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EuroLigue 2024-2025

EuroLigue : Quelles ambitions pour les trois clubs français ?

Maxime Cazenave

Publié le

EuroLigue : Quelles ambitions pour les trois clubs français ?
Photo Icon Sport

EUROLIGUE 2024/2025 – Ce jeudi, la saison régulière d’Euroligue va être lancée, avec trois clubs français sur la la ligne de départ. Si Monaco a une ambition claire, l’ASVEL et Paris avancent avec moins de certitudes. On fait le point sur les ambitions de ce trio qui s’apprête à faire vibrer le basket français.

AS Monaco : Objectif titre

La saison 2024/2025 sera-t-elle enfin la bonne pour la Roca Team ? Au lendemain de la cuisante déconvenue vécue en demi-finales du Final Four face à l’Olympiakos en 2023, les Monégasques ont échoué aux portes de ce dernier en s’inclinant en quarts. Cette fois, le Fenerbahçe s’est dressé devant Mike James et ses troupes. Afin d’aller chercher le titre tant souhaité, les dirigeants ont décidé de miser sur leur bourreau, le meneur grec Nick Calathes. L’ASM peut ainsi compter sur un backcourt composé du meilleur passeur (Calathes) et du meilleur marqueur (James) de l’EuroLigue ! Sans oublier qu’Élie Okobo et Matthew Strazel sont toujours là, tandis que Juhann Begarin et Furkan Korkmaz complètent des postes 1 et 2 fournis à souhait.

Sur le frontcourt, Georgios Papagiannis et Vitto Brown viennent prendre les spots de Donta Hall et John Brown pour compléter un effectif qui a finalement peu bougé. Le noyau du groupe se connaît, et va partir au combat pour la troisième année de rang. L’année de tous les dangers. Sur le banc, Sasa Obradovic n’a plus le droit à l’erreur, et cette année pourrait bien être la dernière en cas de contre-performance. Le technicien serbe devra trouver des solutions pour éviter de revivre le même cauchemar. Avec les pertes des précieux Yakuba Ouattara et John Brown, l’aspect défensif sera à surveiller de près.

ASVEL : Éviter une nouvelle saison humiliante

Vilain petit canard de l’EuroLigue depuis deux ans, l’ASVEL est cantonné à faire de la figuration. Disposant d’un budget restreint face aux cadors, le club lyonnais s’est perdu depuis deux ans, enchaînant les défaites comme les petits pains. Cet été, de nombreux bouleversements ont eu lieu. Si Pierric Poupet a été maintenu sur le banc, le roster a été pour moitié renouvelé, et compte trios pertes majeures : Timothé Luwawu-Cabarrot, Youssoupha Fall et Mike Scott.



Pour compenser, trois anciens NBAers ont été signés (Shaquille Harrison, Tarik Black, Admiral Schofield), tandis que Théo Maledon, Melvin Ajinça et Neal Sako complètent un recrutement plutôt séduisant. Ils retrouvent dans le Rhône les éternels (De Colo, Kahudi, Lighty, Jackson) ou encore Paris Lee, bien là alors qu’un retour à l’AS Monaco fut évoqué avant la reprise.



Malgré tout, difficile d’imaginer le club lyonnais s’extirper du fond du classement. Les certitudes sont peu nombreuses, et le talent semble manquer, en quantité comme en qualité, pour surpasser la plupart des armées alignées par la concurrence. À défaut de viser les playoffs, Lyon-Villeurbanne essaiera cette fois d’afficher un niveau EuroLigue qu’il a perdu depuis bien trop longtemps.

Paris Basketball : Dans le flou de la découverte

Et dire qu’il y a trois ans, le Paris Basketball était en Pro B… Depuis sa création en 2018, le club de la Capitale a brûlé les étapes pour se faire sa place à la table des grands d’Europe. Portés par un jeu ultra-offensif, les Parisiens ont roulé sur l’EuroCoupe en multipliant les cartons. Cette victoire leur a ouvert les portes d’une EuroLigue qu’il faudra aborder sans Tuomas Iisalo, le bâtisseur de cette équipe frisson.

C’est donc avec un nouvel entraîneur, Tiago Splitter, et une équipe renforcée pour se frotter à un calendrier dantesque que le club se lance à l’abordage. Les pièces maîtresses de la saison précédente ont été conservées (Shorts, Hifi, Malcolm, Ward), et entourées par des renforts estampillés EuroLigue pour apporter un minimum d’expérience à un groupe totalement novice à ce niveau. De Yakuba Ouattara à Kevarrius Hayes, en passant par Daulton Hommes et Maodo Lô, le club parisien va conserver la même ligne directrice.

Paris sera donc une véritable curiosité cette saison. La principale interrogation est de savoir si le jeu flamboyant de la saison dernière pourra être retranscrit au niveau EuroLigue. Face aux mastodontes de la ligue, le roster paraît trop léger et inexpérimenté pour envisager la première partie de tableau. Mais libéré de toute pression, ce groupe peut être capable de mettre en difficulté un bon paquet d’équipes.

Journaliste/Rédacteur depuis 2012 - Bercé par l’amour des Girondins de Bordeaux, les échecs de Christophe Moreau sur le Tour de France sous l'ère Lance Armstrong et le fade-away létal de Dirk Nowitzki, ma passion dévorante pour le sport a toujours été un pan incontournable de ma vie. Transmettre ma passion à l’écrit a été une transition naturelle. Suiveur assidu de basket et de hockey sur glace, je garde toujours un peu de place pour suivre le cyclisme, le football et le maximum de performances françaises.

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