Handball : Les Bleues doublent la mise contre l’Allemagne

HANDBALL – Timides dans le premier acte, les Bleues se sont réveillées en seconde période pour éteindre progressivement l’Allemagne. Malgré le sursaut d’orgueil des Allemandes dans les dernières minutes, l’équipe de France s’impose d’un rien 30-29. De quoi apporter quelques satisfactions à Sébastien Gardillou pour cette équipe tricolore mélangeant jeunesse et expérience.

Deux jours après un match remporté au forceps en Allemagne, les Bleues retrouvaient cette même équipe, à la maison cette fois, afin de continuer le développement de la relève pendant le repos de certaines cadres. Laura Glauser, qui a pris le capitanat en l’absence d’Estelle Nze Minko, n’avait pas foulé le parquet lors du déplacement mais était bien sur celui de Besançon pour débuter cette rencontre.

L’équipe de France court après le score

La portière tricolore s’est rapidement mise en évidence sur un jet de 7 m tenté par Alina Grijseels. Mais c’est davantage le jeu placé qui manquait de tranchant du côté des Bleues, serrées de près par la défense allemande. Nicole Roth n’avait pas grand-chose à envier à la gardienne française et montait progressivement en régime, permettant à l’Allemagne de conserver un break d’avance lorsque l’équipe de France était sur le point d’égaliser (9-11). Ou encore lorsque Manon Errard se présentait face à elle pour prendre l’avantage (13-13). Des occasions manquées et un peu de précipitation parfois qui n’ont pas permis aux Bleues de mener une seule fois dans le premier acte. Sans jamais avoir la tête sous l’eau non plus.

MI-TEMPS 🇫🇷13-14🇩🇪
C’est très serré à Besançon ! Les BLEUES et les Allemandes se rendent coups pour coups ⚔️
Avantage à l’Allemagne mais rien n’est joué.
ALLEZ LES BLEUES ! 🇫🇷🔥#BleuetFier pic.twitter.com/gQshxCchfu

— Equipes de France de Handball (@FRAHandball) March 8, 2025

 Les Bleues résistent au retour des Allemandes

Les deux équipes ont continué à se rendre les coups. Mais le score a rapidement basculé en faveur des Françaises dans le sillage d’une Lucie Granier au four et au moulin, capable de trouver la faille sur son aile dans les plus petits espaces (16-15). Wajocka reprenait confiance côté opposé, conservant les deux petites longueurs d’avance instaurées par Laura Flippes quelques secondes plus tôt (21-19). Cette dernière se régalait ensuite d’un kung fu conclu par Clarisse Mairot, augmentant le différentiel à +3.

Les voyants étaient au vert pour les Bleues. Malgré le temps mort allemand, la machine tricolore ne se bridait pas. Un touchdown de Suzanne Wajocka, un block d’Orlane Kanor, les passes caviar de Léna Grandveau, la marge augmentait ainsi à +4. Laura Glauser calmait un peu plus les visiteuses pour un retour express face à Grijseels à 7 m. Malgré un dernier baroud d’honneur des Allemandes, Lucie Granier, future joueuse du match avec son 6/6, entérinait leurs ultimes espoirs d’un lob bien senti à une minute du terme. Avec quelques secondes au chrono pour égaliser, Nina Engel envoyait sa tentative hors des cadres, actant le doublé pour l’équipe de France. Encore une fois de peu (30-29). Une victoire bienvenue cependant pour cette équipe tricolore bien remaniée.

Mérité !
Bravo Lucie Granier, MVP de ce match 💪 #FRAALL pic.twitter.com/G3RJ2E6T89

— Esprit Handball Caisse d’Epargne (@EspritHandball) March 8, 2025

Journaliste/rédactrice depuis janvier 2016 - Passionnée de sport depuis toujours, j’en ai pratiqué quelques-uns. Judo, football, handball ou encore tennis, je n’ai jamais pu me mettre d’accord sur un en particulier. Mais ça, c’était avant de découvrir le basket, devenu mon sport de prédilection. Les actions NBA, le All-Star Week-end, la fureur des Game 7 pendant les playoffs ou mieux, lors des Finals, this is why we play. Team Spurs T.P, je m’accroche encore à Gregg Popovich (don’t leave !). Team chef Curry, je souhaite qu’il finisse aux Warriors (staaaay !). Non, il n’y a pas qu’eux, des petits nouveaux -et des petites nouvelles évidemment- arrivent chaque jour dans toutes les disciplines et créent de nouveaux exploits. Alors pour les grands événements et compétitions internationales, vive les pulsations 240/minutes et le défibrillateur pas loin, et allez les Bleu(e)s ! C’est sûr, j’aurai plus vu ma vie sur un terrain de sport, mais à défaut d’en faire en haut niveau, je le partage avec vous.