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Cyclisme sur piste

Piste Ligue des Champions : Troisième succès pour une Mathilde Gros impériale

Sébastien Gente

Publié le

Photo Icon Sport

LIGUE DES CHAMPIONS DE CYCLISME SUR PISTE – La troisième manche  de cette compétition regroupant l’élite de la piste mondiale avait lieu ce soir à Saint-Quentin en Yvelines. Dicodusport était sur place pour suivre la compétition et les performances françaises, avec un œil particulier sur les championnes du monde Mathilde Gros et Taky Marie-Divine Kouamé.

À peine plus d’un mois après avoir accueilli des Mondiaux réussis pour les Français, le Vélodrome National de Saint-Quentin-En-Yvelines accueillait de nouveau l’élite du cyclisme sur piste. Les Tricolores étaient peu nombreux à concourir, mais ils étaient attendus au tournant, en particulier Mathilde Gros. La championne du monde de la vitesse individuelle avait remporté les deux premières manches, d’abord à Palma de Majorque puis la semaine dernière à Berlin, et ne visait rien d’autre que le trois sur trois à domicile. Mais la championne du monde du 500 mètres, Taky Marie-Divine Kouamé, avait aussi une belle carte à jouer, tout comme Rayan Helal et Tom Derache chez les messieurs.

Mathilde Gros si près en keirin

Contrairement aux deux premières manches, les deux Bleues ont cette fois franchi l’écueil des séries en keirin. Mention spéciale à Kouamé, qui a précipité la chute de la leader du classement général de la vitesse, Martha Bayona. Une bonne nouvelle pour Mathilde Gros, convaincante dans sa série, qui tenait là une belle occasion de faire une bonne opération.

Mais elle a tiré un bien mauvais dossard, contrairement à sa compatriote, qui a pris d’entrée la corde. Mathilde Gros a cependant parfaitement géré sa course, mais a été obligée de produire un effort pour boucher un trou de quelques mètres. Ce qui explique les 2 centièmes qui lui a manqué pour sauter la lauréate, Steffi van der Peet. Une deuxième place toutefois de bon augure pour elle, qui n’avait pas été convaincante en keirin jusqu’ici. Taky Marie-Divine Kouamé, elle, échoue au pied du podium.

Toujours au-dessus en vitesse

Pour son malheur, Taky Marie-Divine Kouamé n’a pas eu l’occasion de se racheter en vitesse. La faute à un tirage au sort qui l’a envoyé défier la redoutable Shanne Braspennincx dès le premier tour. Malgré tous ses efforts, impossible pour elle de prendre en défaut la Néerlandaise. Mathilde Gros, elle, a facilement dominé le premier tour, mais s’est vue offrir une demi-finale royale avec Kelsey Mitchell et Laurine van Riessen.

Une demi-finale qu’elle a dominé de façon incroyable, alors que la Néerlandaise avait attaqué fort à plus d’un tour de la fin. C’est elle qui a fait l’effort et qui a bouché un énorme trou, avant de porter son effort à la fin et de résister au retour de la Canadienne. Une nouvelle place en finale pour assister enfin au duel que tout le monde attendait, contre la Colombienne Martha Bayona.

Une finale de grande qualité, où Mathilde Gros a manœuvré à sa guise et une nouvelle fois démontré sa supériorité actuelle. Elle ne va jamais paniquer devant les tentatives de la Colombienne, et résister à l’ultime effort adverse dans le virage pour faire se lever la foule. Une victoire, une deuxième place et le maillot de leader du classement général en prime : Mathilde Gros a régné sur Saint-Quentin-en-Yvelines.

Les hommes pas à la fête

Chez les messieurs, Rayan Helal et Tom Derache n’ont pas eu autant de réussite. Le premier nommé a pourtant tout tenté et fait vibrer le public. Il a tenu tête au roi Harry Lavreysen durant sa série de la vitesse, s’inclinant de peu. En keirin, il a fait se lever la foule en plaçant une énorme accélération à deux tours de l’arrivée de sa série, mais a malheureusement payé la note et échoué à se qualifier en finale.

Tom Derache, lui, n’a pas non plus passé un tour. De retour de blessure lors des derniers Mondiaux, il est clairement en manque de rythme. Que ce soit en vitesse ou en keirin, il n’a pas franchi les séries. Mais gageons que le vice-champion d’Europe 2021 sera bientôt de retour à son meilleur niveau.

John Stockton, Gianni Bugno, Zinedine Zidane, Steffi Graf, Frode Andresen, Stéphane Stoecklin, Davis Kamoga, Primoz Peterka, Werner Schlager et Aurélien Rougerie. Point commun entre ces sportifs? Ils m'ont fait rêver et ont bercé mon adolescence. Je suis un fondu de sports et j'essaie de retranscrire ma passion à travers mes articles. Originaire du Périgord, ma passion pour les Girondins, les Jaunards et les Jazzmen transpire dans mes écrits.

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