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Handball Ligue des Champions (H) : Le PSG fait le job à Berlin

Etienne Goursaud

Publié le

Handball Ligue des Champions (H) : Le PSG fait le job à Berlin
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LIGUE DES CHAMPIONS DE HANDBALL – Dans un match très spectaculaire, le PSG a pris le meilleur sur Berlin (38-40). Jamais décrochés dans le premier acte, les Parisiens ont fait plier les Allemands dans la seconde mi-temps. Et creusent déjà l’écart en vue d’une qualification à minima en 8e de finale de la compétition.

Mine de rien, le PSG Handball a frappé un grand coup ce jeudi soir, dans un match très spectaculaire contre Berlin. Quarante buts marqués, on ne voit pas cela tous les jours. Tout comme le fait de gagner en encaissant 38 buts. Mais peu importe ces chiffres, le seul qui importe les Parisiens, ce sont les 8 points d’avance sur le 7e et premier non qualifié pour les 8e de finale. Et avec un bilan de cinq victoires et une défaite, Paris reste dans la course aux deux premières places, qualificatives directement en quart de finale de la compétition. C’est loin d’être parfait, mais en déplacement, ce PSG a été costaud et constant.

40 buts dans le premier acte

Deux équipes qui marquent beaucoup de buts (157 pour Berlin, 156 pour Paris en cinq matchs) et qui en encaissent aussi beaucoup (145 pour Berlin et 155 pour Paris). On pouvait s’attendre à un début de match enlevé. On a carrément eu le droit à une orgie de but. 40 en 30 minutes, des bases stratosphériques. Autant le dire, les défenses, en cette période de vacances scolaires, étaient aux abonnés absents. De la première à la 30e minute. Ce qui est intéressant, c’est que le PSG a tenu le rythme endiablé mis par Berlin. Et pourtant, c’était bien mal engagé dans ce premier acte, où les Parisiens pliaient rapidement sur les coups de butoirs adverses (3-0, 3e). Et malgré un Jannick Green qui a bien limité la casse dans les cages, dans ce premier acte (8/28). Sentant le danger, Raúl González a pris un temps mort bien senti.

Et les débats se sont équilibrés, avec deux équipes qui ne se sont pas quittées (9-9, 14e, 15-15, 22e, 19-19, 30e). Les Berlinois ont profité d’un secteur central parisien plus que défaillant, incarné par un Luka Karabatic décidément en souffrance en ce début de saison (et qui écopera d’un rouge dans le second acte). Mais les Parisiens ont su répondre avec leur base arrière et un Luc Steins très performant (cinq buts dans le premier acte, co-meilleur buteur avec Mathias Gidsel). Et il fallait bien cela pour tenir le rythme. Et si Berlin croit prendre l’avantage à dix secondes du terme (20-19), d’une patate de forain, Elohim Prandi, qui a mis 10 minutes à se mettre en route, rappelle toutes ses qualités loin du but adverse. Et Dejan Milosavljev n’a pu que constater les dégâts. Au moins, on ne s’est pas ennuyé dans ce premier acte, à défaut de trouver un PSG rassurant.

Elohim Prandi énorme dans le second acte

Une première mi-temps endiablée, pas de raison que cela ne continue pas dans le second acte. Quatre buts en deux minutes, afin de remettre dans le bain ceux qui se seraient dispersés à la mi-temps. Il ne faudra que 43 minutes à Paris pour inscrire son 30e but (29-30, 44e). Vous avez bien calculé, 10 buts en 13 minutes. Et petit à petit, les Parisiens prennent l’ascendant. Un premier +2 (24-26, 39e). Et un second (29-31, 45e). Seul point noir, le nombre de jets de 7 mètres concédés (5 en 45 minutes). Petit à petit, Berlin s’essouffle après son rythme infernal. Et le PSG commence à récupérer des ballons qui sont convertis en buts. Et si les Berlinois reviennent un peu de nulle part (32-32, 50e), c’est pour mieux s’effriter.



Le PSG et ses 74 % de réussite au tir ont fini par faire plier son adversaire. Avec en tête de gondole un Elohim Prandi gigantesque dans le second acte. Tirs de loin, ballons lâchés, l’arrière gauche français a écœuré les tireurs adverses. Avec un 6/6 dans le second acte. Il termine 2e meilleur buteur du match, avec neuf buts. Mais c’est Kamil Syprzak qui scelle le match à 55 secondes du terme (36-39). Le 8e but du pivot parisien… Comme Yahia Fathy Omar. Le PSG a pu compter sur ses individualités. Mais aura eu le mérite de ne jamais flancher. Endiguant les retours berlinois dans le second acte, après n’avoir rien lâché dans le premier. C’est comme ça que peut se construire quelque chose d’intéressant pour les Parisiens.

Journaliste et amoureux de sport. Ancien footballeur reconverti athlète quand ses muscles le laissent tranquille. Elevé à la sauce des exploits de Thomas Voeckler en 2004, du dernier essai de légende de Eunice Barber à la longueur lors des championnats du monde d'athlétisme de 2003 mais aussi Zidane, Omeyer et Titou Lamaison.

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