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EuroLigue 2022-2023

Final Four EuroLigue : L’AS Monaco monte sur le podium en roulant sur un Barça démobilisé

Maxime Cazenave

Publié le

Final Four EuroLigue L'AS Monaco monte sur le podium en roulant sur un Barça démobilisé
Photo Icon Sport

FINAL FOUR EUROLIGUE 2022-2023 – L’AS Monaco a remporté la petite finale du Final Four d’EuroLigue ce dimanche face au FC Barcelone (78-66), et termine la campagne 2022-2023 en 3e position. Au terme d’un match loin d’être inoubliable, la Roca Team a assuré en dominant tranquillement des Catalans en totale roue libre.

Deux jours après la terrible désillusion subie face à l’Olympiakos, l’AS Monaco devait se remobiliser pour affronter le FC Barcelone, avec pour but la 3e place finale de cette EuroLigue. Comme la Roca Team, les Catalans ont connu une soirée difficile vendredi face au Real, notamment en deuxième période. Ces derniers partaient toutefois favoris, eux qui ont remporté les quatre confrontations entre les deux clubs lors des deux dernières campagnes.

Monaco passe une volée à des Catalans sans mordant

L’ASM débute sur un bon rythme en s’appuyant sur cinq premiers points d’Alpha Diallo. Au milieu d’une ambiance morne en tribunes, les joueurs sont au diapason en proposant des premières minutes d’une piètre qualité. Les Catalans effectuent de nombreuses fautes dont les Monégasques ne profitent pas, à l’image d’un vilain 1/4 en cumulé pour James et Motiejunas sur la ligne. Comme l’avant-veille, la défense de Sasa Obradovic canalise son adversaire, mais est punie de ses rares oublis par des filoches dans le périmètre (12-10). Mais le Barça est extrêmement moribond, et prend un éclat mené par Jordan Loyd. Efficaces sur les transitions et au rebond, les Monégasques finissent le quart-temps en beauté sur un lay-up au buzzer de Matthew Strazel (24-13).

Le Barça réagit enfin timidement suite à un bon passage de Jan Vesely pour enfin trouver des points dans la raquette. Cependant, le match continue à se jouer sur un faux rythme qui avantage une ASM plus sérieuse et appliquée, à l’instar de l’excellente relation entre Elie Okobo et Donta Hall, mais aussi de l’agressivité vers le cercle d’un Strazel surmotivé. L’écart continue d’augmenter alors inexorablement en faveur de la Roca Team, sans que les Catalans ne montrent le moindre signe de révolte (40-23). Transparent dans ce Final Four, Nikola Mirotic stoppe le run monégasque derrière l’arc, sans que cela n’arrange la situation. À la pause, l’ASM est largement en tête (44-28).

L’ASM assure avec un Strazel étincelant

Au retour sur le parquet, l’ASM montre un visage moins rassurant, comme il y a deux jours. Nicolas Laprovittola claque immédiatement cinq points pour relancer le Barça. La défense monégasque se montre hasardeuse et se fait coller un 10-4 en l’espace de trois minutes (48-38). En difficulté pour retrouver son rythme offensif, Monaco se remet en place défensivement pour stopper l’hémorragie, le tout avec un Mike James cloué sur le banc depuis le premier quart, et qui termine le match avec 6 minutes de jeu. Sans forcer ses shoots, Alpha Diallo (10 points, 6 rebonds) mène le scoring, tout en gobant rebond sur rebond, au même titre qu’un Strazel extrêmement précieux. En fin de troisième quart, c’est au tour de Jaron Blossomgame de se signaler en passant un 5-0 à lui tout seul (60-43).

Si James Nnaji profite à deux reprises d’oublis défensifs pour claquer deux énormes dunks, le Barça continue de briller par son cruel manque d’envie. Dominatrice, la Roca Team ne relâche pas ses efforts pour s’offrir une fin de rencontre plutôt tranquille. Impliqué comme jamais par Obradovic, Matthew Strazel (14 points à 5/7 au tir) poursuit sa prestation majuscule en agressant constamment les Catalans, tout en faisant preuve d’une efficacité létale. Pour dépasser les vingt points d’avance, Yoan Makoundou effectue lui son apparition avec un dunk violent (70-49). Tout le monde participe donc à l’orgie dans ce qui se transforme en un long blow-out.

Face à un FC Barcelone totalement démobilisé, l’AS Monaco remporte largement la petite finale 78-66, et termine donc cette campagne de l’EuroLigue sur le podium. Une belle place offerte sur un plateau par des Catalans insipides, mais qui récompense une deuxième saison de haute volée au plus haut niveau européen.

Journaliste/Rédacteur depuis 2012 - Bercé par l’amour des Girondins de Bordeaux, les échecs de Christophe Moreau sur le Tour de France sous l'ère Lance Armstrong et le fade-away létal de Dirk Nowitzki, ma passion dévorante pour le sport a toujours été un pan incontournable de ma vie. Transmettre ma passion à l’écrit a été une transition naturelle. Suiveur assidu de basket et de hockey sur glace, je garde toujours un peu de place pour suivre le cyclisme, le football et le maximum de performances françaises.

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