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Handball Ligue des Champions (H) : Nantes arrache le nul contre Barcelone

Sophie Clapier

Publié le

Handball Ligue des Champions (H) Nantes arrache le nul contre Barcelone
Photo Icon Sport

LIGUE DES CHAMPIONS DE HANDBALL – Dans une fin de match sous haute tension, les Nantais sont parvenus à arracher le nul contre le Barça, tenant du titre, sauvés par une ultime parade d’Ivan Pesic (31-31).

Nantes et le Barça avaient rendez-vous pour un duel très attendu dans ce groupe B. Dominants sur le handball européen, les Catalans restaient invaincus en 12 matchs. Champions d’Europe en titre, ils détiennent de plus 3 des 4 derniers trophées de Ligue des Champions. Le H voulait quant à lui enchaîner avec une neuvième victoire toutes compétitions confondues et se rapprocher un peu plus du club espagnol, en tête de la poule avec quatre points d’avance. Et pour leur dixième face à face, les deux équipes ont fait le spectacle.

Le festival d’Emil Nielsen

Les deux équipes ont eu du mal à trouver l’ouverture. En cause, les deux gardiens. Emil Nielsen annonçait la couleur avec deux parades consécutives. Biosca tentait de répondre mais était le premier à céder, après plus de trois minutes néanmoins. Le compteur débloqué pour le Barça, Matej Gaber en faisait de même pour Nantes, le choc au sommet était lancé. Mais les Violets avaient des difficultés à trouver l’ouverture sur jeu placé, et lorsque l’intervalle était pris, les artilleurs nantais se heurtaient à un mur de taille en la personne de Nielsen. Le portier international danois multipliait les arrêts et arrivera à la pause avec 46% de réussite à 12/27.

Dans cette première période, les Nantais auront pris une fois la mène, peu avant la 10ème minute. Mais l’exclusion temporaire de Nicolas Tournat avait coûté cher à Nantes qui n’avait pas tenu l’avantage longtemps. Les buts vides donnaient des buts faciles au Barça qui plaçait l’écart à +4. Le H de son côté, exploitait moins bien ses occasions en supériorité numérique. Malgré deux réalisations coup sur coup de Noam Leopold, repositionnant les siens à deux longueurs, la marge gonflait encore une fois sous les assauts longue distance de Dika Mem, auteur de cinq buts dans le premier acte. Et heureusement, Biosca s’était interposé sur les trajectoires espagnoles à 9 reprises.

Nantes arrache le nul

Emil Nielsen et Dika Mem attaquaient l’acte II comme ils avaient terminé le premier, en refroidissant la H Arena qui n’attendait qu’à s’embraser. Chose faite quand Aymeric Minne, précieux en début de match avant un coup de moins bien, remettait Nantes dans le match, à un but de retard seulement (21-22). Mais là où les hôtes avaient mis huit minutes à recoller, Barcelone s’échappait de nouveau en moins de deux (22-25). Le temps mort d’Antonio Carlos Ortega avait porté ses fruits, tout était à refaire pour les Nantais.



Jamais très loin, Nantes gardait espoir à 7 minutes du terme grâce au 6ème but de Minne, -1. Jamais proche cependant, Nantes ne semblait pas en mesure d’inquiéter davantage les Catalans. Et pourtant, les supporters retrouvaient de plus en plus de voix. Avec son seul but de la soirée, Nicolas Tournat égalisait à 30-30 au meilleur des moments. Au contraire, en manque de réussite à cet instant après 9 buts inscrits, Dika Mem manquait les cages. L’enceinte explosait lorsque Aymeric Minne donnait le lead au H pour la seconde fois du match, à une minute du coup de sifflet final. Puis gros imbroglio sur le parquet. Alors que Janc avait remis les deux équipes à 31 partout, Grégory Cojean posait un temps mort pour les cinq dernières secondes.



Un mauvais changement coûtait alors à Ovnicek deux minutes de pénalité, mais les arbitres redonnaient de surcroît la possession à Barcelone. Heureusement, Ivan Pesic effaçait avec autorité l’ultime essai d’Aitor Arino Bengoechea pour conserver le nul et faire de Nantes la première équipe à tenir tête aux champions d’Europe dans cette édition. À un rien de les renverser…

Journaliste/rédactrice depuis janvier 2016 - Passionnée de sport depuis toujours, j’en ai pratiqué quelques-uns. Judo, football, handball ou encore tennis, je n’ai jamais pu me mettre d’accord sur un en particulier. Mais ça, c’était avant de découvrir le basket, devenu mon sport de prédilection. Les actions NBA, le All-Star Week-end, la fureur des Game 7 pendant les playoffs ou mieux, lors des Finals, this is why we play. Team Spurs T.P, je m’accroche encore à Gregg Popovich (don’t leave !). Team chef Curry, je souhaite qu’il finisse aux Warriors (staaaay !). Non, il n’y a pas qu’eux, des petits nouveaux -et des petites nouvelles évidemment- arrivent chaque jour dans toutes les disciplines et créent de nouveaux exploits. Alors pour les grands événements et compétitions internationales, vive les pulsations 240/minutes et le défibrillateur pas loin, et allez les Bleu(e)s ! C’est sûr, j’aurai plus vu ma vie sur un terrain de sport, mais à défaut d’en faire en haut niveau, je le partage avec vous.

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