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Basket-ball

EuroCoupe (J6) : La JL Bourg concède une deuxième défaite de rang face à l’Aris Salonique

Maxime Cazenave

Publié le

EuroCoupe (J6) : La JL Bourg concède une deuxième défaite de rang face à l'Aris Salonique
Photo Icon Sport

EUROCOUPE 2024/25 – La JL Bourg a concédé un deuxième revers successif sur la scène européenne en cédant à domicile, face à l’Aris Salonique, 91-88. Plus friables défensivement que d’habitude, les hommes de Frédéric Fauthoux n’ont pas réussi à stopper l’attaque grecque, avant de céder dans les ultimes secondes.

De retour à domicile, la JL Bourg comptait bien reprendra sa marche en avant dans le cadre de la 6e journée d’Eurocoupe. Tombés en Lituanie sur le parquet du Lietkabelis la semaine dernière, les Bressans faisaient face à un Aris Salonique en difficulté (1V-4D), et qui présente une attaque peu efficace (74,6 points).

La JLB mise en difficulté par les Grecs

Cependant, les Grecs vont montrer un visage différent dans les premières minutes. Conquérants et agressifs, ils passent facilement en revue une défense tricolore qui peine à se mettre en place. En moins de quatre minutes, 13 points sont concédés. Malgré tout, l’attaque a du répondant, et tient la cadence, en impliquant tous les joueurs du cinq majeur (10-13). Comme face aux Lituaniens, la JLB se concentre essentiellement sur des tirs à l’intérieur, et prend du retard face aux multiples ogives décochées par les Grecs.

Habituellement utilisé en seconde période, Mehdy Ngouama (15 points) se révèle précieux dans le premier quart par ses percussions en cumulant huit points. Au buzzer, Adrian Nelson scelle deux dernières minutes abouties pour prendre l’avantage (22-21). Le mano à mano se poursuit dans le deuxième quart sur le même rythme, avec toujours une très grosse adresse de part et d’autres. L’échange de paniers se poursuit de longues minutes avant que le retour de Ngouama ne coïncide avec une bonne passe bressane (36-31). Muselé, l’Aris flanche, mais retrouve du tranchant via Vasileios Toliopoulos pour toujours talonner les Bressans à la pause (42-41).

Un troisième quart de séries

La reprise est beaucoup plus étriquée pour les Bressans. Dominés au rebond, en panne de réussite, ils enchaînent les séquences négatives, et ne trouvent pas le chemin du cercle durant plus de cinq minutes ! En continuant à jouer son basket, l’Aris filoche à son rythme, et les shooteurs continuent de faire mal (42-49). Mais après cette longue période de disette, Xavier Castanada va enfin inscrire le premier tir extérieur des Bressans, avant d’être suivi par Adrian Nelson. Les Grecs prennent une claque. En quelques instants, la JLB colle un 10-0 pour relancer la machine (52-49). Suite à cet instant de folie qui réveille Ekinox, l’âpre combat reprend.

Les gâchettes règlent alors la mire, et la pluie s’abat sur les paniers. Les deux équipes cumulent un insensé 9/10 pour débuter le quart, ce qui fait exploser rapidement le score. À ce jeu-là, la JL s’en sort le mieux, et prend six points d’avance, avant d’être minée par une possession à cinq points des Grecs. Mais après avoir rongé leur frein à trois points, les Bressans poursuivent leur folle série de réussites, à l’instar d’un shoot à huit mètres de Xavier Castaneda (76-72). L’Aris ne se dégonfle, et continue de répondre inlassablement, offrant ainsi un début de money-time indécis (76-75).

La JL crucifiée dans les dernières secondes

Aucune équipe équipe ne parvient à donner le coup de collier pour tuer la partie. L’atmosphère est étouffante, et la JL se retrouve privée de Pansa et Kokila pour disputer la dernière minute. Chaque action vaut de l’or, et un deux plus un de Jordan Usher met les locaux sur orbite (86-84). L’Américain pense même offrir la victoire aux siens à neuf secondes du buzzer, mais une grosse faute sur l’action suivante permet à Landers Nolley de faire une ultime bascule sur la ligne des lancers. Cette fois, il n’y aura pas d’autre miracle. La JL Bourg s’incline, 91-88, et essuie son deuxième revers de rang en Eurocoupe. Un véritable coup d’arrêt pour les Bressans en cette fin de mois d’octobre.

Journaliste/Rédacteur depuis 2012 - Bercé par l’amour des Girondins de Bordeaux, les échecs de Christophe Moreau sur le Tour de France sous l'ère Lance Armstrong et le fade-away létal de Dirk Nowitzki, ma passion dévorante pour le sport a toujours été un pan incontournable de ma vie. Transmettre ma passion à l’écrit a été une transition naturelle. Suiveur assidu de basket et de hockey sur glace, je garde toujours un peu de place pour suivre le cyclisme, le football et le maximum de performances françaises.

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