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FC Girondins de Bordeaux vs Olympique Lyonnais : après-midi penalty, merci Président !

La victoire lyonnaise a mis du temps à se dessiner. Un pénalty en première période, puis… rien, jusqu’à ce que les entrées de Abily et Hamraoui en seconde période débouchent sur deux buts et un pénalty. Victoire 4 buts à rien : qui a dit que Lyon était l’oubliée des surface de réparation ?
La tendance semble se dessiner, et c’est tant mieux. Les Lyonnaises gagnent toujours, des scores généreux à la clé, mais, depuis quelques matchs, un constat : l’addition aurait pu être moins sévère. Le match contre les Girondines, comptant pour la 15ème journée de championnat, conforte ce sentiment que l’on eut, le 5 février dernier, face à Montpellier : l’hégémonie est indiscutable, mais…
Mais, contre les 5èmes du classement, réduites à 10 pendant plus d’une mi-temps, suite à une main de Delphine Chatelin à la 40ème, les Lyonnaises ont pris un ascendant définitif sur leur adversaire qu’en fin de match, inscrivant trois buts dans le dernier quart d’heure.
Aulas, Eyraud, de Tavernost et les autres
On peut tout imaginer, le flottement de cette fin d’hiver, ces journées de championnat en dent de scie, les absences d’Ada Hegerberg, buteuse incontournable, et Wendie Renard, capitaine et aimant à ballon de corner. On peut y voir des faits sans conséquence, on peut y voir des symptômes plus profonds de l’évolution du football français : les équipes montent en puissance et c’est tant mieux.
Il est savoureux de constater comme parfois certains sujets trouvent un écho particulier grâce aux désormais coutumiers échanges d’amabilités entre présidents de clubs, le plus souvent par comptes Twitter interposés. Les déclarations de Jean-Michel Aulas, répondant à Jacques-Henri Eyraud, au sujet de penalties plus ou moins justifiés, ou encore les lamentations de Nivolas de Tavernost, clamant clémence pour ce simulateur de Malcom.
Contre Bordeaux, l’essentiel fut affaire de pénalty. Ne nous attendons pas à une guéguerre de déclarations, hier après-midi, tout fut bien arbitré, même si le duel épaule contre épaule entre Ghoutia Karchouni et Amel Majri conduisant au second pénalty (84’) de la rencontre pourra être jugé sévère.
Le même film
A ce moment de la partie, les Lyonnaises menaient 2 buts à rien, elles purent se détacher, par trois buts d’écart, sans que cela contrarie le film du match.
C’est un film étrange, d’ailleurs, que ces derniers temps, elles nous rejouent souvent, un peu comme ces rêves récurrents, qui ne connaissent ni début ni fin, seulement un éternel recommencement. Les mêmes ingrédients : mainmise lyonnaise, asphyxie de l’adversaire, qui parvient, parfois et par inadvertance à franchir le rond central, puis vient le temps de la passe à dix, à toi la balle, à toi, à toi et à toi, avec cette ouverture qui ne vient pas, ou qui, trop forcée, atterrit sur une cuisse, un tibia, un crampon. Il faut alors compter sur une étourderie adverse, ou un moment de fébrilité (merci Delphine Chatelin, 40’).
Il faut le dire, hier, ça fonctionnait un peu moyen. Depuis son retour de blessure, Shanice Van de Sanden a laissé au vestiaire celle qu’elle fut durant l’euro dernier, Cascarino est jeune, si jeune, et Amandine Henry ne peut pas tout faire.
Reynald Pedros a opéré les ajustements nécessaires, en remplaçant dès la 57’ Van de Sanden et Cascarino par Abily et Hamraoui. Coaching gagnant.
Une vingtaine de minutes plus tard, Le Sommer reprend victorieusement un coup-franc au sol d’Amel Majri (0-2 77’), Marozsan transforme le deuxième pénalty de la soirée (0-3, 84’), et Le Sommer s’offre un doublé suite à une belle action entre Lucy Bronze et Morgan Brian, qui faisait sa première apparition sous le maillot lyonnais (0-4, 87’).
C’est ainsi que la feuille de match a pu avoir fière allure.
L’esprit léger, le 24 mai
La D1 prend ses quartiers pour quelques temps. Les internationales lyonnaises retrouveront leur sélection, puis ce sera Soyaux le 11 mars, les dernières journées de championnat sans suspens, ces matchs de Coupe de France qu’il faudra enjamber sans trébucher pour arriver, l’esprit léger, au 24 mai, à la finale de la Ligue des Championnes et au terme du match, brandir le trophée, comme l’année dernière, exactement.

