Quel est le point commun entre Caroline Garcia et Marion Bartoli ? Trop facile, tout comme la lauréate de Wimbledon en 2013, Caroline Garcia est entraînée par son père.

Et le plus cocasse dans cette histoire, c’est que le parcours des deux joueuses se ressemble : capables de coups d’éclat, mais victimes d’une irrégularité chronique dans la performance. En résumé, capables du meilleur comme du pire. La coïncidence serait trop grande pour penser que les deux joueuses françaises entraînées par leur père aient des trajectoires similaires, et que cela n’ait aucun lien.

Le sport en famille, c’est compliqué. D’abord, parce que cela ne permet pas de découvrir autre chose, obligeant les joueuses à rester dans une certaine routine, même si elle n’est pas bonne. Ajoutez à cela les émotions et les sentiments qui peuvent rejaillir d’une relation père/fille, qui ne sont pas les mêmes que dans celle entraîneur/joueur, qu’elle soit positive ou négative d’ailleurs. Le contre-exemple Rafael Nadal est difficilement comparable, Toni étant son oncle, et Rafa un mutant capable de, peut-être, gagner sans entraîneur.

Garcia dément tout problème avec son père

Dans les colonnes de L’Équipe, Caroline Garcia a évoqué la relation avec son père, après sa défaite au premier tour de l’US Open :

Ce n’est pas la première fois, ni la dernière fois qu’on se pose des questions autour de ça. Le problème, ce n’est pas la relation entre mon père et moi. C’est que moi, à un certain moment, je ne me suis pas bien sentie sur le court. C’est pour ça que j’ai perdu ma confiance.

Une nouvelle fois, Caroline Garcia persiste et signe : la relation avec son papa n’est pas un problème et il ne devrait pas y avoir de changements dans les prochaines semaines. Espérons que sa carrière ne s’arrête pas dans la force de l’âge comme celle de Marion Bartoli.

Dicodusport

Passionné de sport et entrepreneur depuis mes 18 ans, la création de Dicodusport m'a semblé évidente pour participer à la médiatisation d'un plus grand nombre de sports. Le chemin est long mais avec une équipe des plus motivées et les Jeux Olympiques de Paris 2024 en point de mire, nous y arriverons ! Journaliste dans le monde du sport depuis plus de 5 ans, je traite aussi bien de football, de rugby, de biathlon que de cyclisme.