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EuroLigue 2024-2025

EuroLigue (J26) : Monaco dompté par le Partizan à Gaston-Médecin

Maxime Cazenave

Publié le

EuroLigue (J26) : Monaco dompté par le Partizan à Gaston-Médecin
Photo Icon Sport

EUROLIGUE 2024/25 – L’AS Monaco a essuyé son 10ème revers de la saison en EuroLigue, tombant à domicile face au Partizan Belgrade, 86-69. Minée par des pertes de balle et l’efficacité extérieure des Serbes, la Roca Team a couru après le score, sans jamais avoir la capacité de renverser la tendance.

Sur une spirale positive (trois victoires de rang en Euroligue, six toutes compétitions confondues), Monaco ne devait pas perdre la main ce vendredi au moment d’accueillir le Partizan Belgrade. Les résultats positifs des adversaires directs des Monégasques en haut de classement la veille les forçaient à en faire de même face aux Serbes. Ce match était également l’occasion de voir le duo Vassilis Spanoulis Zeljko Obradovic être réuni. Quinze ans ans après la victoire en Euroligue obtenue sous les couleurs du Panathinaïkos, avec Spanoulis à la mène, et Obradovic sur le banc.

Sterling Brown refroidit la Roca Team

Toujours privée de Jordan Loyd et Élie Okobo, la Roca Team peine à poser son jeu dans un début de match défensif, mais peut compter sur une filoche de monsieur plus de 5000 points en Euroligue, Mike James, pour prendre les devants. En une fraction de seconde, tout s’est débloqué, et la défense serbe se fait transpercer dans la raquette par un Alpha Diallo percutant, forçant Obradovic à un premier temps mort prématuré (9-4). Les ajustements du coach serbe se révèlent payants, et le feu follet Sterling Brown se charge de valider le réveil de son équipe avec cinq points consécutifs (11-15). Toutefois, Monaco ne cède pas, s’appuyant sur la domination de Petr Cornelie et Georgios Papagiannis dans la raquette pour gratter des rebonds offensifs.

En revanche, le problème Sterling Brown (18 points) n’a pas été réglé. L’ancien NBAer est littéralement en feu, s’amusant avec la défense monégasque. En pénétration, à trois points, à mi-distance, sur la ligne… il claque 16 points en l’espace de douze minutes ! De quoi mettre en confiance son équipe. Dans le même temps, la Roca Team retombe dans ses travers, accumulant les pertes de balle à un rythme effréné (8 en 1ère mi-temps). Le rythme a été perdu, et la défense n’y est plus (22-33). Un Mike James impliqué se charge alors de limiter la casse en allant chercher plusieurs lancers (29-36). Malgré un point retiré suite à une erreur arbitrale ayant entraîné une interminable coupure, Monaco tente de poursuivre son come-back. Mais après quelques stops, le Partizan réagit par du jeu en transition, et garde le contrôle à la pause, fort d’une grosse adresse extérieure (40-48).

Le Partizan en contrôle, Monaco se casse les dents

Au retour des vestiaires, les barbelés ont été posés sur les deux défenses. Les paniers se font rares durant de longues minutes, jusqu’à ce que le jeu se débloque. Monaco se rapproche doucement, mais se fait, une fois n’est pas coutume, repoussée par un shoot extérieur bienvenu. Avec assurance, le Partizan conserve son avance, en comptant sur un Brandon Davies monstrueux sous le cercle (48-57). Face à des Monégasques qui n’arrivent plus à rentrer un seul tir à trois points, les Serbes caracolent tout au long du troisième quart (55-62).

En inscrivant le premier trois points monégasque de la seconde période, Nick Calathes (14 points, 6 passes, 6 ballons perdus) ravive Gaston-Médecin. Mais inlassablement, le Partizan répond immédiatement, par le biais de Carlik Jones, puis sur une énième filoche d’Isaac Bonga (60-69). Malgré ses efforts, la Roca Team ne parvient pas à se créer un temps fort pour effectuer le run nécessaire. La faute à des petites erreurs qui se paient cash. Au contraire, le Partizan poursuit sa prestation complète, et reprend dix points d’avance pour la première fois depuis le 2ème quart (61-71). Le money-time s’approche, et les espoirs de renversement fondent comme neige au soleil. Jamais l’élève Spanoulis ne parviendra à résoudre l’équation posée par le maître Obradovic. À l’instar d’un James insipide dans le final, Monaco s’écroule totalement.

Un dunk de Brandon Davies et des lancers d’Isaac Bonga vont alors se charger de plier le suspense à plus de trois minutes du buzzer (64-79). Après une belle série de victoires, la Roca Team a logiquement cédé, s’inclinant, 86-69, et se retrouve co-troisième avec trois autres équipes au classement. La trêve intervient au bon moment pour recharger les batteries, et récupérer quelques absents. Rendez-vous le 27 février pour la réception de Milan.

Journaliste/Rédacteur depuis 2012 - Bercé par l’amour des Girondins de Bordeaux, les échecs de Christophe Moreau sur le Tour de France sous l'ère Lance Armstrong et le fade-away létal de Dirk Nowitzki, ma passion dévorante pour le sport a toujours été un pan incontournable de ma vie. Transmettre ma passion à l’écrit a été une transition naturelle. Suiveur assidu de basket et de hockey sur glace, je garde toujours un peu de place pour suivre le cyclisme, le football et le maximum de performances françaises.

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