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Flèche Wallonne : Valverde puissance 6 ?

Ce mercredi, la Belgique est à l’honneur pour la deuxième classique « Ardennaise ». Après un détour par les Pays-Bas et la victoire du Danois Michael Valgren dimanche lors de l’Amstel Gold Race, les puncheurs vont s’en donner à cœur joie dans le final mythique et la montée du Mur de Huy.
Julian Alaphilippe, vingt-et-un ans après Jalabert ?
La 82ème édition de la Flèche Wallonne, longue de 198.5 kilomètres, amènera cette année le peloton de Seraing à Huy. Quadruple tenant du titre et cinq fois vainqueur de l’épreuve, l’Espagnol Alejandro Valverde fera encore une fois office d’épouvantail. Une semaine avant son 38ème anniversaire, ils seront nombreux à vouloir faire tomber le recordman de victoires. Parmi les prétendants, l’Irlandais Dan Martin et le Français Julian Alaphilippe se dégagent clairement. En effet, ils sont les deux dauphins du roi ibérique lors de ses quatre derniers sacres. Ils n’auront qu’une idée en tête : lui prendre la couronne. Le français a semblé être l’un des plus costauds lors de l’Amstel, mais à la différence de Valverde, il a besoin de gagner pour se rassurer, rassurer son équipe et ses supporters. Sera-t-il le prochain tricolore à s’imposer ? La France attend cela depuis Laurent Jalabert, dernier lauréat en 1997.
Alejandro Valverde, prêt à décrocher une sixième Flèche !
Traditionnellement, tout se joue dans le final. Le fameux Mur de Huy, gravit à trois reprises lors de la deuxième partie de la course, long de 1.2 km et présentant des pentes vertigineuses à plus de 20%, permet à lui seul de faire la différence pour s’imposer. L’enjeu sera, pour les favoris, de rester le plus longtemps à l’abri, sans trop se découvrir. Il faudra également être dans les toutes premières positions au pied sous peine de laisser trop de forces pour remonter. L’expérience de Valverde et ses repères sont un avantage énorme. Cependant, il n’est pas invincible et comme Gilbert à l’Amstel Gold Race, le poids des ans peut se faire sentir au moment de se dresser sur les pédales. L’Espagnol a montré qu’il était en forme mais il a manqué de vélocité dimanche pour se débarrasser de ses adversaires. Qu’en sera-t-il tout à l’heure ?
Les outsiders au pied du Mur
Et si finalement ce n’était pas Vincenzo Nibali le plus à même de finir en tête à Huy. Il a prouvé à maintes reprises qu’il était intelligent, qu’il était toujours capable de gagner et il a l’expérience du très haut niveau. Remporter une deuxième grande classique le ferait monter encore plus dans la hiérarchie des plus grands coursiers. Parmi les autres coureurs capables de s’imposer, les Belges Tim Wellens, Tiesj Benoot et Dylan Teuns, mais aussi le Polonais Michal Kwiatkowski, le Français Romain Bardet qui arrive avec des ambitions, le Colombien Sergio Henao, l’Espagnol Ion Izaguirre ou encore Michael Valgren qui s’est libéré aux Pays-Bas. Après six victoires espagnoles depuis 2012, il serait temps de casser cette série. Ils sont nombreux à y croire.