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Handball JO 2024 : Les Bleus éliminés après prolongations contre l’Allemagne

Etienne Goursaud

Publié le

Handball JO 2024 Les Bleus éliminés après prolongations contre l'Allemagne
Photo Icon Sport

HANDBALL JO 2024 – La France est déchue de son titre, battue dans un match au couteau contre l’Allemagne, après prolongations (35-34). Alors qu’ils menaient à six secondes de la fin, les Bleus se sont fait rejoindre. Avant de craquer dans la prolongation. 

La meilleure mi-temps des Bleus du tournoi

Pourtant, tout avait si bien commencé. Disparue durant la majeure partie du premier tour, on a retrouvé l’équipe de France masculine de handball. Celle qui nous a fait tant vibrer depuis maintenant 16 ans. Et qui marque des buts, 17 pour être précis. La première action du match a donné le ton. Une première bonne défense des Bleus, un premier but d’Elohim Prandi. Et même si les Allemands semblent prendre un premier avantage (2-4, 5e), ils encaissent tout de suite un 3-0. Dans les cages tricolores, le mur Vincent Gérard. Le portier Français a fait une première mi-temps de très haut-niveau (5/10 après 10 minutes et 12/26 à la mi-temps). Offensivement, les Bleus sont également à la fête.

Les pivots sont bien touchés, avec quatre des huit premiers buts. Et le score gonfle, avec onze buts dans le premier quart d’heure. Et un Andreas Wolf à la peine (0/9) obligé de céder sa place à David Spaeth, dans les cages allemandes. Un remplaçant de qualité qui effectuera sept parades en 14 tirs subis. C’est ce qui explique cet écart de trois buts à la pause. Qui aurait clairement pu être plus grand. Avec un Dika Mem en réussite, à 5/6 au tir dans le premier acte. Les Bleus se récompensent aussi de leurs bonnes défenses, avec quelques buts rapides. Ils vont compter par deux fois deux buts d’avance (16-11, 24e et 17-12, 27e). Avant de coincer un peu, avec quelques mauvais choix, dans les trois dernières minutes. Trois buts, comme pour les Françaises, la veille contre les Allemandes. Un signe ? Malheureusement non



L’Allemagne égalise au buzzer

Pourtant, comme pour les femmes, les Bleus enquillent deux buts coup sur coup. Et même trois en 100 secondes, pour s’envoler (20-14, 32e). Mais, avec quelques approximations, les Allemands reviennent à deux buts (21-19, 35e). Dont deux buts sur une cage vide. La France a payé cher l’exclusion temporaire évitable d’Hugo Descat. Et la réussite fuit les Français, qui commencent à perdre des ballons et rater des tirs. Heureusement, Vincent Gérard poursuit son festival dans les cages françaises, avec quatre parades en dix minutes (et un 3/3 sur penalty). Cela permet d’endiguer l’hémorragie, mais les Bleus sont en échec. Tous les buts sont marqués au forceps. Avec deux buts marqués en huit minutes. Sebastian Heymann enquille les buts, depuis son entrée (24-22, 44e). Mais c’est bien l’Allemagne qui grappille inexorablement, après avoir laissé passer l’orage.



Et reviennent à hauteur (25-25, 48e). Les Bleus, retombés à 60 % de réussite au tir, sont en plein naufrage. Heureusement que Vincent Gérard enchaîne deux grosses parades. Mais rien n’endigue les problèmes des Bleus. Qui donnent le bâton pour se faire battre. Et insistent trop, comme souvent, sur la base arrière. Heureusement, Dika Mem est très solide, comme depuis le début de ces JO. Les deux équipes se craignent et toutes les attaques placées sont poussives, de la part des deux équipes.

Mais celles des Allemandes encore plus. A 2:30 de la fin, la France a un filet d’air d’avance (28-26, 58e). Et les Allemands passent à 7 contre 6 en cette fin de match, comme l’ont fait les femmes la veille. Et reviennent à un but. Mais Dika Mem marque un 10e but de folie. Mais c’est lui qui perdra le ballon à 6 secondes de la fin qui amène l’égalisation allemande.

Le dernier mot des Allemands

Premier miracle pour la France. Qui a joué deux minutes en infériorité en début de première période de prolongation, c’est qu’elle est à égalité (32-32). Et les Allemands négocient mal certains ballons. Les deux équipes, comme dans le second acte, peinent à prendre l’initiative. Les attaques vont souvent jusqu’au bord du refus de jeu. Mais Elohim Prandi écope d’une exclusion temporaire, qui va laisser les siens en infériorité numérique quasiment jusqu’à la fin de ce match. L’Allemagne passe devant (33-34, 68e). Et on y croit encore quand la France égalise à 15 secondes de la fin. Mais sur le coup d’envoi, Renars Uscins crucifie tout Pierre Mauroy. Les Bleus abandonnent la couronne olympique. Pour la dernière de Nikola Karabatic. Triste fin, pour une légende du sport français.

 

 

Journaliste et amoureux de sport. Ancien footballeur reconverti athlète quand ses muscles le laissent tranquille. Elevé à la sauce des exploits de Thomas Voeckler en 2004, du dernier essai de légende de Eunice Barber à la longueur lors des championnats du monde d'athlétisme de 2003 mais aussi Zidane, Omeyer et Titou Lamaison.

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