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EuroLigue 2022-2023

EuroLigue (J6) : Monaco maîtrise l’Étoile Rouge et prend la tête du classement

Maxime Cazenave

Publié le

EuroLigue (J6) Monaco maîtrise l'Étoile Rouge et prend la tête du classement
Photo Icon Sport

EUROLIGUE 2022-2023L’AS Monaco poursuit son début de campagne européenne quasi parfait. Face à l’Étoile Rouge Belgrade, la Roca Team a livré une âpre bataille dans le premier acte avant de faire la différence en deuxième période. L’ASM l’emporte donc 85-77 avec 41 points de Jordan Loyd et Mike James. Avec la défaite du Fenerbahçe dans le même temps, l’ASM s’empare de la tête de l’EuroLigue.

Suite à deux succès hors de ses bases acquis en Grèce (Panathinaïkos et Olympiakos), l’AS Monaco retrouvait Gaston-Médecin en EuroLigue. Opposée à l’Étoile Rouge Belgrade, la Roca Team devait se méfier d’un adversaire qui présente un bilan faible (1V-4D) mais peut compter depuis peu sur des renforts, dont Luca Vildoza. L’ASM comptait de son côté évidemment sur Mike James, élu dans la semaine joueur du mois d’octobre.

L’ASM tarde à capitaliser sur sa domination à l’intérieur

Le spectacle est au rendez-vous d’entrée de jeu puisque John Brown et Donta Hall claquent deux dunks. L’Étoile Rouge réalise un début intéressant mais Monaco reste au contact en s’appuyant sur l’énergie de ses intérieurs. Mike James prend ensuite ses responsabilités pour faire la bascule en claquant cinq points de rang (13-11). Plus agressifs au rebond, les Monégasques sont en revanche pénalisés par des coups de sifflets hasardeux. Avec sept joueurs ayant déjà débloqué leur compteur, les Serbes prennent l’avantage au bout d’un premier quart très équilibré (17-19).

Toutefois, l’ASM prend progressivement l’ascendant en continuant à forcer à l’intérieur avec les entrées abouties de Donatas Motiejunas (13 points, 6 rebonds) et Adrien Moerman, compensant ainsi une adresse extérieure en berne. Face à une Étoile Rouge désormais inoffensive, les Monégasques mettent du temps à capitaliser sur leur domination. Les Serbes limitent la casse grâce à leur doublette intérieure Ben Bentil Filip Petrusev mais ne retrouvent pas confiance à l’image d’une maladresse gênante aux lancers francs (7/13, 54 %). Longtemps laissé au repos, Mike James décante les choses avant la pause en distribuant les caviars avant de boucler le premier acte d’un buzzer beater planté sur la tête de Vildoza (38-31).

Jordan Loyd, le cauchemar serbe

Malheureusement pour les Monégasques, Ben Bentil (14 points, 5 rebonds) ne redescend pas de son nuage, et ramène les siens à égalité en l’espace de deux minutes (38-38). L’ASM accumule les mauvais choix mais relance la machine au bout de cinq minutes par le biais d’une défense étouffante, qui provoque de nombreuses pertes de balle.. Mais c’est bel et bien Jordan Loyd qui porte la Roca Team par le défi constant qu’il provoque aux Serbes. Jusqu’à une filoche extérieure d’Okobo, il inscrit 11 des 13 premiers points monégasques, menant un gros run des siens (56-46). Cependant, l’ASM relâche l’étau et se fait punir immédiatement. A l’aube du dernier quart, il faut un nouveau buzzer beater de clutch Mike James (21 points) pour conserver deux possessions d’avance (59-53).

Cela sera suffisant pour résister jusqu’au bout. Les deux joueurs phares du club serbe (Luca Vildoza et Nemanja Nedovic) ont été contenus tout au long de la partie, et leur manque d’influence se paie cash. L’ASM défend vaillamment son avance sans trembler en stabilisant l’écart, puis Jordan Loyd (20 points) assassine définitivement l’Étoile Rouge avec une banderille extérieure fatale (72-60). Les Monégasques gèrent ensuite avec expérience en cadenassant des Serbes en difficulté pour trouver le chemin du cercle. Malgré un contenu en dents de scie, les hommes de Sasa Obradovic ont finalement mis la main sur une rencontre qui ne semblait pas pouvoir leur échapper, 85-77.

Avec un secteur intérieur au niveau et une ligne extérieure remarquable défensivement, les Monégasques assurent une cinquième victoire en six matchs. Fenerbahçe ayant été battu à Barcelone, l’équipe de Sasa Obradovic s’empare de la tête de l’EuroLigue après six journées.

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Journaliste/Rédacteur depuis 2012 - Bercé par l’amour des Girondins de Bordeaux, les échecs de Christophe Moreau sur le Tour de France sous l'ère Lance Armstrong et le fade-away létal de Dirk Nowitzki, ma passion dévorante pour le sport a toujours été un pan incontournable de ma vie. Transmettre ma passion à l’écrit a été une transition naturelle. Suiveur assidu de basket et de hockey sur glace, je garde toujours un peu de place pour suivre le cyclisme, le football et le maximum de performances françaises.

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