Natation JO 2024 : L’Australie survole le 4×200 m nage libre femmes

NATATION JO 2024 – Les Australiennes ont impressionné sur le relais 4×200 m nage libre, avec le titre et le record olympique (7:38.08). Un chrono non loin de leur propre record du monde. Pour devancer les Américaines (7:40.86) et les Chinoises (7:42.34).

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C’est une démonstration à laquelle on a assisté. Et si Laure Manaudou, à l’antenne de France Télévisions, a dit que le 4×200 m nage libre est le reflet de la bonne santé d’une nation, alors l’Australie se porte très bien chez les femmes, merci pour elle. Car le relais a survolé cette finale olympique. Et si son record du monde (7:37.50), établi l’été dernier, a tenu cette soirée, le record olympique de la Chine, établi à Tokyo, a volé en éclat. Mollie O’Callaghan, Lani Pallister, Brianna Throssell et Ariarne Titmus ont porté la marque olympique en 7:38.08. Un chrono de référence, quand on sait que le bassin est réputé lent.

Et d’entrée, Mollie O’Callaghan a montré à quelle sauce les autres allaient être mangées. Un départ supersonique en 1:53.52 pour prendre la tête et lancer Lani Pallister. À la moitié du relais de la deux nageuse australienne, elles sont même sur les bases du record du monde. Mais la Chine s’accroche et les USA aussi, respectivement à trois et sept dixièmes. Si les USA coincent, la Chine s’accroche à 44 centièmes. Et pourtant, Katie Ledecky a bien failli menacer les Australiennes. Elle réalise un gros troisième relais, nage en 1:54.93 et ramène les Américaines à seulement 33 centièmes. Problème, c’est la géante Ariarne Titmus qui est la dernière relayeuse Australienne. Ni plus ni moins que la récente championne olympique du 200 m nage libre. Qui a réalisé un dernier relais assourdissant en 1:52.95. Personne ne la reverra. Après le 4×100 m nage libre, les Australiennes s’offrent le 4×200. Seules au monde.

🇦🇺 Team Australia Women’s 4x200m Freestyle Relay win with a new Olympic Record #Paris2024 pic.twitter.com/kYGfEItwAF

— World Aquatics (@WorldAquatics) August 1, 2024

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Journaliste et amoureux de sport. Ancien footballeur reconverti athlète quand ses muscles le laissent tranquille. Élevé à la sauce des exploits de Thomas Voeckler en 2004, du dernier essai de légende de Eunice Barber à la longueur lors des championnats du monde d'athlétisme de 2003 mais aussi Zidane, Omeyer et Titou Lamaison.