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Basket-ball

Préparation Basket JO (H) : Les Bleus impuissants face au Canada

Maxime Cazenave

Publié le

Préparation Basket JO (H) : Les Bleus impuissants face au Canada
Photo Icon Sport

PRÉPARATION JEUX OLYMPIQUES BASKET – L’Équipe de France a essuyé son troisième revers de rang en s’inclinant à Orléans face au Canada, 85-73. Encore peu inspirée offensivement, la formation de Vincent Collet n’a pas rassuré.

Un amer parfum de retrouvailles émanait de la Comet’Arena d’Orléans. Un peu moins d’un an après la rouste reçue lors de la Coupe du monde 2023, l’Équipe de France retrouvait le Canada. Dans le doute après les revers successifs face à l’Allemagne et la Serbie, les hommes de Vincent Collet devaient réagir à quelques jours du coup d’envoi des Jeux Olympiques.

Les Bleus s’accrochent avec une attaque toujours défaillante

Pour l’occasion, Vincent Collet va changer son cinq majeur en y intégrant Frank Ntilikina et Evan Fournier. Les affaires vont être mal engagées puisqu’au bout de 45 secondes de jeu, Victor Wembanyama est déjà sanctionné de deux fautes. Un problème qui va gangréner le premier quart, car les Bleus seront dans la pénalité au bout de quatre minutes. Cette entame hachée va alors être à l’avantage de Canadiens plus tranchants offensivement, menés par un Shai Gilgeous-Alexander rapidement en rythme. En manque d’adresse et d’inspiration, la France peine à inscrire le moindre point et voit son adversaire s’envoler sans forcer, avec des lancers et des transitions rapides (6-15). L’entrée de Nando De Colo (11 points) va faire un bien fou en fin de quart, mais les Canadiens maintiennent le cap avec Andrew Nembhard à la baguette (19-25).

Les Bleus restent au contact, mais sont incapables de donner un coup de collier pour prendre l’avantage. Battus dans l’agressivité, cela va se traduire par un différentiel énorme de lancers francs à la pause (14/16 pour les Canadiens contre 6/8 pour les Français). Mais au milieu de cette bouillie proposée, Victor Wembanyama (10 points, 7 rebonds) va briller de mille feux. Entre passes bien senties et tirs extérieurs dingue, le rookie de l’année fait tout pour permettre aux siens de garder la tête hors de l’eau. Grâce à ce passage tonitruant, tout reste encore à faire au bout d’une mi-temps (40-44).

La France s’effondre dans le quatrième quart

Au retour des vestiaires, la défense ferme les écoutilles et empêche le Canada de marquer pendant trois minutes. Pendant ce temps-là, un tir extérieur de Fournier et un petit shoot de Wembanyama permettent d’enfin faire la bascule (45-44). La rencontre s’est transformée en guerre des tranchées, mais le Canada ne tremble pas encore une fois. Une fois l’orage passé, les hommes de Jordi Fernandez reprennent le momentum en passant un 7-0 avec un RJ Barrett prolifique. Dans le dur, les Bleus s’appuient un temps sur Mathias Lessort et Guerschon Yabusele (18 points) pour pilonner la raquette, mais une accumulation massive de ballons perdus va se payer cash.

Deux gros shoots de Yabusele permettent de rester dans le coup, mais le Canada a pris le dessus. Tout en contrôle, ce dernier accentue sa pression et plie la rencontre en début de quatrième quart. La défense bleue n’y est plus et laisse des espaces derrière l’arc qui sont punis par l’adresse de Shai Gilgeous-Alexander et Kelly Olynyk. À cinq minutes du buzzer, les débats sont pliés (61-76). Dans le coup pendant trois quarts, les Tricolores n’ont pourtant jamais donné l’impression de pouvoir renverser des Canadiens bien en place. Suite à un money time sans enjeux, ils s’inclinent logiquement sur le score ans appel de 85-73.

Ce revers fait suite aux deux subis face à l’Allemagne puis la Serbie. Face à des concurrents direct pour un podium olympique, les Bleus ont affiché des limites inquiétantes, notamment en attaque. A seulement quelques jours du tournoi, les doutes s’agrandissent.

Journaliste/Rédacteur depuis 2012 - Bercé par l’amour des Girondins de Bordeaux, les échecs de Christophe Moreau sur le Tour de France sous l'ère Lance Armstrong et le fade-away létal de Dirk Nowitzki, ma passion dévorante pour le sport a toujours été un pan incontournable de ma vie. Transmettre ma passion à l’écrit a été une transition naturelle. Suiveur assidu de basket et de hockey sur glace, je garde toujours un peu de place pour suivre le cyclisme, le football et le maximum de performances françaises.

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