Poursuite femmes Oberhof : Lou Jeanmonnot triomphe en patronne !

COUPE DU MONDE DE BIATHLON 2024-2025 – Lou Jeanmonnot remporte une poursuite pleine de rebondissements. Elle fait une très bonne opération au classement général et reprend un grand bol de confiance. Maren Kirkeeide prend la 2e place. Partie 37e, Elvira Oeberg a réalisé une course monumentale pour monter sur le podium, 3e.

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Le retour de Lou au nerf d’acier

C’est la grande opération française du jour. En deux courses, Lou Jeanmonnot a comblé de l’écart au classement général. Et après quelques courses un peu plus compliquées, Lou Jeanmonnot a frappé un grand coup, ce samedi midi. En triomphant sur la poursuite. Un triomphe, car la Française a enfin sorti la course qu’on attendait d’elle. Cette Lou au nerf d’acier, qui ne craque pas sous la pression.

Notamment sur le dernier tir, posé impeccablement, alors qu’elle était seule en tête. Avec des menaces comme Elvira Oeberg (lire plus bas). Un beau 19/20, après une faute inaugurale, qu’on pensait rédhibitoire. La suite ne fut qu’immense bonheur. Et cette course, ce schéma, ne peut qu’être prometteur dans la course au dossard jaune. Pour lequel on a vu, la saison passée, qu’il pouvait se jouer jusqu’au bout.

🥇 LOU JEANMONNOT TRIOMPHE SUR LA POURSUITE À OBERHOF !

Magnifique victoire pour la Française.

👏 Superbes performances également d’Océane Michelon et Jeanne Richard, qui terminent respectivement 4e et 6e. 🇫🇷#lequipeBIATHLON pic.twitter.com/dPPsgaM4yc

— la chaine L’Équipe (@lachainelequipe) January 11, 2025

Ce fut une course à rebondissements, où les Françaises ont, à un moment, trusté cinq des six premières places. Et bon nombre de tricolores ont pu prétendre à la victoire aujourd’hui. À vrai dire, on a pensé à une masterclass de Julia Simon. Partie comme un avion, elle a tiré à 10/10 sur le tir couché pour prendre la tête. Avant de s’effondrer sur le premier tir debout. Quatre fautes et des illusions perdues. Elle prend la 10e place et sa détresse, après la ligne, n’a d’égal que la joie de sa compatriote. On a également cru en Paula Botet. Qui a connu un moment incroyable en s’élançant en tête. La Française va sans doute se souvenir longtemps de ce départ de la poursuite. Malheureusement, malgré un premier couché impeccable, la suite fut plus dure. Elle termine 14e, avec un 15/20.

Julia Simon visiblement très déçu après sa course et sa 10e place #lequipeBIATHLON pic.twitter.com/zMfF2jNwPq

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La fusée Elvira Oeberg

Des regrets aussi pour Justine Braisaz-Bouchet, qui s’est encore sabordée d’entrée. Un 6/10 sur les tirs couché. Et pourtant, la suite fut belle. Impeccable sur les tirs debout, elle est encore dans le Top 10 (9e). Mais le mieux se refuse à elle. Océane Michelon et Jeanne Richard n’en étaient pas loin non plus. 4e et 6e. Il en a manqué un tout petit peu sur les skis. Il faut dire que les deux jeunes françaises sont tombées sur un os. L’apprentissage, et un podium qui se refuse encore aux deux Françaises. Mais on sent que ce n’est plus très loin et que la régularité va payer dans les semaines à venir.

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Car Elvira Oeberg a tout simplement été immense sur les skis. Si nos yeux de Français n’ont de grâce que pour Lou Jeanmonnot, c’est bien la Suédoise la grande dame de la course. Partie 37e (!) de la poursuite, elle a grappillé. Avion sur les skis, elle a tiré à 15/15 sur ses trois premiers tirs. Au point de devenir une menace pour la victoire finale. Et heureusement qu’elle commet une faute sur le dernier debout. Car elle aurait été une prétendante sérieuse à la victoire. Elle prend finalement la troisième place de la course. Au terme d’une des plus belles épreuves de la saison. Avec des rebondissements absolument à chaque tir. Une poursuite comme on l’aime. Et dont Maren Kirkeeide prend la 2e place. En ayant été très solide sur son dernier tir. Ce biathlon féminin est fou, et on ne va pas s’en plaindre !

Journaliste et amoureux de sport. Ancien footballeur reconverti athlète quand ses muscles le laissent tranquille. Elevé à la sauce des exploits de Thomas Voeckler en 2004, du dernier essai de légende de Eunice Barber à la longueur lors des championnats du monde d'athlétisme de 2003 mais aussi Zidane, Omeyer et Titou Lamaison.