Nous suivre

Football

Football : Une dernière sortie manquée pour les Bleues contre l’Espagne

Sophie Clapier

Publié le

Football Une dernière sortie manquée pour les Bleues contre l'Espagne
Photo Icon Sport

FOOTBALL – Pour son dernier match de l’année, l’équipe de France n’a pas vraiment brillé. Constamment battues dans les intervalles, les Bleues s’inclinent 4-2 contre les championnes du monde espagnoles. Peu rassurant avant les prochaines échéances.

Quoi de mieux pour le dernier match de l’année des Bleues qu’un affrontement contre l’Espagne, championne du monde en titre ? Un défi à la hauteur de l’évènement qui attend l’équipe de France en février prochain : la Ligue des Nations. Ce sont d’ailleurs ces mêmes Espagnoles qui avaient privé les Françaises de leur premier sacre international lors de la dernière édition. Alors, à charge de revanche ? C’est bien évidemment ce qu’on espérait face à une équipe d’Espagne peu en réussite ces derniers temps. Mais ça n’a pas débuté de la meilleure des manières pour l’effectif tricolore.

Une défense française aux abois

Il y avait de l’espace dans la défense tricolore, des espaces à n’en plus finir. Et il n’a fallu aux Espagnoles que 6 minutes pour en profiter. Sur la gauche, Mariona Caldentey envoyait un centre fort dans la surface, Aitana Bonmati trompait Constance Picaud, ce sera le seul tir des 15 premières minutes. De quoi raviver des mauvais souvenirs pour les Bleues. La double ballon d’or avait effectivement déjà ouvert la marque lors de la finale de Ligue des Nations. Il fallait vite se remettre dans le match pour l’équipe de France. Mais il y avait trop de déchets, à l’image d’un contrôle manqué de Clara Mateo, pourtant bien servie dans la surface ibérique. Et finalement, les Françaises ont été une nouvelle fois punies.

Cette fois-ci, c’est Caldentey qui profitait des largesses défensives tricolores, et d’un duel perdu d’Estelle Cascarino, pour servir Pina. Plein axe, l’attaquante du Barça prenait Picaud à contre-pied (23′) et doublait la mise. La frustration se faisait de plus en plus présente alors que Diani se prenait un carton jaune pour une faute loin de l’action en cours mais les Bleues pouvaient remercier Maria Mendez à la pause. Le joli décalage de Kenza Dali pour Vicki Becho suivi du centre puissant de la Lyonnaise surprenait l’Espagnole qui trompait sa gardienne. De quoi relancer la formation de Laurent Bonadei mais face aux buts, le cadre fuyait les Bleues. Dommage, Adriana Nanclares semblait battue sur la tentative de Karchaoui (40′).

Encore des doutes pour l’équipe de France

Ça manquait de mouvement et de soutien autour de la porteuse de balle pour l’équipe de France. Et une nouvelle passe espagnole dans le dos de Thiniba Samoura, en difficulté ce soir, faisait encore mouche. Si Constance Picaud s’était étendue de tout son long sur une lourde frappe d’Abelleira (52′), elle ne pouvait rien en face de Garcia, seule face à elle (60′). Menées désormais 3-1, les Françaises n’ont pas capitulé, Diani réduisant l’écart dix minutes plus tard.



Mais quand ça ne veut pas, ça ne veut pas. Et la malheureuse Kenza Dali se rendait coupable d’une main dans la surface sur un corner espagnol. Caldentey punissait à son tour l’équipe de France, l’Espagne s’échappait de nouveau 4-2. Ce sera le score final de ce dernier match de l’année pour les Bleues malgré les entrées (tardives) de Marie-Antoinette Katoto, Delphine Cascarino ou encore Selma Bacha. Une ultime sortie loin d’être rassurante en vue des prochaines échéances mais des axes de travail évidents.

Journaliste/rédactrice depuis janvier 2016 - Passionnée de sport depuis toujours, j’en ai pratiqué quelques-uns. Judo, football, handball ou encore tennis, je n’ai jamais pu me mettre d’accord sur un en particulier. Mais ça, c’était avant de découvrir le basket, devenu mon sport de prédilection. Les actions NBA, le All-Star Week-end, la fureur des Game 7 pendant les playoffs ou mieux, lors des Finals, this is why we play. Team Spurs T.P, je m’accroche encore à Gregg Popovich (don’t leave !). Team chef Curry, je souhaite qu’il finisse aux Warriors (staaaay !). Non, il n’y a pas qu’eux, des petits nouveaux -et des petites nouvelles évidemment- arrivent chaque jour dans toutes les disciplines et créent de nouveaux exploits. Alors pour les grands événements et compétitions internationales, vive les pulsations 240/minutes et le défibrillateur pas loin, et allez les Bleu(e)s ! C’est sûr, j’aurai plus vu ma vie sur un terrain de sport, mais à défaut d’en faire en haut niveau, je le partage avec vous.

Clique pour commenter

Laisser un commentaire

Vos commentaires sont pris en compte mais ne s'affichent pas actuellement suite à un souci technique.


Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *