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Cyclisme sur route 2025

Grand Prix La Marseillaise 2025 : Valentin Ferron crée la surprise dans un final inattendu

Maxime Cazenave

Publié le

Grand Prix La Marseillaise 2025 Valentin Ferron crée la surprise dans un final inattendu
Photo Icon Sport

GRAND PRIX LA MARSEILLAISE 2025 – Valentin Ferron (Cofidis) s’est imposé ce dimanche à Marseille. Le coureur a remporté un sprint débridé qui s’est dessiné dans le dernier kilomètre en coiffant au poteau le surprenant Vincent Van Hemelen. Paul Seixas, Kévin Vauquelin et Axel Laurance auront laissé passer leur chance en se regardant dans le final.

Le Grand Prix de la Marseillaise ouvrait ce dimanche le calendrier des courses référencées en France. Un an après sa victoire, Kevin Geniets remettait en jeu son titre avec une équipe Groupama-FDJ ambitieuse, et qui souhaitait frapper à nouveau fort d’emblée.

Seixas, Laurance, Vauquelin…les jeunes français en force sur la route des Crêtes

L’entame de course va être particulièrement animée puisqu’il faudra patienter plusieurs dizaines de kilomètres avant qu’une échappée parvienne enfin à prendre la poudre d’escampette. Rayan Boulahoite (TotalEnergies), Baptiste Veistroffer (Lotto), Michiel Lambrecht (Wagner Bazin WB), Morne Van Niekerk (St-Michel-Preference Home-Auber 93) et Kenny Molly (Van Rysel-Roubaix) vont bénéficier de l’aval du peloton pour prendre de la marge, et former l’échappée du jour. Ce quintet ne disposera jamais de plus de trois minutes d’avance, et verra Rémi Cavagna (Groupama-FDJ) partir en chasse-patate, avec le jeune Oscar Chamberlain (Decathlon AG2R La Mondiale) collé dans son sillage. Cela ne sera qu’un coup d’épée dans l’eau qui aura duré près de 30 bornes. Cela aura seulement le mérite d’animer la course pour emmener gentiment vers la partie finale, et l’ascension de la redoutée route des Crêtes (4,1km à 7,6%).

Avant d’aborder l’ascension, les formations World Tour prennent le contrôle du peloton, et fondent sur l’échappée en un clin d’œil. Boulahoite sera alors l’ultime rescapé de ce groupe a être repris. La Groupama-FDJ a décidé de passer à l’action et imprime un tempo d’enfer dans les premières pentes. Mais cela n’empêche pas plusieurs attaques. Axel Laurance (Ineos Grenadiers) va se détacher, accompagné par Kévin Vauquelin (Arkea-B&B Hotels) mais également le néophyte Paul Seixas (Decathlon AG2R La Mondiale). Du haut de ses 18 ans, celui qui a roulé sur le circuit juniors regarde droit dans les yeux les cadors présents sur l’épreuve marseillaise avec une facilité déconcertante.

Le quatuor de tête se saborde, Valentin Ferron en profite

Revenu de l’arrière avec Timo Kielich (Alpecin Deceuninck), Joshua Tarling (Ineos Grenadiers) va se sacrifier pour permettre à ce petit groupe de résister à un peloton emmené successivement par la Groupama-FDJ et la Cofidis. Dans la Gineste, ces hommes vont se relayer pour préserver leur avance avant que Kévin Vauquelin envoie plusieurs banderilles, sans réussir à se détacher. Le groupe commence progressivement à se désorganiser tout en se regardant. Relégué à plus de 40 secondes, le peloton mené par la Groupama-FDJ et la Cofidis va grappiller seconde par seconde, ce qui va donner des idées aux équipes battues à l’arrière. Au même moment, Vauquelin repart à l’offensive, et se détache réellement cette fois. Toutefois, son avance reste fragile, et il se fait encore reprendre dans la descente par ses compagnons d’échappée.

Les quatre hommes vont alors se regarder de longues secondes, permettant un retour totalement improbable du peloton ! C’est donc un sprint massif qui va couronner un vainqueur. À l’issue d’un emballage totalement décousu, c’est finalement Valentin Ferron (Cofidis) qui va rafler la mise, coiffant au poteau Vincent Van Hemelen (Flanders-Baloise), et Francisco Galvan (Kern Pharma). Débarqué de TotalEnergies cet hiver, Ferron ouvre donc son palmarès avec la Cofidis. Malgré tous ses efforts, Paul Seixas décroche lui une impressionnante 5e place pour sa première course professionnel, et a pris date pour la suite. Axel Laurance prend lui la 8e place.

Journaliste/Rédacteur depuis 2012 - Bercé par l’amour des Girondins de Bordeaux, les échecs de Christophe Moreau sur le Tour de France sous l'ère Lance Armstrong et le fade-away létal de Dirk Nowitzki, ma passion dévorante pour le sport a toujours été un pan incontournable de ma vie. Transmettre ma passion à l’écrit a été une transition naturelle. Suiveur assidu de basket et de hockey sur glace, je garde toujours un peu de place pour suivre le cyclisme, le football et le maximum de performances françaises.

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