Insolite
Top Chef 2021 : les notes de l’épisode 3

C’est mercredi et ce n’est pas ravioli mais Top Chef épisode 3 ! Et nos traditionnelles notes ne vous font pas faux bond !
Ils ont réussi leur semaine
Sarah, Chloé et Mohammed (8) de la brigade rouge se sont qualifiés parce que deux petits mecs n’ont pas voulu écouter une femme. Résultat trop d’huître, pas assez de patate. Reste une pomme de terre armoricaine de la brigade Darroze qui a étonné par ses spaghettis de patate made in Chloé. Un jus un peu trop sur la carcasse mais ça passe.
Baptiste, Pierre et Pauline (10) de la brigade violette ont tout cassé dans cet épisode 3 de Top Chef. Avec leur dessert de pomme de terre, ils ont régalé les chefs Banctel et Vauxion. Mention spéciale pour Pierre et sa bibine dans le shooter de jus de prunes. Un geste aussi osé qu’une chistera contre les Néo-Zed. Et aussi efficace.
C’était bien, mais pas top (Chef)
Arnaud (4) a fait une belle merde. Malheureusement pour lui, Andoni Aduriz n’a pas eu le courage de la manger et l’a recalé sans même déguster. La commande était pourtant claire : des trompe l’oeil qu’on ne veut pas manger. Envoyé en dernière chance par Chef Sarran, sa poire pimentée reçoit de bons compliments de la part des chefs.
« Je suis déconcerté, il semblerait bien que vous ayez chié dans l’assiette » #TopChef pic.twitter.com/FbSXSdqC4y
— Ed Chebest (@platdepolenta) February 24, 2021
Matthias (6) a été choisi par Andoni Aduriz et passe cet épisode 3 de Top Chef. Ses chandelles aux rillettes de maquereaux et chocolat blanc ont fait se consumer le chef basque. On n’oublie pas pour autant qu’il a bâché Charline et a fait foirer le plat de patate de la brigade bleue.
Charline (5) a fait une bougie comme Matthias. Choisie au visuel, sa gourmandise n’a pas surpassé les rillettes de son comparse. Comme Pastore contre Matuidi au PSG : c’est plus soyeux, mais ça ne gagne pas.
Thomas (5) a peut-être fait le visuel de trompe l’œil le plus convaincant avec son cendrier. Le cigare au bord des lèvres d’Andoni Aduriz l’a séduit mais pas assez pour faire oublier le chandelier. La loi Evin en a pris un coup ce soir.
Il quitte l’aventure Top Chef
Matthieu (3) est retourné dans une enfance qu’il a à peine quittée. Son tas de sable a laissé pantois Aduriz. Trop déséquilibré pour passer, mais assez pimenter pour que le Basque s’en souvienne un moment. Sa poire n’a pas ramené sa fraise en dernière chance. Philippe Etchebest perd donc un élément cette semaine.
Football
Football : Le classement de la Ligue 1 2020/2021

FOOTBALL – Découvrez le classement de la Ligue pour la saison 2020/2021. Qui va succéder au Paris Saint-Germain ?
Classement mis à jour le 24/02/2021 à 22h55
# | Clubs | Pts | J | G | N | P | bp. | bc. | diff |
1 | ● LILLE | 58 | 26 | 17 | 7 | 2 | 46 | 16 | +30 |
2 | ● LYON | 55 | 26 | 16 | 7 | 3 | 54 | 24 | +30 |
3 | ● PSG | 54 | 26 | 17 | 3 | 6 | 57 | 17 | +40 |
4 | ● MONACO | 52 | 26 | 16 | 4 | 6 | 54 | 37 | +17 |
5 | ● LENS | 40 | 26 | 11 | 7 | 8 | 37 | 35 | +2 |
6 | ● METZ | 38 | 26 | 10 | 8 | 8 | 31 | 25 | +6 |
7 | ● MARSEILLE | 38 | 25 | 10 | 8 | 7 | 33 | 29 | +4 |
8 | ● RENNES | 38 | 25 | 10 | 8 | 7 | 32 | 28 | +4 |
9 | ● MONTPELLIER | 38 | 26 | 11 | 5 | 10 | 43 | 46 | -3 |
10 | ● ANGERS | 35 | 26 | 10 | 5 | 11 | 30 | 40 | -10 |
11 | ● BORDEAUX | 33 | 26 | 9 | 6 | 11 | 27 | 31 | -4 |
12 | ● BREST | 31 | 26 | 9 | 4 | 13 | 39 | 47 | -8 |
13 | ● REIMS | 30 | 26 | 7 | 9 | 10 | 32 | 34 | -2 |
14 | ● ST-ÉTIENNE | 30 | 26 | 7 | 9 | 10 | 26 | 37 | -11 |
15 | ● STRASBOURG | 29 | 26 | 8 | 5 | 13 | 34 | 40 | -6 |
16 | ● NICE | 29 | 26 | 8 | 5 | 13 | 31 | 38 | -7 |
17 | ● NÎMES | 24 | 26 | 7 | 3 | 16 | 25 | 51 | -26 |
18 | ● NANTES | 23 | 26 | 4 | 11 | 11 | 26 | 41 | -15 |
19 | ● LORIENT | 23 | 26 | 6 | 5 | 15 | 31 | 50 | -19 |
20 | ● DIJON | 15 | 26 | 2 | 9 | 15 | 18 | 40 | -22 |
Football
Calendrier Ligue 1 2020/2021 – 21ème journée : Programme et résultats

