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Le XV de France peut-il réaliser l’exploit face aux All Blacks ?
Ce samedi à 9h35 (heure française), l’équipe de France affrontera pour la troisième fois en trois semaines la Nouvelle-Zélande. Après deux défaites, dont la dernière qui a laissé quelques motifs d’espoir, les Bleus croient en la victoire à Dunedin.
Si les hommes de Jacques Brunel ont pris l’eau lors du premier test-match (défaite 52-11), ils ont relevé la tête lors du second, avec un revers 26-13, en jouant à 14 contre 15 durant plus de 65 minutes. Oui, une défaite de plus, mais celle-ci aurait été bien plus sévère il y a quelques temps encore. Dominés lors du premier acte, les Bleus ont réalisé une deuxième mi-temps solide, en ayant la possession du ballon et en limitant les dégâts. Pas assez pour rivaliser au tableau d’affichage, mais suffisant pour préparer le dernier rendez-vous la tête haute.
Des raisons d’y croire
Et la première raison est indépendante de la volonté des Tricolores, enfin presque. Beauden Barrett, l’ouvreur vedette des Néo-Zélandais, est forfait. Victime d’une commotion cérébrale suite au contact avec Benjamin Fall, qui a débouché sur le carton rouge de ce dernier, il sera remplacé par Damian McKenzie, le joueur des Chiefs, habitué à couvrir le poste d’arrière. Outre Beauden Barrett, Steve Hansen a décidé d’innover pour ce dernier match face à l’équipe de France. Trois joueurs feront leur première apparition chez les All Blacks, avec Shannon Frizell au poste de troisième ligne aile, mais aussi Jackson Hemopo et Richie Mo’unga sur le banc. De quoi décontenancer la meilleure équipe du monde ?
Toujours est-il que les Bleus ne seront pas là pour se prendre 50 points. Jacques Brunel et son staff ont décidé de miser sur des joueurs rapides pour contrer les troupes du pays du long nuage blanc. Une paire de centre 100% clermontoise, composée de Wesley Fofana et Rémi Lamerat, pour faire courir Sonny Bill Williams, de retour au front de l’attaque néo-zélandaise. Kélian Galletier et Kévin Gourdon, à leur avantage samedi dernier à Auckland, sont également reconduits en troisième ligne. Avec des joueurs qui restent sur une bonne prestation et un groupe néo-zélandais remanié, l’espoir est permis. Rivaliser davantage avec les hommes de Steve Hansen serait une nouvelle étape dans le possible redressement de l’équipe fanion du rugby français. Jouer et oser, l’ADN de l’ovalie tricolore mis en avant par les Bleuets durant leur parcours les menant au titre mondial, a également sa place au plus haut niveau. Chiche ?