Ligue des Champions : L’Inter maîtrise l’AC Milan et file en finale

LIGUE DES CHAMPIONS 2022-2023 – Lors de la première demi-finale retour, l’Inter Milan a de nouveau dominé son meilleur ennemi, l’AC Milan (1-0). Ce succès vient après celui à l’aller (0-2) et propulse les Intéristes en finale. Lautaro Martinez a marqué l’unique but de la partie à la 73e minute.

L’Inter résiste puis se montre insistant

Sur un coup franc lointain, Théo Hernandez fait passer un gros frisson sur la cage d’un André Onana resté stoïque. Mais la frappe du Français retombe au-dessus de la barre (5e). Le Milan AC met de la pression, récupère des ballons haut. À la lutte avec Olivier Giroud, André Onana se loupe un peu. Heureusement pour le portier camerounais, la défense de l’Inter peut se dégager (9e). Mais deux minutes plus tard, il sera décisif. Sandro Tonali prend le meilleur sur son vis-à-vis et déborde sur le côté gauche. Et offre une merveille de ballon en retrait pour Brahim Diaz seul dans la surface. L’Espagnol s’applique du plat du pied, mais se heurte au portier adverse, revenu de nulle part et qui se couche parfaitement (11e). Une occasion en or pour le Milan AC pour ouvrir le score et mettre une énorme pression sur son rival.

L’Inter tente de se montrer dangereux par du jeu rapide à la récupération du ballon. Mais après 25 minutes de jeu, il y a trop de maladresse dans leur camp. Mais, petit à petit, ce sont  les Nerazzurri qui reprennent la main sur la partie, après avoir beaucoup subi en début de rencontre. Globalement, le match a perdu en intensité, avec davantage de fautes qui rendent le jeu haché, avec quelques temps faibles qui cassent le rythme. L’AC Milan n’a plus tiré au but depuis la 11e minute et cette énorme occasion de Diaz, preuve de l’étau qui s’est desserré autour de l’Inter, qui gère confortablement son avance. Et pourtant, au cœur du temps faible, les Rossonerri se créent une nouvelle occasion énorme. Rafael Leao s’infiltre dans la défense. Il mystifie son défenseur, mais sa frappe passe à côté du cadre d’Onana (38e).

Dans la foulée, c’est Mike Maignan qui réalise un énorme exploit dans les cages de l’AC Milan. Sur un coup franc d’Hakan Calhanoglu, le portier français s’interpose sur une tête d’Edin Dzeko et réalise un arrêt réflexe de très grande classe (39e). Peu de temps après, Lautaro Marinez fait passer un nouveau frisson sur les cages de Maignan. Mais il enlève trop sa frappe.

LA PARADE HALLUCINANTE DE MIKE MAIGNAN 😱🧱#INTACM | #UCL pic.twitter.com/mzPEWvLx9u

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Martinez enterre l’AC Milan

Et la seconde mi-temps va confirmer l’impuissance de l’AC Milan, fil rouge de tout le match aller. Les coéquipiers de Sandro Tonali sont désormais totalement inoffensifs, malgré une légère possession de balle. Bloqués à seulement quatre tirs en 70 minutes de jeu, dont aucun en seconde période. L’Inter se contente de (bien) défendre et de contenir son adversaire. Pour eux, la finale de la Ligue des Champions, la première depuis leur sacre en 2010, se rapproche de plus en plus. Et ils vont sceller le sort de cette rencontre à 15 minutes du terme. Lautaro Martinez s’infiltre dans la surface et retrouve Romelu Lukaku, entré en jeu dix minutes auparavant et très remuant. Le Belge retrouve l’Argentin qui frappe dans un angle fermé. Et trompe au premier poteau un Mike Maignan cette fois-ci pas impérial (1-0, 74e). La messe est dite.

Lautaro Martínez ouvre le score ! Et enterre les derniers espoirs de l’AC Milan ? 🤔#INTACM | #UCL pic.twitter.com/1BH4ycPXWg

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Dans la foulée, Martinez est tout proche du doublé. Sa frappe lourde à l’entrée de la surface se heurte à Mike Maignan. La fin de match ressemble à une démonstration des Intéristes. Qui auraient pu aggraver la marque sur une frappe de Romelu Lukaku, bien repoussée par Mike Maignan. Mais la finale est enfin là au bout de cette double confrontation parfaitement maîtrisée. Sans prendre aucun but. Qu’elle va être difficile à manœuvrer cette équipe.

Journaliste et amoureux de sport. Ancien footballeur reconverti athlète quand ses muscles le laissent tranquille. Elevé à la sauce des exploits de Thomas Voeckler en 2004, du dernier essai de légende de Eunice Barber à la longueur lors des championnats du monde d'athlétisme de 2003 mais aussi Zidane, Omeyer et Titou Lamaison.