FOOTBALL – La Ligue 1 se poursuit avec 10 matchs au programme. Programme et résultats de la 21ème journée.
– JOURNÉE 21 –
VENDREDI 22 JANVIER 2021 | ||
PARIS SAINT-GERMAIN | 4 – 0 | MONTPELLIER HSC |
SAMEDI 23 JANVIER 2021 | ||
RC LENS | 0 – 1 | OGC NICE |
AS MONACO | 3 – 1 | OLYMPIQUE DE MARSEILLE |
DIMANCHE 24 JANVIER 2021 | ||
FC GIRONDINS DE BORDEAUX | 2 – 1 | ANGERS SCO |
DIJON FCO | 1 – 1 | RC STRASBOURG |
FC METZ | 2 – 0 | FC NANTES |
STADE DE REIMS | 1 – 0 | STADE BRESTOIS 29 |
STADE RENNAIS FC | 0 – 1 | LOSC LILLE |
AS SAINT-ÉTIENNE | 0 – 5 | OLYMPIQUE LYONNAIS |
MERCREDI 24 FÉVRIER 2021 | ||
NÎMES OLYMPIQUE | 1 – 0 | FC LORIENT |
Athlétisme
Meeting de Madrid : Grant Holloway bat le record du monde du 60 m haies

ATHLÉTISME – Avec un chrono de 7.29, l’Américain Grant Holloway a battu le record du monde du 60 m haies à l’occasion du meeting de Madrid.
Champion du monde du 110 m haies, Grant Holloway est entré dans l’histoire ce mercredi à Madrid. L’Américain, qui a égalé sa meilleure performance mondiale de l’année dès les séries (7.32), a été royal en finale pour effacer la marque du Britannique Colin Jackson (7.30), datant de 1994. Le record du monde du 110 m haies, détenu par Aries Merritt depuis 2012 (12.80), pourrait bien tomber dès cet été, avec un phénomène comme Holloway qui n’est qu’à 18 centièmes de la marque de son compatriote américain.
Grant Holloway breaks world indoor 60m hurdles record in Madrid #WorldIndoorTour
Stunning hurdling from @Flaamingoo_ to clock 7.29 👏
📰: https://t.co/zCi4oRJwyr pic.twitter.com/1oM4G3DKP2
— World Athletics (@WorldAthletics) February 24, 2021
Culture
Légende du football : Retour sur le documentaire Netflix sur le Roi Pelé

