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Leaders Cup 2023 : Tenant du titre, Dijon se fait sortir par la JL Bourg

Maxime Cazenave

Publié le

Leaders Cup 2023 Tenant en titre, Dijon se fait sortir par la JL Bourg
Photo Icon Sport

LEADERS CUP 2023 – La JL Bourg est le premier club a à rejoindre la finale. Après l’ogre monégasque, les Burgiens ont terrassé le tenant du titre de la Leaders Cup, Dijon. Mis sur orbite dans le deuxième quart et collectivement plus réguliers, les hommes de Frédéric Fauthoux l’emportent sans discussion, 94-74.

La Leaders Cup se poursuivait ce samedi à Saint-Chamond avec les deux demi-finales. Vainqueur de l’AS Monaco la veille, la JL Bourg était cette fois opposée au tenant du titre, Dijon. Et ce pour une place en finale de l’édition 2023. Une nouvelle fois, Jonathan Rousselle était intégré au cinq pour laisser David Holston sortir du banc.

La JLB surnage dans le deuxième quart

Un gros duel physique est proposé d’emblée. Il faut attendre trois minutes pour voir un panier de James Palmer Jr. Le seul joueur à avoir marqué jusque-là (0-5). L’arrière porte l’offensive burgienne pour résister à la mise en rythme progressive de la JDA, dynamisée par son banc cinq étoiles. Toutefois, entre ces deux équipes européennes, les rotations sont pléthoriques de part et d’autre. Dominateurs au rebond, les Dijonnais s’appuient également sur le gros impact de Jacques Alingue, mais manquent cruellement d’adresse. Très agressive, la JLB compense elle par des transitions rapides et un gros nombre de lancers francs (9/12) avant qu’Isiaha Mike ne fasse filoche à trois points pour les faire virer en tête au bout d’un quart (20-24).

Le match est totalement lancé, les équipes se répondent immédiatement sur chaque possession, les attaques prenant clairement le pas sur des défenses facilement mises hors de position. Sur son banc, Nenad Markovic est dépité par le repli défensif des siens, constamment sanctionnés par la rapidité d’exécution d’une JLB de plus en plus à l’aise. Intenable, Palmer Jr claque notamment un énorme dunk au bout d’une séquence collective d’école.



A contrario, les Dijonnais sont à la peine, ce qui est symbolisé par les difficultés de Markis McDuffie (1/8 au tir). La tête sous l’eau, ces derniers se font exécuter par les hommes de Frédéric Fauthoux avant la pause. Pierre Pelos creuse l’écart en claquant quatre points consécutifs. Un écart devenu abyssal à la pause suite au cinglant 11-0 infligé par les Burgiens avant le buzzer (31-44) !



La JDA se réveille tardivement, Bourg contrôle

Toujours en rythme, les Burgiens continuent à creuser l’écart progressivement allant jusqu’à +17 suite à un nouveau coup de boutoir de James Palmer Jr. Jacques Alingue (17 points, 8 rebonds) va alors se charger de sonner la révolte en claquant un dunk surpuissant puis un lay-up (42-55). Cela ne sera finalement qu’un simple écran de fumée. En cruel manque d’inspiration, la JDA retombe dans ses travers. En face, les Burgiens déroulent leur académie de jeu, et relèguent leur adversaire à vingt unités (44-64). Jordan Floyd prend le relais pour empiler les pions. Les Dijonnais sont eux désabusés. David Holston prend une technique et sa quatrième faute dès le début du dernier quart, symbole des difficultés bourguignonnes.

Seul Matt Mobley (18 points) tire son épingle du jeu au sein du naufrage des siens. Les Dijonnais vont tenter de se rapprocher en recollant progressivement jusqu’à une dizaine de points dans le money-time, profitant d’un relâchement coupable de la défense burgienne. Malgré les efforts tardifs déployés, cela sera trop juste. James Palmer Jr (25 points) termine son magnifique match en claquant une filoche extérieure en tête de raquette qui annihile définitivement la JDA à deux minutes du buzzer (70-83).

Les hommes de Frédéric Fauthoux l’emportent 94-74, et se qualifient pour la finale, où ils retrouveront Le Mans ou l’ASVEL. Vainqueur en 2020 de la dernière édition, Dijon ne défendra pas son titre de dimanche.

Journaliste/Rédacteur depuis 2012 - Bercé par l’amour des Girondins de Bordeaux, les échecs de Christophe Moreau sur le Tour de France sous l'ère Lance Armstrong et le fade-away létal de Dirk Nowitzki, ma passion dévorante pour le sport a toujours été un pan incontournable de ma vie. Transmettre ma passion à l’écrit a été une transition naturelle. Suiveur assidu de basket et de hockey sur glace, je garde toujours un peu de place pour suivre le cyclisme, le football et le maximum de performances françaises.

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