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Ligue des Champions : le PSG affiche ses limites
Décevant hier et passé proche de la défaite face à Naples au Parc des Princes pour la 3èmejournée de Ligue des Champions (2-2), le PSG a montré qu’il n’était pas encore prêt à bousculer les plus gros clients européens. Mais pourquoi ?
14 semaines de travail avec Tuchel
L’importance de Tuchel est énorme dans ce nouveau Paris Saint-Germain. Un management totalement à l’opposé de ce qui se faisait avec Unaï Emery. Une méthode nouvelle, axée sur la surprise permanente à l’entrainement et une proximité assez forte avec les joueurs. De nouveaux schémas tactiques, une nouvelle organisation, Thomas Tuchel et ses joueurs cherchent encore la clé pour faire démarrer correctement le TGV parisien. Si les joueurs semblent avoir adopté le coach allemand, ses principes de jeu ne paraissent pas encore totalement clairs dans une équipe qui frôle le déséquilibre sur chaque rencontre et même en Ligue 1, souvent sauvée par ses individualités.
Comme il l’a confié hier, Tuchel a besoin que son équipe prenne la mesure des attentes tactiques du staff parisien, notamment sur cette capacité à constituer un bloc à la perte de balle. Collectivement et défensivement, le PSG n’a pas su répondre, ni face à Liverpool, ni hier contre Naples.
Une équipe « ultra-offensive »
Les mots de Thomas Meunier à la fin de la rencontre contre Naples hier enjolivent la globalité du match parisien, notamment la deuxième mi-temps. Certes le PSG possède une force offensive incroyable, mais en Ligue des Champions, le PSG a besoin d’équilibre. L’équilibre provient du milieu de terrain, où Di Maria/Rabiot/Verratti ne sont pas connus pour leurs capacités défensives. Beaucoup de projection vers l’avant qui coûte aux joueurs de la capitale lors de la perte de balle. Les transitions sont difficiles et profitent aux adversaires, qui se retrouvent rapidement face à la défense du PSG, plutôt en difficulté lors des gros matchs. À trop vouloir attaquer, Paris oublie de défendre et en Ligue des Champions, cela se paye cash.
Problème mental, la faute à la Ligue 1, du mal contre les « gros » en LDC…
Pas mal d’excuses sont sorties ce matin dans les journaux. Qu’en est-il en réalité ? Il est vrai que la différence d’investissement sur le terrain se fait ressentir facilement entre les joueurs du PSG et de Naples hier. Quand une équipe se dépense corps et âme pendant 90 minutes, elle montre les limites de celle en face, qui ne le fait pas. Un manque d’habitude dû à des rencontres trop aisées en Ligue 1 ? Si l’argument est recevable, il n’en reste pas moins que les joueurs du Paris Saint-Germain ont acquis maintenant l’expérience et connaissent les grands rendez-vous. Ce n’est pas leur première tournée en Ligue des Champions et les erreurs du passé doivent être corrigées.
Le PSG n’accepte pas encore de souffrir à l’échelle européenne. Les rencontres à forte intensité face à des équipes des 5 grands championnats ne lui réussit pas pour l’instant. Paris manque de stabilité, peut-être d’humilité à l’approche de ces matchs tant les individualités peuvent prendre le dessus naturellement dans n’importe quelle rencontre. Au pied du mur en LDC, c’est dans l’antre du Napoli, le bouillant San Paolo, que le PSG va jouer une partie de son avenir européen et donner des réponses à tous.
Le PSG QSI contre les 'gros' des 5 grds chpts en LdC
6 victoires
9 nuls
11 défaites— David Wall (@1DavidWall) October 24, 2018