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Football

Ligue des Champions (F) : L’OL écœure le PSG en demi-finales aller

Sophie Clapier

Publié le

Ligue des Champions (F) L’OL écœure le PSG en demi-finales aller (1)
Photo Icon Sport

LIGUE DES CHAMPIONS FÉMININE DE FOOTBALL – Au pied du mur, menées 0-2 sur leurs terres, les Lyonnaises ont littéralement fait exploser le PSG en six petites minutes. Après être revenu au score, l’OL a pu compter sur un but salvateur d’Amel Majri pour une victoire finale 3-2. Ce renversement de situation permet à l’OL de prendre une petite option avant le match retour au Parc des Princes. Mais rien n’est fait.

Picaud s’illustre, le PSG en profite

A domicile, les Lyonnaises avaient décidé de faire le jeu. Le centre de Bacha était repoussé par De Almeida (2′), la tentative de Cascarino frôlait les montants de Constance Picaud cinq minutes plus tard. L’ailière lyonnaise causait des dégâts dans la défense adverse et n’avait pas fini de mettre à contribution la portière parisienne. Cette dernière n’avait pas le temps de se refroidir qu’elle devait déjà capter la frappe d’Horan, sans danger (9′). Les joueuses de la capitale parvenaient à se procurer néanmoins quelques occasions. Cependant, le centre de Chawinga ne trouvait pas preneuse (14′) et la reprise de Katoto sur la louche de Groenen fuyait le cadre (22′).

Picaud avait respiré un instant, la voilà donc mise à contribution. À la 24ème, Damaris Egurrola décrochait une lourde frappe aux 25 mètres claquée en corner par la gardienne du PSG. S’ensuivait une percée de Cascarino, son tir trouvait Gaetino sur la route (29′). Picaud restait vigilante sur la reprise un peu molle d’Horan à la demi-heure de jeu avant un nouveau duel remporté face à Cascarino qui s’était encore aisément infiltrée dans la surface. Après moult sauvetages, Marie-Antoinette Katoto bonifiait les efforts de sa gardienne. Endler n’arrivait pas à dégager le centre de Baltimore, l’attaquante parisienne en profitait pour ouvrir le score. Pris de court avant la pause, l’OL allait devoir réagir.

Paris sombre, l’OL prend l’avantage avant le match retour

On attendait une réaction lyonnaise, ce sont les Parisiennes qui entamaient la seconde période au mieux alors que Tabitha Chawinga tentait sa chance à l’entrée de la surface. Son tir était contré par la défense, mais revenait sur une Katoto chirurgicale, permettant au Paris Saint-Germain de faire le break (48′). Au bord du K.O, les Fenottes soufflaient sur une tentative croisée de la Malawite qui léchait le poteau gauche d’Endler (51′). Sa formation dorénavant menée de deux buts, Sonia Bompastor procédait à deux changements dans la foulée. Mais les minutes défilaient, et le Groupama Stadium avait bien du mal à retrouver de la voix.

L’attaque lyonnaise ne trouvait pas la solution, bien tenue notamment par la jeune Eva Gaetino. Paris repartait de l’avant. Chawinga servait Katoto pour le triplé, mais cette dernière se heurtait à Endler (71′). Les Parisiennes allaient pourtant se mettre à douter, avant de sombrer. A dix minutes du terme, Diani décalait Carpenter avait d’être resservie par l’Australienne. Du bout du pied, elle réduisait dans un premier temps le score. Cinq minutes plus tard, Dumornay trouvait la lucarne et égalisait après une partie de billard dans la surface parisienne. Puis, SUR L’ATTAQUE SUIVANTE, pour bien achever les adversaires, la frappe croisée de Majri faisait également mouche (86′). En six petites minutes, le 0-2 s’était transformé en 3-2.

Le PSG ne s’en relèvera pas, Lyon validait cet avantage d’un but avant le match retour au Parc des Princes. Rien n’est pourtant acté entre les deux clubs français, même si l’OL semble avoir pris un gros avantage psychologique avec cette fin de rencontre… renversante !

Journaliste/rédactrice depuis janvier 2016 - Passionnée de sport depuis toujours, j’en ai pratiqué quelques-uns. Judo, football, handball ou encore tennis, je n’ai jamais pu me mettre d’accord sur un en particulier. Mais ça, c’était avant de découvrir le basket, devenu mon sport de prédilection. Les actions NBA, le All-Star Week-end, la fureur des Game 7 pendant les playoffs ou mieux, lors des Finals, this is why we play. Team Spurs T.P, je m’accroche encore à Gregg Popovich (don’t leave !). Team chef Curry, je souhaite qu’il finisse aux Warriors (staaaay !). Non, il n’y a pas qu’eux, des petits nouveaux -et des petites nouvelles évidemment- arrivent chaque jour dans toutes les disciplines et créent de nouveaux exploits. Alors pour les grands événements et compétitions internationales, vive les pulsations 240/minutes et le défibrillateur pas loin, et allez les Bleu(e)s ! C’est sûr, j’aurai plus vu ma vie sur un terrain de sport, mais à défaut d’en faire en haut niveau, je le partage avec vous.

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