EuroLigue 2023-2024
EuroLigue 2023/2024 : Le Panathinaïkos éteint le Real Madrid en finale pour décrocher son septième titre

EUROLIGUE 2023/2024 – Treize ans après son dernier sacre, le Panathinaïkos est devenu pour la septième fois de son histoire champion d’Europe en renversant le Real Madrid, 95-77. Martyrisés durant le premier quart d’heure, les Grecs auront résisté avant d’éteindre les Madrilènes dans le deuxième acte. Mathias Lessort devient au passage le 17e joueur français à être couronné dans la reine des compétitions européennes.
Soir de finale à Prague ! La saison d’EuroLigue prenait fin ce dimanche avec une finale entre le Real Madrid et le Panathinaïkos en guise de feu d’artifice final du Final Four. Grand favori, le tenant en titre madrilène de Fabien Causeur, Vincent Poirier et Guerschon Yabusele partait en tête des pronostics face aux Grecs emmenés par Mathias Lessort.
Le Real en feu dans le premier quart, Lessort et le Pana s’adaptent
Le début de rencontre va être un véritable festival offensif. Le Real prend alors les commandes en profitant du choix défensif des Grecs de laisser Eli N’Diaye ouvert. Résultat, le gamin de 19 ans plante les huit premiers points de son équipe avec trois filoches (10-3) ! Les Espagnols font la course en tête, malgré les deux fautes prématurées de Walter Tavares. En remplaçant cinq étoiles, Vincent Poirier prend magnifiquement le relais, claquant notamment un dunk sauvage. Martyrisé défensivement, le Pana se retrouve rapidement dans les cordes. Agressifs et chirurgicaux, les Espagnols roulent sur un premier quart placé sous le signe de l’attaque en cumulant déjà 36 points, dont 10 pour le seul Dzanan Musa (36-25) !
Les Français se signalent également avec de la réussite extérieure pour Guerschon Yabusele et un passage remarqué de Fabien Causeur en défense sur Kostas Sloukas pour agrandir l’écart (41-27). Le réveil grec intervient alors enfin. La défense bloque enfin l’offensive madrilène et les paniers s’enfilent à la vitesse de la lumière. Le Panathinaïkos refait alors rapidement son retard. Mathias Lessort domine à l’intérieur avec 11 unités en quelques minutes avant que Jerian Grant et Luca Vildoza ne prennent le relais derrière l’arc pour revenir jusqu’à-1 (46-45) ! Malgré tout, la bascule n’est pas faite, et le Real garde la tête à la pause (54-49).
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Le Panathinaïkos éteint le Real en deuxième période
Au retour des vestiaires, la tendance du deuxième quart se poursuit. Le Panathinaïkos poursuit son effort face à un Real bien moins saignant. Avec de la réussite, Kendrick Nunn donne pour la première fois l’avantage aux Grecs sur un shoot à trois, forçant Chus Mateo à prendre un temps mort (56-58). Malgré cela, le Real n’y arrive plus. Auteur de 54 points en première période, il va inscrire seulement 7 points dans tout le troisième quart ! Un total affligeant, mais que la défense va compenser pour éviter de sombrer. Le Panathinaïkos ne rayonne pas offensivement, mais conserve les commandes avant de retrouver leur adresse au meilleur moment (61-64).
Ces derniers ciblent Tavares et profitent des ouvertures pour punir via Konstantinos Mitoglou et Jerian Grant. En quelques secondes, les Grecs prennent une avance considérable (65-73). Arrive alors l’heure des papys toujours autant flingueurs. Kostas Sloukas (24 points) et Sergio Llull se livrent un duel de géants en se répondant sur chaque action pour lancer définitivement le money time (74-79). Au moment de sortir les tirs décisifs, le Real ne retrouve pas son mojo malgré son expérience inestimable. Au contraire, le Pana trouve des solutions. Kendrick Nunn puis de nouveau Mitoglou à trois, viennent assassiner les Espagnols à deux minutes du buzzer (76-86) !
Le Real est à terre, et doit s’incliner. Au terme d’une rencontre folle et d’une deuxième période exceptionnelle, le Panathinaïkos l’emporte 95-77, et rafle sa septième victoire en EuroLigue. Avant-dernier la saison passée, le club grec aura réussi son pari sous les ordres d’Ergin Ataman après avoir totalement bouleversé son effectif l’été dernier. Excellent toute la saison, Mathias Lessort (17 points, 6 rebonds) est récompensé en décrochant à 28 ans le plus beau titre de sa carrière. Il entre également dans l’histoire du basket français en devenant le 17e tricolore à accrocher à son palmarès la reine des compétitions européennes.
CETTE GROSSE FILOCHE DE MITOGLOU ! 🔥@paobcgr x @EuroLeague#SKWEEKLive #EveryGameMatters #SKWEEK #alwaysON pic.twitter.com/wijJtx5ybZ
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L’Olympiakos de Moustapha Fall sur le podium
En fin d’après-midi, le match pour la 3e place s’est également déroulée à Berlin. Porté par la réussite insolente d’Alec Peters derrière l’arc (20 points à 5/7 à 3pts), l’Olympiakos est parvenu à maîtriser le Fenerbahçe pour se hisser sur le podium de cette édition 2023-2024. Dominateur dans cette partie, le club grec a laissé son rival revenir dans le match dans le troisième quart avant de se détacher de manière définitive dans la dernière période pour l’emporter 87-84. Utilisé 11 minutes, Moustapha Fall a compilé 2 points et 5 rebonds tandis qu’Amine Noua n’a pas été utilisé côté turc.
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