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F1 2024

F1 GP de Las Vegas 2024 : Max Verstappen champion du monde pour la quatrième fois consécutive

Alice Camus

Publié le

F1 GP de Las Vegas 2024 Max Verstappen champion du monde pour la quatrième fois consécutive (1)
Photo Icon Sport

F1 GRAND PRIX DE LAS VEGAS 2024 — En terminant cinquième, Max Verstappen (Red Bull) remporte son quatrième titre de champion du monde de F1. George Russell, poleman et vainqueur, et Lewis Hamilton, offrent un doublé à Mercedes.

À l’aube de la fin de saison 2024, Las Vegas est le premier arrêt du dernier Triple Header de la saison. Dans toute la grandeur du Nevada, Max Verstappen (Red Bull) pouvait être titré s’il terminait devant son concurrent au titre, Lando Norris (McLaren). Dans la bataille pour le titre constructeurs, Ferrari voulait maximiser ses points pour essayer de rattraper McLaren.

Fernando Alonso (Aston Martin) est le seul pilote à partir en pneus tendres. Le départ est lancé, et George Russell (Mercedes), poleman, garde sa première place. Très bon départ de Charles Leclerc (Ferrari) qui bondit de la quatrième à la deuxième place, dépassant Gasly et Sainz. Pierre Gasly (Alpine) perd la troisième place. Max Verstappen (Red Bull) garde Lando Norris (McLaren) derrière lui et se facilite le travaille. Liam Lawson (VCARB) bataille avec Kevin Magnussen (Haas), mais aucun accrochage n’est à noter.

Le jeu des arrêts

Au tour 5, Charles Leclerc (Ferrari) fait l’extérieur à George Russell (Mercedes), qui arrive à reprendre l’avantage au virage suivant. Le Monégasque a tapé dans ses gommes et c’est son coéquipier qui en profite pour se hisser à la deuxième place. Max Verstappen (Red Bull) fait de même et passe le Monégasque. Leclerc décide de passer aux stands après avoir perdu tout son rythme.

La direction de course note un faux départ pour Oscar Piastri (McLaren). L’Australien est pénalisé de cinq secondes. Les arrêts aux stands s’enchaînent, avec notamment deux arrêts du pilote français Esteban Ocon (Alpine), dont un où il ne s’est même pas arrêté, et un arrêt surprenant de Lewis Hamilton (Mercedes) alors qu’il menait le Grand Prix. Un problème moteur survient pour Pierre Gasly (Alpine), qui est contraint d’abandonner. Alex Albon (Williams) également.

Après la vague d’arrêts et un dépassement sur Verstappen, Lewis Hamilton (Mercedes) se hisse à la deuxième place. L’écurie britannique peut s’offrir le droit de rêver à un doublé pour terminer sur une note positive la fin de saison. Le septuple champion du monde enchaîne les tours rapides et se rapproche de George Russell.

Ferrari dans la bataille

Sergio Perez (Red Bull) réalise un beau double dépassement sur Liam Lawon (VCARB) et Kevin Magnussen (Haas). Les deux Ferrari se rapprochent doucement de Verstappen. C’est au quarante-deuxième tour que le dépassement de Carlos Sainz sur le Néerlandais s’opère. Charles Leclerc tente de faire de même. Verstappen est aidé par le DRS qu’il possède grâce à Sainz. Le vainqueur d’Austin finit par passer à trois tours de la fin.





Intouchable dans ce Grand Prix, George Russell (Mercedes) remporte sa deuxième victoire cette saison. Lewis Hamilton (Mercedes) termine deuxième, offrant ainsi un doublé à l’équipe Britannique.

Malgré sa cinquième place, Max Verstappen (Red Bull) termine devant Lando Norris (McLaren) et est sacré champion du monde 2024. Il rejoint des grands noms de la Formule 1 au rang des quadruples champions du monde, dont Sebastian Vettel et Alain Prost, entre autres.

Concernant le titre constructeurs, il faudra attendre les deux semaines prochaines, au Qatar et à Abu Dhabi, pour voir le dénouement. Lando Norris (McLaren) a décidé de s’arrêter au stand pour tenter le meilleur tour en course, et reprendre un point à Ferrari. Chose qu’il a réussie.

À ce sujet

Rédactrice depuis 2023 — Tombée amoureuse du sport auto après avoir déménagé aux Pays-Bas, (l'effet Verstappen, dit-on) mais fidèle à Alpine depuis les premiers jours. (Ex-)Nageuse et skieuse à mes heures perdues, mon rythme de vie est bien calé : LDC le mardi, Top 14 le samedi, et Grand Prix le dimanche. Sans oublier le XV en février, Roland en juin, et le biathlon à Noël. Ma désillusion de jeunesse : une certaine finale de coupe du monde perdue 7-8 un matin de septembre.

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