Natation JO 2024 : Ariarne Titmus en or sur le 400 m nage libre

NATATION JO 2024 – Ariarne Titmus a dominé la finale du 400 m nage libre, dans le premier gros temps fort de cette édition. L’Australienne a réalisé un chrono canon de 3:57.49, pour devancer Summer McIntosh qui termine à 88 centièmes. Katie Ledecky prend la 3e place. La légendaire américaine n’a jamais été dans le match et boucle sa course en 4:00.86.

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Et dire que tout aurait pu s’arrêter en 2023. Quand on a trouvé des tumeurs à Ariarne Titmus. Fort heureusement pour la Canadienne, recordwoman du monde du 400 m nage libre (3:55.38), celles-ci étaient bénignes. Et elle a pu reprendre le cours de sa carrière. La nageuse de 23 ans vient d’être sacrée championne olympique sur la distance autrefois chère à Laure Manaudou. Pas de record du monde, ni de record olympique, mais un chrono solide de 3:57.49.

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Et pourtant, en plus de l’or, on a bien cru à ce record. Quand Ariarne Titmus part très fort et sur les bases de la meilleure marque mondiale. Quatre centièmes de retard aux 200 m, seulement trois aux 300 m. Il fallait cela pour impressionner la concurrence. En premier lieu Katie Ledecky. L’Américaine, toujours recordwoman olympique, a baissé rapidement pavillon, comprenant qu’elle ne pourrait que jouer le bronze. Médaille qu’elle aura au bout de cette distance, où elle ne règne plus comme avant. Summer McIntosh s’est accrochée plus longtemps. Mais la Canadienne a finalement craqué dans le dernier 100 m, laissant s’envoler l’Australienne. Qui conserve son titre obtenu à Tokyo en 2021. Elle avait alors réalisé le doublé avec le 200 m nage libre. Ses adversaires sont prévenues.

Ariarne Titmus and Katie Ledecky embrace after the 400m freestyle final 🤝 pic.twitter.com/jaOHhhm1Ou

— ESPN (@espn) July 27, 2024

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Journaliste et amoureux de sport. Ancien footballeur reconverti athlète quand ses muscles le laissent tranquille. Elevé à la sauce des exploits de Thomas Voeckler en 2004, du dernier essai de légende de Eunice Barber à la longueur lors des championnats du monde d'athlétisme de 2003 mais aussi Zidane, Omeyer et Titou Lamaison.