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Basket-ball

EuroCoupe (J3) : La JL Bourg marche sur Venise et reste invaincue

Maxime Cazenave

Publié le

EuroCoupe (J3) : La JL Bourg marche sur Venise et reste invaincue
Photo Icon Sport

EUROCOUPE 2024/25 – Et de trois pour la JL Bourg ! Le finaliste sortant de l’Eurocoupe a conservé son invincibilité dans la compétition en décrochant sa troisième victoire sur le parquet de Venise, 66-88. Les Bressans se sont appuyés sur une adresse extérieure au beau fixe, et un Kevin Kokila en feu, pour sécuriser le succès avant même le dernier quart.

Après Hambourg et Cluj-Napoca, la JL Bourg visait la passe de trois en Eurocoupe. Sur le parquet de Venise, les Bressans avaient une belle occasion d’enchaîner en affrontant une équipe qui peine à trouver la bonne carburation. Les Italiens n’avaient connu qu’une victoire en cinq matchs toutes compétitions confondues avant de recevoir des Tricolores déjà bien en rythme.

La JLB prend feu derrière l’arc dans le deuxième quart

L’entame de partie va toutefois être étriquée, le jeu se cantonnant sur demi-terrain et à l’intérieur. Il faut attendre plus de quatre minutes pour voir l’ancien parisien Aamir Simms déclencher à trois. Cela valide la meilleure entame des Italiens, bien aidés par le chantier de Mfiondu Kabengele sous le cercle (8-14). Les Bressans manquent eux cruellement de spacing, et peinent à trouver des espaces pour trouver des paniers faciles. Naturellement, la réussite est en berne, et cette attaque habituellement rayonnante est méconnaissable. En huit minutes, les Bressans n’inscrivent que 9 points, et n’ont pas tenté le moindre shoot extérieur ! La défense compense alors cette mauvaise passe, et les bonnes entrées de Jean-Marc Pansa et Joël Ayayi permettent de réagir en fin de premier quart (17-17).

La dynamique est totalement renversée et cela se confirme. Les Italiens connaissent un trou d’adresse terrible, symbolisé par un 1/5 sur la ligne des lancers francs. Les Bressans ont eux repris confiance, et prennent chaud derrière l’arc. Brandon Paul lance les hostilités avant qu’Adrian Nelson et Maxime Courby ne fassent mouche à deux reprises en quelques secondes. Déchaînés, les shooteurs bressans multiplient les tentatives avec un haut pourcentage de réussite. Portée par un indécent 7/12, la JL a pris légèrement le large, mais a relâché la pression défensivement, ce qui permet aux Italiens de rester sous les six points malgré cet énorme coup de chaud tricolore (44-36).

La JL Bourg enfile 32 points dans le troisième quart !

Au retour des vestiaires, les paniers s’enchaînent dans un sens comme dans l’autre. Fer de lance de l’attaque vénitienne, Kabengele est rapidement pénalisé d’une troisième faute. Ce dernier est donc scotché sur le banc. Une véritable aubaine dont va se délecter Kevin Kokila (15 points, 4 rebonds) pour imposer sa loi dans la raquette. L’international angolais multiplie les points, et mène une attaque bressane en pleine réussite. Les Vénitiens sont dépassés, impuissants. Au fil des minutes, l’addition se corse inlassablement. Sur une filoche d’Adrian Nelson, la barre des vingt points est franchie, avant que l’arrière ne scelle un troisième quart-temps de folie en collant deux points supplémentaires au buzzer. En dix minutes, la JL a collé un 32-17 pour plier la rencontre (76-53).



Dans un dernier quart sans suspense, la folie offensive bressane va naturellement retomber. En revanche, la défense reste concernée pour repousser les timides assauts de Vénitiens résignés. Dans un silence de cathédrale, les minutes s’égrènent de manière totalement anecdotique. L’écart se stabilise autour des 20 points, et la JLB l’emporte finalement sur le score sans appel de 88-66. Impressionnants, les troupes de Frédéric Fauthoux décrochent une troisième victoire nette en autant de rencontres, et s’affirment comme des candidats à la victoire finaliste. Finaliste sortante, la JLB a encore les crocs, et les moyens de ses ambitions.

Journaliste/Rédacteur depuis 2012 - Bercé par l’amour des Girondins de Bordeaux, les échecs de Christophe Moreau sur le Tour de France sous l'ère Lance Armstrong et le fade-away létal de Dirk Nowitzki, ma passion dévorante pour le sport a toujours été un pan incontournable de ma vie. Transmettre ma passion à l’écrit a été une transition naturelle. Suiveur assidu de basket et de hockey sur glace, je garde toujours un peu de place pour suivre le cyclisme, le football et le maximum de performances françaises.

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