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NBA 2023-2024

NBA Draft 2023 : Dans quelles équipes atterriront les Français ?

Mathieu Veillon

Publié le

NBA Draft 2023 Dans quelles équipes atterriront les Français
Photo Icon Sport

DRAFT NBA 2023 – À quelques heures de la Draft, il est temps de se projeter sur les futures équipes des Français qui s’y présentent. S’il n’y a aucun suspense pour Victor Wembanyama, plusieurs options sont possibles pour le reste de nos représentants.

Victor Wembanyama

La future équipe du prodige des Mets est connue depuis le 20 mai, jour de la loterie NBA. Les San Antonio Spurs ont tiré le gros lot et auront l’honneur de choisir en premier un joueur lors de la Draft 2023. Le talent de Victor Wembanyama est tellement générationnel que l’issue de ce choix ne fait aucun doute et que le français sera appelé en premier à 2h du matin. Victor va donc se retrouver dans une équipe jeune, aux côtés d’espoirs comme Jeremy Sochan, Devin Vassell, Keldon Johnson ou encore Malaki Branham pour ne citer qu’eux. Surtout, il sera coaché par le légendaire Gregg Popovich, un des cinq meilleurs entraîneurs de l’histoire de la NBA, et mentoré par des anciennes stars telles que Tim Duncan, Manu Ginobili ou encore Tony Parker.

Il ne faudra donc pas attendre un titre dès les premières années pour Wembanyama, car l’heure est au développement donc, tant personnel que collectif. La course au Rookie of the Year reste également ouverte car un talent comme Scoot Henderson est capable d’avoir de meilleures statistiques que Victor sur sa première année, même si le plafond du Français est bien plus haut. On peut aussi inclure Brandon Miller dans cette course au trophée individuel, même s’il existe plus de doutes sur l’ailier américain.



Bilal Coulibaly

C’est l’homme en vogue de ces derniers jours dans les discussions autour de la NBA Draft 2023. Plutôt évoqué en fin de premier tour, Bilal Coulibaly a vu sa cote grimper après ses Playoffs réussis avec les Metropolitans. Malgré la défaite en Finales face à Monaco, les scouts NBA ont apprécié ce qu’ils ont vu de la part de l’ailier tricolore, et cela se ressent dans les mock drafts. S’il a été brièvement évoqué dans le top 10 de cette Draft 2023, il devrait normalement se situer entre les places 12 et 16. Il pourrait ainsi se retrouver au Thunder (12ème choix), aux Pelicans (14ème choix), aux Hawks (15ème choix) ou au Jazz (16ème choix). Toronto en 13 ne semble pas évoqué, les Raptors cherchant sans doute davantage un meneur/arrière ou un joueur offrant plus de garanties sur le tir extérieur.



Quoi qu’il en soit, sa place au premier tour semble acquise, d’autant plus qu’il a été invité dans la green room le soir de la Draft. Ce sont en général les 25 meilleurs choix de la cuvée qui sont conviés avec leur famille, pas de souci à se faire donc pour Bilal. Ses capacités athlétiques et son potentiel défensif, qui lui ont valu d’être comparé à Mikal Bridges, sont ses principaux atouts aux yeux des recruteurs, et si l’on ajoute le fait qu’il peut être une potentielle menace à 3 points, on ne le voit pas être drafté plus bas que la 16ème place.

Rayan Rupert

Projeté aux alentours de la 20ème place avant la NBA Draft 2023, Rayan Rupert a, lui aussi, été invité dans la green room, signe qu’il devrait avoir sa place dans les 20-25 meilleurs jeunes de cette cuvée. Si ESPN le place aux Blazers (23ème choix), les autres medias américains sont un peu moins optimistes et le classent en fin de premier tour. Il a récemment effectué des entrainements avec les Hawks (15ème choix) et avec les Pacers (26ème et 29ème choix). Si la 15ème place semble peut-être trop haute pour lui, être drafté en 26ème serait presque une déception. Les Pacers ayant une équipe de jeunes sans pression de résultats, cela resterait une belle destination pour lui permettre de progresser.

Sidy Cissoko

Évoluant au poste 2/3 au sein de la G-League Ignite, Sidy Cissoko a eu un parcours différent de ses compatriotes. En évoluant dans l’antichambre de la NBA, il a déjà pu s’acclimater aux États-Unis et s’est fait un nom dans une équipe où figuraient Scoot Henderson ou encore Leonard Miller. Cela lui a vite permis d’être dans les têtes des recruteurs, au point d’être 22ème dans le top 100 d’ESPN en novembre. Tout comme Bilal Coulibaly, ses qualités athlétiques et défensives parlent pour lui. Cependant, il a malheureusement montré quelques limites offensives cette saison, notamment dans sa mécanique de tir. Il faut dire que notre Français n’a que 19 ans et que les équipes miseront sur son potentiel plus que sur son talent à court terme.

Alors, dans quelle équipe pourra-t-on le retrouver l’an prochain ? Il devrait être drafté en début de second tour, à Charlotte (41ème choix) selon ESPN, ce qui pourrait reformer l’association avec Scoot Henderson, si jamais la franchise de Michael Jordan ne fait pas l’erreur de choisir Brandon Miller à sa place. Les Nuggets (37ème choix) sont aussi évoqués par plusieurs insiders, ainsi que les Spurs (44ème choix). Attention, si Cissoko est projeté aux alentours de la 40ème place, une belle surprise reste possible et il peut tout à fait glisser de nouveau dans le top 30. Ce n’est clairement pas la tendance actuelle, mais la Draft nous a toujours réservée de belles surprises…

Un 5ème Français drafté ?

S’il est peu probable de voir un Français drafté derrière Sidy Cissoko, une sélection en fin de deuxième tour n’est pas à exclure. De nombreux prospects se sont retirés au dernier moment en préférant viser la Draft 2024, cela a donc permis de mettre un peu plus de lumière sur deux tricolores qui peuvent espérer être appelés vers 5-6h du matin. Nadir Hifi a sans doute le plus de chances, même si Malcolm Cazalon peut également avoir un maigre espoir de voir son nom apparaître.

Cela étant, une sélection après les places 50 de la Draft est purement symbolique et ne laisse envisager que très rarement une carrière NBA. C’est ce qui est arrivé à Hugo Besson l’an dernier, drafté en 58ème position par les Bucks mais qui n’aura certainement jamais sa chance en NBA. Pour le symbole, cela serait donc sympathique, mais l’avenir des deux Français se jouera de toute manière en Europe dans les années à venir.

Journaliste/rédacteur depuis septembre 2015 - Ma définition du bonheur ? Une galette-saucisse au Roazhon Park ou un café devant un Lakers/Celtics au petit matin. Fidèle membre de la team insomniaque de la rédac, j’ai le pouvoir de rester éveillé jusqu’à l’aube pour faire vivre aux lecteurs ma passion du sport. Ainsi, j’écris principalement sur la NBA, le biathlon, le cyclisme ou encore la F1. Comptez dans mes exploits sportifs le fait d’avoir fait gagner le Tour de France 2018 à Tony Gallopin sur Pro Cycling Manager, ou encore d’avoir mené l’équipe nationale de Bretagne en finale de Coupe du monde sur Football Manager.

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