Handball Ligue des Champions (H) : Le PSG prend une option à Szeged

LIGUE DES CHAMPIONS MASCULINE DE HANDBALL – Solide, notamment dans le 2ème acte, le PSG s’offre Szeged en Hongrie (30-31). Un succès dans la double confrontation qui permet aux Parisiens de prendre une option pour les quarts de finale.

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Rien ne fut simple pour le PSG, comme souvent avec les Parisiens en Ligue des Champions. Mais ils prennent une option en vue des quarts de finale de la compétition, en dominant ce jeudi soir Szeged. Dans un match qui aurait pu tourner mieux, au vu de l’avantage de quatre buts des Parisiens, à l’amorce des dix dernières minutes du match. Mais cela reste une victoire en déplacement, d’un but certes, mais qui place le PSG. Mais il restera 60 minutes à valider à Pierre de Coubertin. Paris se doit d’être sérieux, comme il l’a globalement été en Hongrie.

Victoire Parisienne en Hongrie ! 👏

Victoire parisienne en Hongrie ! , nos 🔴🔵 s’imposent d’une longueur face à Szeged et prennent une option avant le match retour à Coubertin jeudi prochain ! #SZEPSG pic.twitter.com/DL0zGKZJva

— PSG Handball (@psghand) March 27, 2025

Le PSG en tête sans tuer le match

On a senti la tension en ce début de match. Les deux équipes savent qu’elles ne doivent pas se rater. Ce n’est pas une surprise de voir un début de match assez fermé (2-2, 8e). Du côté de Paris, le pivot Kamil Syprzak est précieux en début de match (deux buts, deux jets de sept mètres provoqués en 12 minutes) et cinq buts au total du premier acte. Le show continuera sur l’ensemble du match. Malheureusement, malgré une base arrière du PSG qui met en difficulté les Hongrois, avec de beaux croisés, la réussite n’est pas totalement au rendez-vous (7/12 aux tirs après 16 minutes de jeu).

À l’image de l’international français Elohim Prandi, qui ne trouve pas la clé dans ce premier acte, bloqué à 1/4. Des échecs, notamment sur des ballons de +2, qui auraient pu faire du bien. Mais cette équipe du PSG ne baisse pas les bras, gère correctement ses temps faibles et fait la course en tête. Globalement solide en défense, même si Jannick Green aura été à la peine, dans les cages (3/17 dans le premier acte). Sans parvenir à se détacher, malgré un mini break (12-14, 27e), ils ne possèdent qu’un but d’avance à la pause.

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Le PSG en tête sans tuer la double confrontation

Un premier acte accroché, pas de raison que les deux équipes relâchent la pression dans le second acte. Deux formations qui se rendent coup pour coup dans un match très disputé (20-20, 41e). Disputé et engagé, avec sept exclusions temporaires au total à ce moment de la partie. Le tournant du match, c’est Andreas Palicka bonne rentrée dans les cages parisiennes. En cinq minutes, l’international suédois effectue trois parades de rang. Presque autant que son coéquipier dans les 35 premières minutes. Et, enfin, Paris se récompense et fait le premier break de la partie, par l’intermédiaire de Luc Steins. Un 3-0 précieux, au vu de la physionomie du match (20-23, 46e).

Après un premier acte en souffrance, Elohim Prandi enquille les buts, quatre en moins de dix minutes, gommant son inefficacité des 30 premières minutes. Et permettant au PSG de répondre coup pour coup et garder trois buts d’avance. Des Parisiens qui gardent une efficacité au tir tout à fait correcte (65 % après 50 minutes de jeu). Qui ne tiendra malheureusement pas, malgré quatre buts d’avance à sept minutes du terme. Car les Hongrois ne craquent pas totalement. Et reviennent à un but dans le money time (28-29, 57e). Paris retombe dans ses travers. Mais tiendra un succès précieux, qui aurait pu être même de deux buts, sans l’exploit de Borut Mackovsek, qui a marqué un jet franc au buzzer… Encore contre un Andreas Palicka malheureux dans l’exercice.

Journaliste et amoureux de sport. Ancien footballeur reconverti athlète quand ses muscles le laissent tranquille. Élevé à la sauce des exploits de Thomas Voeckler en 2004, du dernier essai de légende de Eunice Barber à la longueur lors des championnats du monde d'athlétisme de 2003 mais aussi Zidane, Omeyer et Titou Lamaison.