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NBA 2023-2024

Preview NBA 2023-2024 : Les Sacramento Kings vont-ils continuer sur leur belle lancée ?

Mathieu Veillon

Publié le

NBA 2023-2024 Preview Les Sacramento Kings vont-ils continuer sur leur belle lancée
Photo Icon Sport / Visuel Dicodusport

NBA 2023-2024 – Durant un mois, la rédaction se penche sur les 30 équipes de la grande ligue américaine. Les Sacramento Kings ont été la belle surprise de l’an dernier, sauront-ils réaliser de nouveau la même saison ?

Une qualification en Playoffs après 16 ans d’absence

La saison dernière aura été historique pour les Sacramento Kings : ils ont remporté leur premier match de Playoffs depuis 2006 ! Avec un bilan de 48 victoires pour 34 défaites et une 3ème place à l’Ouest, l’équipe de Mike Brown, élu coach de l’année, a créé la surprise en déjouant les pronostics. Meilleure attaque de la NBA, celle-ci se sera organisée autour de De’Aaron Fox et Domantas Sabonis, tous les deux All-Star et dans les All-NBA Teams en fin de saison. Autour d’eux, les role players auront été au diapason, à l’image de Malik Monk, Kevin Huerter, Harrison Barnes ou encore Trey Lyles, sans oublier le rookie Keegan Murray, très adroit de loin pour sa première saison dans l’élite.

Malheureusement, l’aventure s’arrêtera dès le premier tour des Playoffs, dans une série épique face aux Golden State Warriors. Éliminés en 7 matchs, notamment à cause d’une défense assez perméable et d’un Stephen Curry en feu, les Kings sortent avec les honneurs et tenteront de mieux faire sur cette saison 2023-2024.




Les mouvements à l’intersaison

Les départs

Richaun Holmes (Mavericks), Chimezie Metu (Suns), PJ Dozier (libre), Matthew Dellavedova (libre), Terence Davis (libre), Neemias Queta (Celtics).

Les prolongations

Domantas Sabonis, Trey Lyles, Alex Len, Keon Ellis (two-way).

Les arrivées

Sasha Vezenkov (Olympiakos), JaVale McGee (Mavericks), Chris Duarte (Pacers), Colby Jones (34ème choix de la Draft 2023), Jalen Slawson (54ème choix de la Draft 2023, two-way), Skal Labissiere (libre), Jordan Ford (two-way), Jaylen Nowell (Exhibit 10 contract).




Le 5 majeur des Sacramento Kings

De’Aaron Fox – Kevin Huerter – Keegan Murray – Harrison Barnes – Domantas Sabonis.

La rotation sur le banc

Meneurs : Davion Mitchell, Keon Ellis (two-way), Jordan Ford (two-way)

Arrières : Malik Monk, Chris Duarte, Colby Jones, Jaylen Nowell (Exhibit 10 contract)

Ailiers : Kessler Edwards, Jalen Slawson (two-way)

Ailiers forts : Sasha Vezenkov, Trey Lyles, Skal Labissiere

Pivots : Alex Len, JaVale McGee


Les points faibles/points forts

Points faibles

La défense n’a pas été renforcée alors qu’elle était LE gros défaut de l’équipe l’an dernier. 25ème defensive rating l’an dernier, la situation ne devrait pas beaucoup s’améliorer dans ce domaine au vu du recrutement à l’intersaison. Vezenkov et Nowell (s’il est conservé) sont des passoires, Duarte et McGee ne sont pas des énormes spécialistes défensifs et les rookies sont forcément encore tendres dans ce domaine du jeu. Alors certes, Davion Mitchell est encore là et sera le principal atout défensif des Kings sur les postes extérieurs, mais c’est bien le seul spécialiste défensif de l’équipe, et il est loin d’être titulaire.

Points forts

La continuité du 5 majeur et des joueurs principaux sur le banc. À part quelques ajustements à la marge, les Kings n’ont quasiment rien changé au groupe qui a fait leur force l’an dernier. Là où d’autres équipes concurrentes, notamment les Lakers ou les Warriors, ont renouvelé l’effectif ou transféré des joueurs majeurs, Sacramento n’aura pas cette période d’adaptation et a tout pour repartir sur de bonnes bases. Le coach de l’année en titre, deux All-Star, des snipers autour, cela fait quand même un bel ensemble qui devrait entamer la saison tambour battant !


Le joueur à suivre : Sasha Vezenkov

Arrivé en provenance de l’Olympiakos, Sasha Vezenkov était l’un des meilleurs joueurs en EuroLeague l’an dernier. L’ailier fort de 28 ans a même été nommé MVP de la compétition, signe que les Sacramento Kings ont eu le nez creux en gardant ses droits depuis 2022, grâce à un transfert avec les Cavaliers. Drafté en 2017, le Bulgaro-Gréco-Chypriote est donc arrivé sur le tard en NBA et va devoir de nouveau tout prouver à son staff tel un rookie (qu’il est, même à 28 ans), alors qu’il était un joueur majeur en Europe. Une situation particulière donc, même si le front office des Kings lui a témoigné une marque de confiance en lui offrant un contrat de 3 ans et 20 millions de dollars.

Mais qui est vraiment Sasha Vezenkov alors ? Inconnu au bataillon pour ceux qui ne suivent que la NBA, c’est ce qu’on appelle communément un stretch four, un grand poste 4 qui a fait du tir longue distance sa spécialité. Il tourne à environ 40% de réussite à 3 points de moyenne sur ses quatre dernières saisons en EuroLeague. L’an dernier, il a totalisé 17,6 points et 6,8 rebonds de moyenne, à 53,6% au tir dont 37,8% de loin en moyenne. Un gros shooteur donc à tout niveau, doté de grosses qualités techniques, mais qui possède un énorme défaut pour qui veut s’imposer en NBA : le manque de qualités physiques.

Malgré sa grande taille (2,06 m), Vezenkov est loin d’être un athlète bodybuildé dont la NBA raffole, mais plutôt un joueur cérébral et technique. Cela le fera très certainement souffrir en défense et il se fera cibler à coup sûr par les attaques adverses. Le coach des Kings Mike Brown en a conscience et a prévenu le joueur : il doit mériter son temps de jeu et n’a pour l’instant aucune garantie sur le fait qu’il intègrera la rotation des Kings en début de saison. Véritable gâchette offensive ou boulet défensif, de quel côté la balance penchera-t-elle ? C’est ce qui déterminera le temps de jeu du joueur européen et son impact en NBA cette saison.


Pronostic en fin de saison : 5èmes de la Conférence Ouest

De la continuité, des ajouts intéressants, pas de problème dans les vestiaires ou dans les bureaux de la franchise : les Sacramento Kings sont-ils désormais une franchise stable prête à participer chaque année aux Playoffs ? La rédaction répond à l’affirmative et place les Kings à la 5ème place à l’Ouest, signe que la confiance règne envers l’équipe californienne.

Journaliste/rédacteur depuis septembre 2015 - Ma définition du bonheur ? Une galette-saucisse au Roazhon Park ou un café devant un Lakers/Celtics au petit matin. Fidèle membre de la team insomniaque de la rédac, j’ai le pouvoir de rester éveillé jusqu’à l’aube pour faire vivre aux lecteurs ma passion du sport. Ainsi, j’écris principalement sur la NBA, le biathlon, le cyclisme ou encore la F1. Comptez dans mes exploits sportifs le fait d’avoir fait gagner le Tour de France 2018 à Tony Gallopin sur Pro Cycling Manager, ou encore d’avoir mené l’équipe nationale de Bretagne en finale de Coupe du monde sur Football Manager.

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