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EuroLigue 2024-2025

EuroLigue (J32) : Le Paris Basketball fait l’exploit chez le Panathinaïkos

Sophie Clapier

Publié le

EuroLigue (J32) Le Paris Basketball fait l'exploit chez le Panathinaïkos
Photo Icon Sport

EUROLIGUE 2024/25 – Le Paris Basketball s’est fait peur mais réalise le gros coup dans l’antre du Panathinaïkos. Portés par une belle réussite longue distance en première période et un T.J Shorts des grands jours, les hommes de Tiago Splitter n’ont cependant pas été loin de vendanger un avantage de 17 points dans les dix dernières minutes. Mais les Parisiens ont laissé passer l’orage pour décrocher cette victoire ô combien importante pour la course au Play-In (98-101).

Tombés d’un rien sur le parquet du Fenerbahçe lors de la journée précédente, les Parisiens étaient retombés à la 10ème place du classement, synonyme de dernier ticket pour les barrages. Mais la route était encore longue pour Paris, qui se déplaçait chez un autre gros morceau européen : le Panathinaïkos. Le tout avant un duel face au Real Madrid.

Les Parisiens cliniques longue distance

Dans la bouillante ambiance de l’OAKA, les Parisiens ont signé un départ idéal. Portés par une folle adresse longue distance, ils ont enfilé les tirs primés les uns après les autres. Un 6/7 parisien derrière l’arc dans les 10 premières minutes, qui a compensé les quelques rebonds offensifs concédés. La faute technique d’Ergin Ataman et l’antisportive de Kendrick Nunn ayant aidé, le Paris Basket a ainsi pris une dizaine de points d’avance.

Un avantage conservé à peu de choses près lors du quart-temps suivant. Toujours aussi adroit à 3 points, Tyson Ward, alors à 4/4 dans ce domaine, a répondu au poignet d’un Kostas Sloukas qui est peu à peu monté en chauffe jusqu’à réduire le différentiel à -2 (42-44). Mais Nadir Hifi s’est également chargé de sanctionner du parking, pendant que T. J. Shorts, à la manœuvre, atteignait sa 10ème passe décisive à la pause.

Paris résiste et repart avec la victoire

Pas de relâchement au retour des vestiaires. Profitant d’une défense grecque parfois attentiste, le Paris Basket a continué son festival offensif, atteignant 84 points avant les dix dernières minutes. 17 de plus que le Panathinaïkos. Mais les Parisiens ont encore une fois totalement explosé dans le dernier quart-temps. Nunn (22 points) a allumé la mèche longue distance, imité dans la foulée par Osman. Si T.J Shorts (20 points, 14 passes, 9 rebonds) a mis un terme à la disette offensive parisienne qui s’installait, Sloukas (20 points) a mis un peu plus à mal les visiteurs avec un 3 points en fin de possession.

D’un claquement de doigts, les Grecs ont ainsi placé un 13-2 pour revenir à -6 (82-88). Le collectif parisien n’arrivait plus à se mettre en place et les décisions individuelles ne tombaient pas dedans. Malgré un nouveau tir primé de Nadir Hifi, le Paris Basket n’était toujours pas serein. Et ce n’est pas la ficelle de Cedi Osman (95-98) ou le panier de Hernangomez (98-99) à cinq secondes de la fin qui ont arrangé leurs affaires. Mais solide sur la ligne des lancers pour conclure, Mikael Jantunen a validé un 2/2 pour permettre à Paris de renverser une deuxième fois le Panathinaïkos et de conforter un peu plus son 10ème rang et envisager un top 6.

Journaliste/rédactrice depuis janvier 2016 - Passionnée de sport depuis toujours, j’en ai pratiqué quelques-uns. Judo, football, handball ou encore tennis, je n’ai jamais pu me mettre d’accord sur un en particulier. Mais ça, c’était avant de découvrir le basket, devenu mon sport de prédilection. Les actions NBA, le All-Star Week-end, la fureur des Game 7 pendant les playoffs ou mieux, lors des Finals, this is why we play. Team Spurs T.P, je m’accroche encore à Gregg Popovich (don’t leave !). Team chef Curry, je souhaite qu’il finisse aux Warriors (staaaay !). Non, il n’y a pas qu’eux, des petits nouveaux -et des petites nouvelles évidemment- arrivent chaque jour dans toutes les disciplines et créent de nouveaux exploits. Alors pour les grands événements et compétitions internationales, vive les pulsations 240/minutes et le défibrillateur pas loin, et allez les Bleu(e)s ! C’est sûr, j’aurai plus vu ma vie sur un terrain de sport, mais à défaut d’en faire en haut niveau, je le partage avec vous.

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