Suite à 100 minutes insipides, Kevin Csoboth s’est transformé en héros en arrachant le but de la victoire, permettant à son équipe d’encore croire à la qualification. De son côté, l’Écosse est éliminée.

L’ultime journée de la phase de poules débutait ce dimanche soir avec les deux dernières rencontres de la Poule A. Respectivement 3e et 4e avant ces derniers matchs, l’Écosse et la Hongrie s’affrontaient dans un duel décisif. En effet, pour les deux équipes, la victoire était obligatoire pour espérer se qualifier en 8e de finale.

Une première période totalement verrouillée

Annoncée comme une possible surprise à l’aube de cet Euro, mais décevante depuis, la Hongrie va se procurer la première opportunité sur une frappe vicieuse de Bendeguz Bolla. Toutefois, c’est bien l’Écosse, affaiblie par les absences en défense de Ryan Porteous (suspendu) et Kieran Tierney (blessé) en défense, qui montre un visage plus conquérant en prenant le contrôle d’un ballon délaissé par des Hongrois très prudents. Seulement, cela manque de créativité et de soutien pour réellement déstabiliser le bloc adverse. Durant les quarante-cinq premières minutes, les hommes de Steve Clarke n’ont ainsi pas déclencher le moindre tir ! La Hongrie défend de manière dure mais efficace, à la limite du correct. Toutefois, elle se montre extrêmement frigide offensivement. Seules quelques tentatives lointaines ainsi qu’une tête de Willi Orban sur coup de pied arrêté viendront animer un premier acte totalement fermé.

Csoboth sauve les Hongrois

La guerre des tranchées va se poursuivre inlassablement au retour des vestiaires. Les deux équipes butent l’une sur l’autre sans se mettre en danger. Seul évènement notable, la première frappe écossaise venant du pied droit de Ché Adams au bout de 53 minutes de jeu. Les Hongrois se montrent plus tranchants en exploitant des transitons, mais ils pêchent toujours cruellement au moment de faire les bons choix dans les trente derniers mètres. Les fans écossais tenteront bien de réveiller leur équipe en entonnant un Flower of Scotland, mais cela n’aura pas l’effet escompté. La rencontre va même être interrompue de longues minutes pour s’occuper de Barnabas Varga, qui s’est effondré de manière préoccupante suite à un choc avec le gardien écossais. Suite à l’effroi, le jeu a repris, et malgré le choc, les deux équipes avaient toujours une qualification à aller chercher.



L’Écosse va alors jeter ses dernières forces dans la bataille pour enfin apporter un minimum de danger dans la surface dans le dernier quart d’heure à l’image d’une incursion de Stuart Armstrong stoppée au dernier moment. Mais la fin du match approchant, la Hongrie va enfin se projeter vers l’avant, et cela met à défaut la défense écossaise. Relativement épargné jusque là, Angus Gunn doit se déployer à deux reprises. Puis, Kevin Csoboth va avoir une vraie balle de match en se retrouvant seul face à Gunn, mais sa frappe s’écrase sur le poteau.



Mais au bout de la nuit, à la 100e minute, la Hongrie va réaliser l’impensable. Un mauvais repli écossais permet aux attaquant hongrois de filer en contre. Malheureux quelques minutes plus tôt, Kevin Csoboth ne rate par une deuxième opportunité en or, et devient le héros de toute une nation. Avec cette victoire à l’arrachée 1-0, la Hongrie glane trois points précieux qui lui permet de se hisser en 3e position, et de prétendre à être l’un des quatre meilleurs 3e. De son côté, l’Écosse a subi une douche froide terrible, et est officiellement la première équipe à quitter la compétition.

Journaliste/Rédacteur depuis 2012 - Bercé par l’amour des Girondins de Bordeaux, les échecs de Christophe Moreau sur le Tour de France sous l'ère Lance Armstrong et le fade-away létal de Dirk Nowitzki, ma passion dévorante pour le sport a toujours été un pan incontournable de ma vie. Transmettre ma passion à l’écrit a été une transition naturelle. Suiveur assidu de basket et de hockey sur glace, je garde toujours un peu de place pour suivre le cyclisme, le football et le maximum de performances françaises.

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