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Basket-ball

EuroCoupe Femmes : L’ASVEL file en demies, le BLMA reste à quai

Sophie Clapier

Publié le

EuroCoupe Femmes L'ASVEL file en demies, le BLMA reste à quai
Photo FIBA

EUROCOUPE FEMMES – Tout s’est passé comme prévu pour l’ASVEL, qui a largement écarté Girone pour décrocher sa place en demi-finale (72-51). Pas de surprise non plus pour le BLMA qui, malgré la victoire 69-57, n’a pu inverser la vapeur contre Sopron et quitte la compétition.

Invaincues à domicile en EuroCoupe cette saison, et avec la manière, les Villeurbannaises n’ont pas fait exception à la règle pour ce match retour contre le Spar. Portée par les 15 points du duo Jocyte-Malonga dans le 1er quart-temps, l’ASVEL comble déjà les 5 unités de retard du match aller (22-16). Serrées de près par la défense villeurbannaise, les Espagnoles alignent les échecs et Lyon en profite.

Dans le sillage d’un Dayshanette Harris omniprésente des deux côtés du parquet, les hôtes placent un 9-0 pour débuter le 2ème quart. Aucun panier n’est donné à Girone qui doit se faire violence pour gratter quelques points sur la ligne. Seule à trouver la mire côté hispanique, Chloe Bibby limite la casse. Mais les Villeurbannaises ont, depuis, augmenté leur avantage, et repartent aux vestiaires avec le billet des demies entre les mains. Reste plus qu’à le composter.

L’ASVEL monte dans le wagon pour le dernier carré

De run en run, l’ASVEL prend jusqu’à 20 points d’avance sur un tir primé de Francesca Pasa, inspirée par Joyce Jocyte (15 points) sur l’attaque précédente. Un écart qui va courir longtemps sous la maladresse constante du Spar. Avec seulement 10 points marqués en autant de minutes, Girone reste loin d’une probable remontada (55-36).

Un matelas confortable sur lequel ne vont pas tant se reposer que ça, Julie Wojta et Dominique Malonga, meilleure marqueuse de la rencontre avec ses 18 points, appuyant au contraire la domination de l’ASVEL (63-41). Les dés jetés depuis longtemps, les Villeurbannaises rejoignent le dernier carré de la compétition grâce à un nouveau large succès. Ce qui n’est pas le cas de Lattes-Montpellier.

Le BLMA reste à quai

Pas de chevauchée fantastique pour Lattes-Montpellier. En même temps, la mission était vraiment trop compliquée, pour ne pas dire impossible. Après un premier quart-temps conclu 14-11 et 25% de réussite pour chacune des équipes, on a vite compris que le différentiel de 27 points à rattraper ne le serait pas et la victoire même, loin d’être assurée. Le 23-32 à la pause confirmant de surcroît cette sensation.

Le trio Monroe-Friskovec-Brooks a surnagé dans la défense du BLMA. Auteur de 27 points en 1ère période, il en a ainsi inscrit plus que le collectif de Valery Demory sur cette période. Élodie Naigre et Hortense Limouzin en sortie de banc ont évité au bateau montpelliérain de couler mais celui-ci prenait l’eau dans tous les secteurs avant un break salvateur.

Le réveil s’est effectué bien trop tardivement pour les hôtes qui auront sûrement quelques regrets sur cette première période. Car le BLMA a plié la fin du 3ème quart-temps avec un 12-2 avant d’écraser les dix dernières minutes 27-12. Un écart de 15 points qui aurait pu peser lourd dans la balance mais finalement insuffisant au moment de faire les comptes. Malgré la victoire 69-57, le BLMA quitte la compétition.

Journaliste/rédactrice depuis janvier 2016 - Passionnée de sport depuis toujours, j’en ai pratiqué quelques-uns. Judo, football, handball ou encore tennis, je n’ai jamais pu me mettre d’accord sur un en particulier. Mais ça, c’était avant de découvrir le basket, devenu mon sport de prédilection. Les actions NBA, le All-Star Week-end, la fureur des Game 7 pendant les playoffs ou mieux, lors des Finals, this is why we play. Team Spurs T.P, je m’accroche encore à Gregg Popovich (don’t leave !). Team chef Curry, je souhaite qu’il finisse aux Warriors (staaaay !). Non, il n’y a pas qu’eux, des petits nouveaux -et des petites nouvelles évidemment- arrivent chaque jour dans toutes les disciplines et créent de nouveaux exploits. Alors pour les grands événements et compétitions internationales, vive les pulsations 240/minutes et le défibrillateur pas loin, et allez les Bleu(e)s ! C’est sûr, j’aurai plus vu ma vie sur un terrain de sport, mais à défaut d’en faire en haut niveau, je le partage avec vous.

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