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Handball Ligue des Champions (F) : Un de chute pour Brest face à Györ

Etienne Goursaud

Publié le

Handball Ligue des Champions (F) Un de chute pour Brest face à Györ
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HANDBALL LIGUE DES CHAMPIONS (F) – Au terme d’un match disputé, Brest a été battu pour la première fois de la saison face à Györ (34-35). Après un premier acte longtemps compliqué et une reprise délicate, les Brestoises ont failli réussir un exploit, revenant à égalité à deux minutes du terme

Il y a à la fois des certitudes et des regrets pour les Brestoises ce dimanche après-midi. Des certitudes, car après la victoire contre Esbjerg, lors de la 3e journée de la Ligue des Champions, le Brest Bretagne Handball a encore prouvé qu’il était au niveau des cadors européennes. Des regrets, car c’est à la fin du bal qu’on paye les musiciens et le BBH reste bredouille contre Györ (33-34). Au terme d’un scénario rocambolesque, encore une fois. Mais où les erreurs ont été payées cash. Dans un match qui était à la portée des coéquipières d’une Anna Vyakhireva, qui est un peu passée à côté. C’est assez rare pour être souligné.

Un premier acte qui a pesé trop lourd

Györ a rappelé à Brest qu’elle était une très grande équipe dans ce premier acte. En imposant un rythme absolument fou. Pourtant, le meilleur départ est pour les Brestoises, avec une bonne défense dans les premières minutes (3-0, 3e). Une défense qui va ensuite totalement exploser sous les coups de butoir. Il faut dire que ce qu’on a vu est tout simplement hallucinant. À peine le ballon perdu pour le BBH que les Hongroises étaient déjà de l’autre côté du terrain, pour punir les locales. Notamment avec une Estelle Nze Minko létale en contre-attaque (quatre buts dans le premier acte).

L’écart s’est creusé petit à petit, après une résistance brestoise (7-7, 12e). Jusqu’à monter à sept buts en faveur des visiteuses (12-19, 26e). Hatadou Sako, ancienne messine désireuse de jouer un mauvais tour à ses anciennes rivales, fait les arrêts qu’il faut, alors que Katharina Filter est en difficulté. Mais les Brestoises vont réussir à se ressaisir et stopper l’hémorragie. Et basculer avec seulement trois buts de retard (17-20). Mais les vingt buts encaissés font mal, laissant pour la deuxième fois de la saison quelques fissures dans l’édifice brestois. Et si Pauletta Foppa (six buts dans le premier acte) et Clarisse Mairot sont dans la bonne cadence, ce n’est pas le cas de toutes les Brestoises.

Brest échoue tout proche du but

Et si contre Esbjerg, les Brestoises ont su réaliser une grande deuxième mi-temps pour renverser les Danoises, il n’y aura pas de deuxième miracle à domicile. Après une nouvelle période délicate (19-25, 36e), Raphaëlle Tervel est déjà obligée de poser un temps mort. Passage au jet à sept en attaque pour le BBH. Un temps mort encore une fois profitable à ses joueuses qui reviennent et infligent un 3-0 aux Hongroises (22-25, 38e). Et avec 53 buts en 46 minutes, le rythme fou du match se poursuit entre les deux équipes. Malgré deux gardiennes qui font le travail. Floriane André est alors à 6/19 (31.6 %). Mais Sandra Toft, entrée en jeu dans le second acte, fait aussi des misères à ses anciennes coéquipières, avec près de 38.5 % d’arrêts.



Mais ce boulet au pied de cette première période et du début de la seconde, les Brestoises vont le trainer jusqu’au bout de la partie. Et qu’il pèse lourd quand on fait le bilan de la partie. Et pourtant, elles sont à la hauteur du rendez-vous et du choc (29-31, 53e). Et les seconds ballons restent à l’avantage de Györ, malgré une Floriane André qui monte encore en régime. L’exclusion temporaire de Pauletta Foppa (56:31) ne semble pas affecter les Brestoises. Clarisse Mairot, 22 ans, égalise et inscrit son 11e but (32-32, 58e). Mais Coralie Lassource, en plus de rater un tir en bonne position, écope d’une exclusion à son tour, pour un tir à la tête de la gardienne danoise. Et Györ scelle finalement le match. Cruel pour les Bretonnes.

Journaliste et amoureux de sport. Ancien footballeur reconverti athlète quand ses muscles le laissent tranquille. Elevé à la sauce des exploits de Thomas Voeckler en 2004, du dernier essai de légende de Eunice Barber à la longueur lors des championnats du monde d'athlétisme de 2003 mais aussi Zidane, Omeyer et Titou Lamaison.

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