Mondial masculin handball 2025 : Les Bleus reçus 5/5 contre les Pays-Bas

MONDIAL HANDBALL MASCULIN 2025 – Les Bleus ont dominé une vive équipe des Pays-Bas (28-35). Pour leur cinquième victoire en autant de matchs. Avec toujours cette aisance offensive pour cette équipe, au fil des rencontres. Et un quart de finale acté.

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Une bonne chose de faite ! Les Bleus sont en quarts de finale du Mondial. Une première bonne étape. Et avec une cinquième victoire en autant de matchs, après avoir écarté une équipe des Pays-Bas certes séduisante, mais rapidement impuissante face à l’équipe de France. Qui a encore enquillé pas mal de buts. 35 ce jeudi soir. Une force offensive, matchs après matchs, qui impressionne et qui rassure. En attendant des choses encore plus sérieuses et une adversité qui va invariablement grimper au moment où les matchs couperets vont se profiler.

Les Bleus ont sorti l’artillerie

C’est la bonne habitude de ce début de Mondial. Celle d’une équipe de France qui enquille les buts avec une grande facilité. On savoure notre plaisir en même temps que les tireurs français transpercent les filets adverses. Le tarif sera de 19 buts pour les Néerlandais, dépassés par la puissance de la base arrière française. Une artillerie lourde et une machine de démolition pour des Néerlandais, qui n’ont pas les gabarits français. Cinq buts pour Dika Mem, trois pour Thibaud Briet, deux pour Melvyn Richardson. Les solutions sont venues de l’arrière et cela a permis de contenir la furia néerlandaise.

Les Néerlandais eu une vraie volonté d’envoyer du jeu rapide, notamment sur les remises en jeu. Une vivacité qui a parfois mis à mal la défense française, notamment sur les un contre un. Le petit point noir de ce premier acte. Avec un Luc Steins très impressionnant. Le joueur du PSG Handball a été décisif dans la construction du jeu de son équipe. Mais une équipe qui n’a pas pu contenir longtemps une équipe de France qui a inexorablement creusé l’écart dans ce premier acte (2-4/6e, 6-9/12e, 8-12/18e et 10-15/23e). Pour finalement basculer avec six buts d’avance à la pause (19-13). Et si les Bleus ont parfois souffert en un contre un, la prestation défensive d’ensemble est plus que solide. Peut-être la meilleure depuis le début du tournoi.

Même en ronronnant, cela a suffi

Charles Bolzinger, entré au début du second acte, s’est chargé d’écœurer les tireurs néerlandais dès son arrivée dans les cages françaises. Quelques parades spectaculaires, notamment sur contre-attaque adverse, pour le portier du MHB. Histoire d’apporter un peu de confort à ses coéquipiers, qui ont quelque peu relâché la pression offensivement. Comme contre la Hongrie, lors du précédent match, les Bleus sont moins inspirés offensivement. Globalement, c’est le début du second acte qui est assez terne, avec un rythme considérablement retombé (16-23, 39e puis 21-27, 46e).

Les rythme est retombé, mais des Bleus qui gardent la main. Qui sont en maîtrise, en ne laissant aucune chance de retour à ses adversaires. Quelques petites accélérations quand il le faut pour reprendre sept ou huit buts d’avance. Et, mine de rien, encore une barre des 30 buts atteinte avant la 50e minute de jeu. 47e pour ce match-ci. Ce n’est pas anodin et cela traduit une réussite offensive presque totale pour cette équipe de France (plus de 70 % de réussite au tirsjusque dans les 10 dernières minutes). Mais des Bleus qui n’ont clairement pas forcé leur talent dans cette fin de match. Et le pire, ou le mieux, c’est que cela n’a eu aucune incidence sur le score. C’est dire la marge de cette équipe, dans ce tour principal.

VICTOIRE ! 🇳🇱28-35🇫🇷
DIRECTION LES 1/4 DE FINALE ! 💪
L’aventure continue pour les BLEUS 🇫🇷#BleuetFier pic.twitter.com/Szts1ZpUtg

— Equipes de France de Handball (@FRAHandball) January 23, 2025

Journaliste et amoureux de sport. Ancien footballeur reconverti athlète quand ses muscles le laissent tranquille. Élevé à la sauce des exploits de Thomas Voeckler en 2004, du dernier essai de légende de Eunice Barber à la longueur lors des championnats du monde d'athlétisme de 2003 mais aussi Zidane, Omeyer et Titou Lamaison.