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EuroLigue 2024-2025

EuroLigue (J19) : Le Paris Basketball entame son année avec une défaite contre Barcelone

Sophie Clapier

Publié le

EuroLigue (J19) Le Paris Basketball entame son année avec une défaite contre Barcelone
Photo Icon Sport

EUROLIGUE 2024/25 – Dominé dans le secteur intérieur et maladroit derrière l’arc, le Paris Basketball n’a pas été en mesure de rivaliser avec Barcelone. Les Parisiens s’inclinent 79-90 à la maison et alignent un quatrième revers de rang dans la compétition.

L’année 2024 s’était assez mal terminée pour le Paris Basketball. Entre défaites et virus, le club français n’arrivait plus à enchaîner deux victoires, restant même sur trois revers de rang en EuroLigue. Pour entamer au mieux l’année, les hommes de Tiago Splitter retrouvaient l’Accor Arena, enceinte dans laquelle ils avaient vaincu le Panathinaïkos pour leur première victoire cette saison dans la compétition. Cette fois, c’est Barcelone qui se présentait à eux. Seulement cette fois, la salle n’a pas réussi aux Parisiens.

Le Paris Basketball en manque de réussite

Tout n’a pas démarré de façon la plus optimale pour Paris. Si ce sont bien les hôtes qui ont fait course en tête pendant cinq minutes, bien lancés par T. J. Shorts qui inscrivait rapidement 7 points, à partir de la moitié du premier acte, les Parisiens ont subi. Les premières rotations parisiennes mettaient un coup d’arrêt aux offensives, et la réussite longue distance se faisait attendre. Si ce n’est un tir primé de Shorts, le Paris Basketball n’en mettra pas un autre des dix premières minutes, affichant alors un maigre 1/9. L’entrée de Maodo Lo soulageait le compteur de Paris alors que Nadir Hifi n’avait toujours pas lancé la machine et que le Barca avait pris les commandes (8-9).

Le gabari de Youssoupha Fall et Willy Hernangomez prenait le pas sur la défense parisienne qui permettait néanmoins à la formation tricolore d’éviter un trop gros éclat. Malgré l’arrosage à 3 points qui se prolongeait pour Paris, le club de la capitale ne dépassait pas la dizaine d’unités de retard. En vitesse, Nadir Hifi ramenait les siens à deux grosses possessions (26-32) mais le Paris Basket n’arrivait pas à aligner deux paniers de suite. La seconde période s’annonçait cependant de meilleur augure alors que Tyson Ward trouvait enfin la ficelle à 3 points sur sa cinquième tentative, imité au buzzer par Yakuba Ouattara pour permettre à Paris d’y croire encore à la pause (36-40).

Hernangomez anéantit les derniers espoirs parisiens

Les espoirs parisiens étaient de courte durée avec deux brandilles à 3 points signées Jabari Parker et Kevin Punter qui plaçaient, cette fois, le différentiel à +10 en faveur de Barcelone (38-48). Pendant qu’Hernangomez continuait son travail de démolition dans la raquette parisienne, Paris continuait de bâtir, brique après brique, sa maladresse offensive. Les espaces intérieurs étant verrouillés par la défense espagnole, le Paris Basketball s’entêtait de loin, jusqu’à compiler un 3/22 à la moitié du 3ème quart. Nadir Hifi avait terminé par trouver la mire, mais Hernangomez s’était déjà chargé d’accroître l’écart.



À chaque tentative de se rapprocher du score, les Parisiens avaient été stoppés par un temps mort adverse. Pourtant, lorsque Paris plaçait un run de 9-0 pour revenir à cinq petites longueur, Joan Penarrova ne bronchait pas. Les deux équipes dans la pénalité avant même les cinq dernières minutes, celles-ci ont été très hachées. Mais malgré un dernier sursaut d’orgueil de Maodo Lo, seul Parisien au rendez-vous ce soir avec TJ Shorts, qui réveillait la salle (72-76), Willy Hernangomez (23 points, 10 rebonds) a réduit à néant ce qui restait des derniers espoirs parisiens.

Journaliste/rédactrice depuis janvier 2016 - Passionnée de sport depuis toujours, j’en ai pratiqué quelques-uns. Judo, football, handball ou encore tennis, je n’ai jamais pu me mettre d’accord sur un en particulier. Mais ça, c’était avant de découvrir le basket, devenu mon sport de prédilection. Les actions NBA, le All-Star Week-end, la fureur des Game 7 pendant les playoffs ou mieux, lors des Finals, this is why we play. Team Spurs T.P, je m’accroche encore à Gregg Popovich (don’t leave !). Team chef Curry, je souhaite qu’il finisse aux Warriors (staaaay !). Non, il n’y a pas qu’eux, des petits nouveaux -et des petites nouvelles évidemment- arrivent chaque jour dans toutes les disciplines et créent de nouveaux exploits. Alors pour les grands événements et compétitions internationales, vive les pulsations 240/minutes et le défibrillateur pas loin, et allez les Bleu(e)s ! C’est sûr, j’aurai plus vu ma vie sur un terrain de sport, mais à défaut d’en faire en haut niveau, je le partage avec vous.

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