Nous suivre

Cyclisme sur route 2024

Grand Prix de Fourmies 2024 : Arvid de Kleijn remporte l’épreuve avec une facilité déconcertante

Maxime Cazenave

Publié le

Grand Prix de Fourmies 2024 : Arvid De Kleijn remporte l'épreuve avec une facilité déconcertante
Photo Icon Sport

GRAND PRIX DE FOURMIES 2024 – Arvid de Kleijn s’est imposé sur la 91e édition du GP Fourmies. Au terme d’un final animé, le sprinteur de la Tudor Pro Cycling a récompensé l’excellent boulot réalisé par son équipe pour le déposer à 250 mètres de la ligne.

Un an après la victoire de Tim Merlier, le Grand Prix de Fourmies se disputait ce dimanche 8 septembre, avec comme toujours un tracé avantageux pour les grosses cuisses autour de Fourmies. Les 195 kilomètres autour de la cité nordiste sont essentiellement plats, et agrémentés par plusieurs très courtes difficultés (moins de 1km), histoire de chauffer tout le monde avant le sprint massif attendu.

La course s’emballe à cinquante kilomètres de l’arrivée

Si le plateau était moins relevé cette année, au lendemain d’une édition 2023 marquée par les présences conjointes de Merlier et van der Poel, la course semblait donc plus ouverte que jamais. De plus, la bataille pour la coupe de France ayant été bouleversée suite à la fin de saison prématurée du leader, Benoît Cosnefroy, des coureurs pouvaient avoir un beau coup à jouer en cas de belle place. En début d’étape, une échappée va finalement se former avec seulement trois coureurs : Clément Braz Afonso (CIC U Nantes Atlantique), Jérémy Leveau (Van Rysel Roubaix Métropole) et Jasper Dejaegher (Team Flanders Baloise). Ce trio n’aura naturellement aucune chance, étant contrôlé toute la journée, à distance raisonnable, par un peloton déterminé à aller au sprint.



Alors que l’écart fond, un groupe de cinq va faire le jump avant d’être rapidement repris. Résultat, plus aucun coureur n’est à l’avant, et de nombreuses équipes dynamitent le tout en multipliant les offensives. À quarante bornes de l’arrivée, la course est totalement débridée, et le peloton peine à filtrer tout ce beau monde. Finalement, un quintette de qualité parvient à s’extirper : Jordan Labrosse, Gianluca Pollefliet (Decathlon AG2R La mondiale), Anthony Turgis (TotalEnergies), Olivier Gac (Groupama-FDJ), Simon Dehairs (Alpecin-Deceuninck). Suite à un moment de flottement, le peloton va alors s’organiser, et les grosses écuries se mettent en place.



Arvid de Kleijn dompte la concurrence

Un véritable bras de fer est alors engagé, et le peloton peine à revenir. Les quelques bosses émaillant le parcours créent de micro cassures, et entravent la poursuite. A l’avant, le duo Decathlon AG2R La Mondiale fait le forcing, et Dehairs est largué. Seulement, cet effort se révèlera vain. Avec une poignée de secondes d’avance pour entamer l’ultime tour de 10,6km, leur marge est insuffisante. La formation Arkéa B&B Hotels va faire la jonction dans une bosse avant que la Uno-X ne reprenne la barre.

Un léger ralentissement permet aux sprinteurs mal placés de revenir en tête, mais également à Dries De Bondt (Decathlon AG2R La Mondiale) à cinq kilomètres de la ligne. À défaut d’espérer la victoire, le Belge fatigue des équipiers déjà cuits après une journée rapide. Après des tentatives timides de Jean-Louis Le Ny et Andrea Mifsud pour la Nice Métropole Côte d’Azur, Decathlon AG2R La Mondiale en remet une couche à deux bornes !

Mais l’inévitable aura bien lieu. La Tudor Pro Cycling prend le contrôle des opérations au kilomètre pour emmener Arvid de Kleijn. Lancé sur un plateau, le Néerlandais va mettre la balle au fond en l’emportant avec une facilité impressionnante. Deuxième, Gerben Thijssen (Intermarché-Wanty) est repoussé à plus d’un vélo, tandis que Soren Waerenskjold (Uno-X) complète le podium du jour. Premier Français, Hugo Page (Intermarché-Wanty) s’empare de la 5e place.

Journaliste/Rédacteur depuis 2012 - Bercé par l’amour des Girondins de Bordeaux, les échecs de Christophe Moreau sur le Tour de France sous l'ère Lance Armstrong et le fade-away létal de Dirk Nowitzki, ma passion dévorante pour le sport a toujours été un pan incontournable de ma vie. Transmettre ma passion à l’écrit a été une transition naturelle. Suiveur assidu de basket et de hockey sur glace, je garde toujours un peu de place pour suivre le cyclisme, le football et le maximum de performances françaises.

Clique pour commenter

Laisser un commentaire

Vos commentaires sont pris en compte mais ne s'affichent pas actuellement suite à un souci technique.


Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *