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Formule 1 : quels salaires pour les pilotes de F1 en 2018 ?

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Alors que la saison 2018 de Formule 1 va toucher à son terme, signant le 5ème sacre de Lewis Hamilton au championnat du monde, l’arrivée du mercato va permettre à certaines écuries de rebattre les cartes. L’occasion de s’intéresser aux salaires des pilotes de F1, ces chiffres peu connus du grand public.

Une saison s’achève, une autre reprendra fin mars 2019 en Australie. Si pour certains la Formule 1 n’a plus le charme d’antan, les pilotes ont su tirer avantage de l’exposition publicitaire et télévisuelle de leur sport pour augmenter drastiquement leurs revenus (tant automobiles que commerciaux) et atteindre ceux des plus grands sportifs du monde. En démontre le salaire des pilotes sur la grille en 2018.

Salaires des pilotes de F1 en 2018 – Dicodusport

Cependant, ces chiffres sont à prendre avec des pincettes. Mis à part pour Hamilton, Vettel et Alonso – dont les salaires ont été dévoilés dans le classement annuel des 100 sportifs les mieux rémunérés de Forbes – ceux annoncés par TSM SPORTZ en début de saison ne sont pas forcément fiables. Pourtant bien renseigné sur le sujet, TSM SPORTZ n’annonce pas les mêmes salaires que Forbes et est contesté par Auto Moto Magazine et F1i Magazine.

La raison ?

Si les budgets des écuries peuvent fuiter dans les médias spécialisés, le salaire des pilotes est un secret bien gardé du paddock. Le meilleur exemple est celui de Kimi Räikkönen (remplacé par Charles Leclerc l’an prochain) chez Ferrari. Le salaire d’« Iceman », estimé à 40 millions de dollars en 2018 était de 7 millions en 2017… Cela peut s’expliquer par la prise en compte des différents bonus liés aux performances des pilotes durant la saison, la multitude de clauses dans leurs contrats et, pour certains, la présence de revenus publicitaires. A noter qu’en 2018, les revenus publicitaires de Lewis Hamilton atteignaient 9 millions de dollars contre seulement 300 000 pour Sebastian Vettel.

A la fluctuation des salaires annoncés, il faut ajouter la part qu’ils représentent dans le budget des écuries et la variété de primes qu’elles reçoivent de la Formula One Management (FOM) au cours de la saison. Ces primes sont basées sur les frais d’inscription payés par les promoteurs, les droits de diffusion TV, la publicité sur les circuits et dans d’autres domaines. Elles sont de l’ordre de 68% du revenu total annoncé plus tôt, soit près de 950 millions de dollars (722 millions de livres) au terme de la saison 2017. Elles bousculent l’estimation faite du salaire des pilotes.

Revenus versés par la FOM aux écuries en 2017 – msports.fr

L’évolution

Elle a eu lieu au milieu des années 90 jusqu’en 2001, en plein règne de Michael Schumacher, atteignant les montants stratosphériques que nous connaissons aujourd’hui. Au début des années 1990, Alain Prost et Ayrton Senna, tous deux triples champions du monde, ne cumulaient pas à plus de 12 millions de dollars par an. Avec sa récente prolongation de contrat jusqu’en 2020, Lewis Hamilton émargera la saison prochaine à près de 45 millions d’euros par an (52,5 millions de dollars), tout cela hors revenus publicitaires, ce qui en ferait l’un des sportifs les mieux payés du monde.

Nul doute qu’avec les chiffres annoncés durant ce mercato, rares encore seront les médias à se prononcer sur les revenus des pilotes dans la catégorie reine du sport automobile.

Benjamin Douarre

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