FOOTBALL – Un vent de nostalgie souffle sur le monde du sport en ce moment. En effet, après des documentaires sur Michael Jordan, Kobe Bryant ou, plus récemment, Tony Parker, le football y va aussi de son hommage. Depuis ce mardi 23 février, la plateforme Netflix présente un documentaire de quasiment deux heures sur l’une des plus grandes stars du football : Pelé.
Tous les amateurs de sport, et de football en particulier, connaissent, si ce n’est de nom, Edson Arantes do Nascimento, dit Pelé. Lauréat de trois Coupes du monde avec plus de 1000 buts à son actif, il reste très connu et populaire, notamment au Brésil. Et pourtant, peu de gens l’ont vu évoluer sur un terrain. Retour sur sa vie, sa carrière, son parcours, de la Suède au Mexique, de 1958 à 1970.
Pelé par Pelé
Au gré de sa vie, Pelé se remémore et commente les grands moments de sa carrière. Ce qui a fait de lui une légende et une idole de tout un peuple. En commençant par le chef d’œuvre au Mondial 1958 en Suède à 17 ans, qui le fit connaître aux yeux du monde. Amis, anciens équipiers, journalistes sont également témoins de l’évolution de son phénomène. De celui qui a ramené la première Coupe Jules Rimet au pays et lavé l’affront uruguayen de 1950. D’ailleurs, la victoire de 58 l’a non seulement consacré sportivement, mais a également permis une liesse populaire au pays, permettant d’évoluer et d’être mis sur la carte du monde. La légende était en route.
D’enfant modeste à star du foot, il a évolué en même temps que son pays qui s’est progressivement industrialisé, pendant qu’il faisait les gros titres. Comme si Pelé était celui que tout un peuple attendait pour évoluer et se fédérer. Jusqu’au coup d’état et la dictature mise en place en 1964. Mais pour le Roi, le football et la vie continuaient et il jouait encore et toujours pour Santos, son club historique en se tenant loin des affaires politiques, malgré les sollicitations du pouvoir.
Coupe du monde 1966 = maturité
Avec des images d’archives et témoignages récents, nous pouvons voir son évolution et sa maturité vis-à-vis des actualités. Notamment lors de la Coupe du monde 1966. En effet, il n’aimait pas la pression supplémentaire mise par les supporters brésiliens. Ceux-ci faisaient dédicacer des drapeaux avec l’inscription Triples Champions. D’ailleurs, le Brésil, double champion en titre, quitte la compétition dès le 1er tour avec un Pelé encore blessé. Ce dernier annonce ensuite que ce sera son dernier Mondial, plongeant le pays dans la stupeur, preuve de l’importance du Roi dans la nation. Il est aussi une lueur d’espoir pour tout le peuple pendant les heures sombres de la dictature. Si certains louaient sa neutralité politique, des voix s’élevaient car il ne se servait pas de sa notoriété pour faire évoluer les choses, à la différence d’un Mohamed Ali aux USA qui n’hésitait pas à prendre position, notamment contre la guerre au Vietnam.
Le documentaire revient bien évidemment sur son 1000ème but marqué au Maracana devant Vasco et la liesse populaire qui a suivi. Le Roi se rappelle s’être senti seul pour le penalty. Notamment car tous ses coéquipiers étaient resté en arrière quand il a tiré. La foule envahit le terrain, les images ont fait le tour du monde.
« Pelé », sur Netflix, redécouverte du footballeur, fenêtre sur l’homme ➡️ https://t.co/Wdc3XI6y3M #AFP pic.twitter.com/LvRGEZQbuL
— Agence France-Presse (@afpfr) February 24, 2021
La légende renforcée au Mondial 1970
Ensuite ? il retrouve la Seleçao en vue du Mondial mexicain en 1970. Pour le peuple brésilien comme il aime à le rappeler. Mais tout ne sera pas rose car il sera en conflit avec le sélectionneur. Il se retrouve entre le gouvernement, faisant pression pour qu’il joue, et le sélectionneur qui ne le voulait pas. Ce dernier finit par être écarté et remplacé par un ancien coéquipier de Pelé en 1958 et 1962 : Zagallo. Ce Mondial renforce la légende avec un Pelé encore au-dessus techniquement. En finale contre l’Italie, sa célébration après son but de la tête reste mythique. En se remémorant ses exploits, le roi reste lucide et clairvoyant dans ses souvenirs et nous donne l’impression d’y être, nous aussi. Il boucle la boucle de champion du monde avec un pays en liesse à son retour du Mexique. Comme un symbole, comme une renaissance pour le Brésil, plus forte encore qu’en 1958.
Le documentaire se termine sur les derniers instants du Roi en sélection et dans son club de toujours Santos avant de s’envoler pour le New York Cosmos. La dernière image du documentaire montre Pelé jouant du djembé sur une caisse servant de repose-pied pour cireur de chaussures, comme il l’utilisait avant de devenir une star. Ce documentaire permet de retracer une partie de l’histoire d’un joueur hors norme, l’un des meilleurs de ce sport encore aujourd’hui. Devenu un symbole qui a mis le Brésil sur une carte, il a accompagné son pays vers sa modernisation. Son histoire a permis l’Histoire brésilienne. À voir pour tous les amateurs de foot, de sports, de nostalgie et pour se remémorer le foot des années 60 et 70.
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