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Ligue des Nations : L’Espagne sacrée après sa victoire aux tirs au but face à la Croatie

Etienne Goursaud

Publié le

Ligue des Nations L'Espagne sacrée après sa victoire aux tirs au but face à la Croatie
Photo Icon Sport

LIGUE DES NATIONS – Au bout du suspense, l’Espagne domine la Croatie en finale de la compétition (0-0, 5-4 tab). Après un score nul et vierge à l’issue des prolongations, les deux équipes ont dû se départager aux tirs au but. Lovro Majer et Bruno Petkovic ont raté pour la Croatie, contre le seul Aymeric Laporte pour les Espagnols.

Maîtrise espagnole, mais des Croates dangereux

La première période est plutôt dominée par les Espagnols, qui tiennent le ballon tout en effectuant un pressing haut. Les Croates sont quelque peu étouffés et peinent à ressortir les ballons. Et commettent des erreurs. Marcelo Brozovic perd le ballon juste devant sa surface de réparation, à cause du pressing qui fonctionne. Gavi dégaine du droit à ras de terre aux seize mètres. Son tir flirte avec le poteau gauche d’un Dominik Livakovic battu (12ᵉ).

Mais, petit à petit, les Croates se rebiffent et commencent à se créer des occasions. La première alerte intervient quand Andrej Kramaric est lancé en profondeur. Il faut un superbe retour d’Aymeric Laporte, pour gêner l’avant-centre croate (23ᵉ). Mais, par deux fois, Ivan Perisic, de la tête, prend le meilleur sur la défense espagnole. Obligeant Unai Simon à effectuer deux jolies parades (30ᵉ, 38ᵉ). Le score reste nul et vierge à la pause.

Perisic sauve la Croatie

Peu après le retour aux vestiaires, Ivan Perisic fait encore la différence à gauche pour la Croatie, face à Jesus Navas qui ne peut pas l’empêcher de centrer en bout de course. L’Espagnol est en grande difficulté sur le plan défensif. Le centre du premier buteur croate en finale de la Coupe du monde 2018, frôle le gant de Simon et la tête de Mario Pasalic. Josip Juranovic contrôle sur la droite et croise trop son tir.

Cinq minutes plus tard, c’est l’Espagne qui se crée une grosse occasion. Jordi Alba déborde et centre sur son côté gauche. Il trouve la tête de Marco Asensio qui met place sa frappe au-dessus (57ᵉ). L’Espagne procède par contre, par rapport à la première période. Et tente sa chance de loin, par l’intermédiaire de Rodri, qui ne trouve pas le cadre (65ᵉ). Le rythme du match retombe.

Ansu Fati est lancé en profondeur. Il se heurte à la sortie de Dominik Livakovic. Fabian Ruiz hérite du ballon et tente un lob qui meurt au-dessus de la barre (75e). Ansu Fati aura une énorme balle de match. Servi dans la surface, l’attaquant dégaine. Mais, Ivan Perisic, énorme ce soir, sauve sur sa ligne, un but tout fait (84ᵉ). Marco Asensio aura la seconde, sur une ouverture de Jesus Navas. Mais il croise trop sa frappe (90+1). Place aux prolongations.





L’Espagne sacrée

Avec 22 acteurs exténués. Mais, entré en jeu, Lovro Majer se retrouve propulsé en contre. Mais il est repris par une superbe intervention de Nacho, lui aussi entré en jeu (100ᵉ). On sent qu’il y a du KO. La frappe d’Asensio est repoussée. Directement dans les pieds de Dani Olmo qui voit sa frappe lourde passer au-dessus (104ᵉ). Mais, ce sont bien les Espagnols qui ultra-dominent. Et Asensio et Olmo sont tout proches de faire exploser la défense adverse (107ᵉ et 108ᵉ). Mais la Croatie tient. Avec toujours quelqu’un pour contrer. Comme sur la frappe de Rodri (116ᵉ). Ça se jouera aux tirs au but.

Et c’est Lovro Majer, 4ᵉ tireur croate, qui craque en premier et qui but sur Unai Simon. Mais, alors qu’Aymeric Laporte avait la balle de match, il voit sa frappe heurter la barre. Mais Unai Simon réalise un nouvel exploit sur Bruno Petkovic. Et Dani Carvajal ne tremble pas, d’une panenka, pour offrir le trophée à l’Espagne. Luka Modric connait un nouvel échec international et ne gagnera sans doute jamais de trophée avec la Croatie.

Journaliste et amoureux de sport. Ancien footballeur reconverti athlète quand ses muscles le laissent tranquille. Élevé à la sauce des exploits de Thomas Voeckler en 2004, du dernier essai de légende de Eunice Barber à la longueur lors des championnats du monde d'athlétisme de 2003 mais aussi Zidane, Omeyer et Titou Lamaison.

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