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Basket-ball 3x3

Mondial Basket 3×3 – Vincent Fauché : « On ne se fixe pas de limites »

Maxime Cazenave

Publié le

Coupe du monde de basket 3x3 Vincent Fauché  « On ne se fixe pas de limites »
Photo Icon Sport

COUPE DU MONDE BASKET 3×3Médaillée de bronze à Anvers en 2022, l’équipe de France masculine de 3×3 s’apprête à disputer l’édition 2023 à Vienne, avec toujours de grosses ambitions. Membre du quatuor en mission, Vincent Fauché va disputer sa première Coupe du monde sous le maillot tricolore, et nous parle de son expérience avec le 3×3 Paris entamée l’été dernier.

Dans une semaine, tu vas revêtir le maillot tricolore pour disputer la Coupe du monde. Qu’est-ce que cela représente pour toi, et comment as-tu appris cette excellente nouvelle ?

C’est une immense fierté de représenter l’équipe de France et de défendre les couleurs tricolores ! C’est un rêve qui me paraissait peut-être inaccessible, mais j’ai la chance de faire partie de cette aventure et de disputer la Coupe du monde. J’ai appris la nouvelle pendant le stage de préparation à Saint-Jean-de-Maurienne et Voiron. Notre sélectionneur Karim Souchu nous l’a annoncé à ce moment.

L’équipe reste sur une médaille de bronze à Anvers. Avec toujours Franck Seguela et Alex Vialaret en leaders, l’objectif est-il de faire aussi bien, voire mieux malgré la grosse concurrence ?

Ils ont fait une grosse campagne l’année dernière, mais c’est une nouvelle aventure qui commence. Avec toujours autant de nations pouvant prétendre à une médaille. C’est le haut niveau donc ça va se jouer sur des détails. On est sûrs de nos forces et conscients d’être capables de faire quelque chose de beau, mais ça passe par de grosses performances. On ne se fixe pas de limites, mais l’objectif est de faire au moins aussi bien.

À Vienne, il faudra être prêt immédiatement puisque vous affronterez le Brésil, mais surtout le champion du monde et grand favori serbe le premier jour. Face à une équipe aussi bien huilée disposant d’individualités fortes, comment s’ajuster pour les gêner au maximum ?

La Serbie est la grande favorite, c’est une équipe qu’on connaît bien. Avec le staff, on va bien sûr mettre un plan en place pour les gêner au maximum. Les quatre matchs sont importants donc on va s’adapter à chaque situation et on va tout donner pour gagner puisque chaque victoire sera importante pour la suite.

Le 3×3 Paris vous permet de vous concentrer exclusivement sur le 3×3, ce qui est nouveau dans le basket tricolore. Quelles sont les principales différences dans le quotidien d’un joueur de 3×3 avec celui d’un joueur de 5×5 ?

Au niveau du 5×5, chaque semaine, on a notre programme au quotidien, les entraînements, les matchs. Au 3×3, les tournois rythment notre train de vie. On alterne entre stages, tournois et moments chez soi qui doivent être bien gérés entre la préparation physique et les sessions basket pour être prêts lors des tournois. Niveau tactique, ça reste similaire au 5×5, puisqu’on a notamment de la vidéo sur les futurs adversaires.

Tu fais partie des joueurs intégrés au roster du 3×3 Paris depuis l’été dernier. Tu peux nous expliquer comment tu es parvenu à te détacher pour intégrer un effectif où de nombreux candidats avaient postulé ?

Cela s’est fait après un stage qu’on avait eu avec l’équipe de France en février. Le sélectionneur nous a présenté le programme et l’aventure 3×3 Paris. C’est quelque chose qui me paraissait vraiment intéressant et excitant à vivre. On devait envoyer des candidatures vidéos dans lesquelles on présentait nos motivations. Cela était ouvert à tout le monde et on a été six à être retenus. Les six étaient appelés fréquemment pour les stages de l’équipe de France, donc les sélectionneurs nous connaissaient et ont pensé qu’on serait capable de créer un bon collectif.





Il y a un peu plus d’un an, tu écumais les salles de Nationale. Depuis plusieurs mois, tu joues au sein d’endroits exotiques aux quatre coins du monde. Même si la compétition prime sur le reste, l’expérience de vie et de découverte doit également être enthousiasmante tout en laissant des souvenirs forts ?

L’enjeu de 3×3 Paris est d’aider la France à se qualifier aux Jeux Olympiques, donc c’est très intéressant, mais l’expérience de vie est aussi géniale. Allier la compétition avec cela dans des endroits somptueux, c’est agréable à vivre, et je me sens chanceux de pouvoir connaître ça sur ces deux ans. Je suis allé au Canada, au Brésil, en Chine, en Thaïlande, des pays que je n’aurais sans doute jamais fait sans le basket ! Tout est réuni pour kiffer l’aventure.

Au Canada, le spot était incroyable au milieu d’énormes buildings, tout comme en Chine. En Thaïlande, j’ai été frappé par la chaleur des personnes que j’ai pu croiser, ils étaient vraiment très sympas, respectueux et attachants, donc j’en garde un excellent souvenir. Et le Brésil était un pays qui me faisait rêver, donc j’ai eu la chance de pouvoir vivre l’expérience et en découvrir un peu plus.

Journaliste/Rédacteur depuis 2012 - Bercé par l’amour des Girondins de Bordeaux, les échecs de Christophe Moreau sur le Tour de France sous l'ère Lance Armstrong et le fade-away létal de Dirk Nowitzki, ma passion dévorante pour le sport a toujours été un pan incontournable de ma vie. Transmettre ma passion à l’écrit a été une transition naturelle. Suiveur assidu de basket et de hockey sur glace, je garde toujours un peu de place pour suivre le cyclisme, le football et le maximum de performances françaises.

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