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Ligue des Champions : Pour prendre une option, le PSG devra être maître en son Parc

Julien Correia

Publié le

Ligue des Champions - Pour prendre une option, le PSG devra être maître en son Parc
Photo MARCEL ENGELBRECHT / AFP

LIGUE DES CHAMPIONS – Ce soir à 21h, le PSG affronte Manchester City en demi-finale aller de la Ligue des Champions. Un rendez-vous des plus attendus au cours duquel les Parisiens auront à cœur de briller à domicile pour tenter de rejoindre une nouvelle fois la finale.

L’hymne de la Ligue des Champions, une pléiade de stars, deux techniciens adeptes du beau jeu… Tous les ingrédients sont réunis pour que l’on assiste à un duel de choix entre le PSG et City. Tous ou presque, car bien entendu, une nouvelle fois, les supporters ne feront pas partie de la recette. Et cela aurait donné bien entendu, une saveur encore plus agréable à cette rencontre. Mais ne boudons pas notre plaisir. Si le curseur avait déjà été mis très haut lors du quart de finale face au Bayern, cette double opposition devrait être du même acabit. Et ce, pour le plus grand plaisir de tous les amoureux du ballon rond.

Des retrouvailles 5 ans plus tard

La dernière fois que les deux clubs se sont affrontés dans la compétition, c’était en 2016. Souvenez-vous, l’affaire Serge Aurier, le système « innovant » de Laurent Blanc au retour, mais également un pénalty raté par Ibrahimovic à l’aller. Résultat, une élimination pour les Rouge et Bleu (2/2 ; 0/1) en quarts de finale, alors plafond de verre du club. Une élimination qui avait coûté à l’époque la place du technicien français. Cinq ans plus tard, beaucoup de choses ont changé. Les Parisiens ont atteint leur première finale l’an passé, ce que les Skyblues n’ont toujours pas réussi à faire.

Et côté parisien, on espère que cela va durer encore un peu. Outre cela, beaucoup de mouvements ont eu lieu au sein des deux clubs. Mais le bourreau du PSG en 2016, Kévin de Bruyne, sera lui bien présent. Le Diable rouge, maillon essentiel de Guardiola, réalise une saison de haute volée. Jusqu’à maintenant, les hommes de Pochettino ont réussi à chasser leurs vieux démons. Il faudra en faire autant voir davantage encore pour poursuivre la belle aventure.

Neymar veut emmener le PSG au titre européen

Et pour cela, le club de la capitale devra compter, entre autres, sur un Neymar des grands soirs. Débarqué en grandes pompes à l’été 2017, le génie brésilien a été recruté pour ces grands rendez-vous notamment. Écarté pour cause de blessures lors de ses deux premières années parisiennes, il avait terriblement manqué. Providentiel lors du dernier Final 8, il semble monter en puissance en cette fin de saison. Auteur de 6 buts et de 3 passes décisives cette saison, il avait réussi le match presque parfait face aux Bavarois. Presque, car s’il avait donné le tournis aux Allemands, il n’avait pas été en réussite. Présent en conférence de presse, le numéro 10 brésilien a indiqué qu’il « était très heureux à Paris, et que tout était presque réglé » concernant sa prolongation.

Et lorsqu’il y a été évoqué un duel pour le Ballon d’or avec son compère Kylian Mbappé, il a évoqué d’autres objectifs. « Quand j’ai rejoint Paris, l’objectif a toujours été de remporter la Champions League. Nous avons atteint la première finale de l’histoire du club la saison dernière, et nous sommes une équipe qui est encore en progrès. On a tous les ingrédients pour la gagner, les joueurs, le staff… Nous travaillons très dur et l’ambiance est super. Tout est réuni pour gagner les trophées que nous voulons remporter. »





Le soir pour redevenir maître à la maison

« Jouer à domicile le premier match ne change pas grand chose pour nous. On sait juste que ce sera un match difficile, jouer à domicile ou à l’extérieur n’est pas important. Il faut simplement être les meilleurs possible, pour mériter cette qualification en finale. » Si on ne peut contredire le coach parisien, surtout en raison du contexte actuel, ses joueurs devront malgré tout reprendre leurs bonnes habitudes. Cette saison, sur les 11 défaites concédées toutes compétitions confondues, 7 l’ont été à domicile.

Un bilan inhabituel, démontrant l’impact de l’absence de supporters. Mais qui reflète également d’une incapacité des Parisiens à trouver la faille face à des blocs bas. Parmi ces défaites, une seule a eu lieu en C1, c’était face au Bayern au tour précédent. Une performance non préjudiciable donc. Mais ce match aller sera très important. Et cette année encore davantage. Durant cette édition, à chaque fois qu’une équipe l’a emporté à l’aller, elle s’est qualifiée. À Paris de mettre toutes les chances de son côté donc.

Guardiola et City peuvent se concentrer sur la C1

Lauréats de la Coupe de la Ligue face à Tottenham dimanche et presque assurés de terminer champions, les Cityzens peuvent se concentrer sur la Ligue des Champions. Un luxe que ne peut se permettre leurs adversaires. Si Pep Guardiola a vanté les qualités de l’équipe parisienne, il sait qu’il peut lui aussi s’appuyer sur un collectif très solide. « Ça ne sert à rien de mettre en place une stratégie défensive contre eux, ils sont trop bons. Ils sont incroyables, ce sont des joueurs de très grande qualité. Mais on va essayer de les arrêter en défendant bien, ensemble, en équipe, et tenter de marquer. Il faudra faire des ajustements tactiques, mais ça n’aurait pas de sens de changer notre identité de jeu sur ce match. On devra avoir la possession, c’est la seule solution. »

Le PSG devrait se voir confronté à une opposition à peu près similaire à ce qu’il avait pu connaître face aux Allemands. Mais attention, Guardiola n’est pas dupe, il ne compte pas envoyer ses joueurs au casse-pipe. « Si jamais tu joues l’attaque face à eux, comme l’avait fait le Bayern en quarts de finale, tu t’exposes à des contre-attaques. » Le duel tactique a d’ores-et-déjà commencé. Mais avec autant de talents sur la pelouse de chaque côté, on devrait pouvoir se régaler. En espérant pour le football français, que les étoiles brillent davantage côté parisien.

Journaliste/rédacteur depuis janvier 2019 - Tombé dans le monde du ballon rond étant petit, j’aurais pu devenir pro sans ces foutus ligaments croisés. Défilant sur les champs (mais pas Elysées) en 98, j’ai été bercé par les exploits de Mister George, piqué par la technique du Snake, grandi avec Captain Rai et Ronnie, mûri avec Pauleta et Edi. Mais Ibracadabra, je suis désormais reconverti en runner/traileur. Moins rapide que Bolt et moins endurant que Jornet, c’est donc plume à la main que je partage les exploits de ces athlètes !

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