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Handisport

Mieux comprendre le handisport : l’aviron

Maxime Boulard

Publié le

Mieux comprendre le handisport : l'aviron
Photo France Paralympique

HANDISPORT – À quatre mois des Jeux Paralympiques de Tokyo, il est temps de réviser. Si certaines disciplines sont inconnues, les catégories peuvent être aussi difficiles à assimiler. Voici ce qu’il faut savoir pour mieux comprendre et ainsi profiter des exploits des sportifs. C’est l’aviron qui est à l’honneur.

Les règles

Discipline très exigeante, l’aviron sollicite absolument tout le corps. En effet, il faut être capable de supporter et de gérer ses efforts car une course peut durer plus de 10 minutes. Comme pour les valides, en compétition officielle une course d’aviron se pratique sur 2000 mètres. Il est aussi nécessaire de faire des aménagements dans les embarcations selon les différents handicaps. A plusieurs, le rameur situé en arrière (celui qui est dos aux autres) est le « chef de nage ».  Il imprime le rythme et décide quand il faut accélérer. Autrement, rien ne change le classement se fait en fonction de l’ordre d’arrivée des bateaux.

Les types de handicaps

En aviron la plupart des handicaps sont physiques ou visuels mais il existe aussi d’autres pathologies.

  • Handicaps orthopédiques
  • Hémiplégie
  • Paraplégie et Tétraplégie
  • Handicap visuel
  • Paralysie cérébrale
  • Handicap neurologique d’origine

Les catégories

Il existe deux catégories en aviron. Deux catégories qui sont elles-mêmes divisées en trois sous-catégories.



Aviron de couple 

  • PR1 : Chaque rameur de cette catégorie ne peut utiliser ni ses jambes, ni son tronc. Également, chaque sportif est seul dans l’embarcation et dispose de deux rames (d’où le « couple »). Sur le bateau sont fixés des flotteurs de chaque côté afin de compenser un manque de stabilité.
  • PR2 : Dans cette catégorie l’équipage est mixte, un homme et une femme. Les rameurs ne peuvent pas utiliser leurs jambes pour se propulser, les sièges sont donc fixes.

Aviron de pointe

  • PR3 : Dans un bateau en catégorie PR3, cinq personnes, quatre rameurs et un barreur. Les rameurs doivent être deux femmes et deux hommes qui ont chacun une rame (aviron de « pointe »). Il ne peut y avoir que deux déficients visuels au maximum.

Et la France dans tout ça ?

Aux Jeux Paralympiques, la France a remporté trois médailles. Parmi les meilleurs mondiaux, on retrouve quelques Français.

  • Perle Bouge : 2 médailles paralympiques, 7 médailles mondiales dont un titre, 10 médailles internationales.
  • Stéphane Tardieu : 2 médailles paralympiques, 5 médailles mondiales.
  • Nathalie Benoit : vice-championne paralympique, championne du monde et championne d’Europe.

Journaliste/rédacteur depuis octobre 2020 - Si mon plus vieux souvenir de sport aurait pu m'en dégoûter, la finale de la Coupe du monde 2006 a été tout le contraire. Véritable déclencheur d'une passion qui aujourd'hui ne fait que grandir avec le temps, mon leitmotiv est la France qui brille ! Je relate les exploits passés et présents du sport bleu-blanc-rouge sans ménagement depuis octobre 2020. Sport valide ou handisport, aucune différence, il n'y a que du sport et plusieurs façons de le pratiquer.

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