EuroLigue (J14) : L’ASVEL y a cru, mais craque une nouvelle fois face au Panathinaïkos

EUROLIGUE 2023/24 – L’ASVEL n’arrive pas à sortir de cette spirale de défaites. Les Villeurbannais ont perdu pour la 12ème fois en 14 matchs d’EuroLigue ce soir, et n’ont toujours pas réussi à inaugurer leur nouvelle salle par une victoire. Contre le Panathinaïkos, ils ont emmené la rencontre dans le money-time malgré une prestation globalement moyenne. Avant de finalement craquer après une succession de mauvais choix (score final 81-89).

L’ASVEL n’a plus gagné un match d’EuroLigue à domicile depuis le… 26 janvier. C’est la terrible statistique qui illustre toutes les difficultés du club français sur la scène européenne. Chaque semaine, les joueurs semblent dépassés par leurs adversaires, qui jouent globalement mieux. Cette soirée face au Panathinaïkos n’a pas fait exception. Les joueurs de Gianmarco Pozzecco ont été en grande difficulté sur chaque possession offensive, mettant en exergue le manque criant d’extérieurs dans cet effectif. Ils ont d’ailleurs marqué la majorité de leurs points sur contre-attaque, quand la défense adverse n’était pas placée. Le reste du temps, un Timothé Luwawu-Cabarrot (17 points, 6 pertes de balle) reconverti meneur malgré lui a multiplié les mauvais choix, surtout dans le money-time. Les meneurs de formation Nando de Colo (6 points, 8 passes) et Paris Lee (7 points) n’étaient pas prêts physiquement pour jouer plus de 20 minutes.

De l’autre côté du terrain, la partition n’est pas bien meilleure. La défense lyonnaise a été parfaitement disséquée par le meneur vétéran Kostas Sloukas (18 points, 12 passes), exceptionnel ce soir. Il a servi sur un plateau ses shooteurs Marius Grigonis (19 points) et Konstantinos Mitoglou (16 points, 11 rebonds). Tout comme son intérieur français Mathias Lessort, encore auteur d’un gros match (14 points). La stratégie assumée de l’ASVEL de laisser des tirs à 3 points ouverts pour concentrer sa défense dans la raquette n’a encore une fois pas fonctionné. Leurs adversaires ont tiré à 44% derrière la ligne, en 34 tentatives. Le coach Pozzecco, en furie sur son banc, n’a pas souhaité répondre aux questions des journalistes après le match. Preuve d’une frustration qui touche tous les membres du club.

Gianmarco Pozzecco: « What are we talking about? There is nothing to talk about. » 🗣️ pic.twitter.com/IXCuFqbMp9

— BasketNews (@BasketNews_com) December 14, 2023

Journaliste/rédacteur depuis mars 2017 - Amoureux de la petite balle jaune et du gros ballon orange qui traîne sa carcasse sur Dicodusport depuis 2017. Rafael Nadal et LeBron James sont les meilleurs joueurs de l'histoire.