Nabil Fekir, Messi d’un soir ?

N’en déplaise à Jean-Michel Aulas et ses déclarations (provocatrices), Nabil Fekir n’arrive même pas à un orteil de Lionel Messi. Qu’importe cette réalité évidente, le capitaine lyonnais a souvent prouvé qu’il pouvait faire basculer une rencontre. Lyon ne lui en demande pas plus.

Tous les deux gauchers, dotés de bons appuis et de grandes qualités techniques, la comparaison doit s’arrêter à peu près là, même si l’un a remporté une Coupe du monde et pas l’autre. Le Lyonnais vit une saison compliquée entre blessures et méforme tandis que le joueur du Barça porte son équipe à bout de bras, peut-être encore plus que par le passé.

Le Rhodanien a déjà disputé 30 matchs cette saison, avec malgré tout 12 buts marqués et 7 passes décisives, mais bien souvent loin du rayonnement qu’on a pu lui connaître, notamment avant sa grave blessure. S’il est bien moins régulier, il reste capable de faire la différence sur quelques rencontres, comme lors de la qualification lyonnaise face au Shakhtar Donetsk. Une prestation moyenne ce soir de décembre, mais le but de la qualification sur une de ses fulgurances.

Après son départ avorté l’été dernier, il est possible qu’il vive sa dernière campagne européenne et donc, son dernier match européen avec l’OL, lui qui a connu tant de rebondissements dans son aventure avec le club rhodanien. D’abord écarté du club étant jeune puis rappelé plus tard, moqué lors de ses premières apparitions pour un jeu brouillon, il en est ensuite devenu l’homme fort avec Alexandre Lacazette, puis le capitaine plus récemment.

Face à un Barça grandissime favori malgré le score du match aller, tout le peuple lyonnais compte sur un grand Nabil Fekir pour écrire une nouvelle page de l’histoire européenne du club de la capitale de Gaules.

Nicolas Jacquemard

Passionné de sport et entrepreneur depuis mes 18 ans, la création de Dicodusport m'a semblé évidente pour participer à la médiatisation d'un plus grand nombre de sports. Le chemin est long mais avec une équipe des plus motivées et les Jeux Olympiques de Paris 2024 en point de mire, nous y arriverons ! Journaliste dans le monde du sport depuis plus de 5 ans, je traite aussi bien de football, de rugby, de biathlon que de cyclisme.