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NBA 2023-2024

Preview NBA 2023-2024 : Un été décevant pour le Miami Heat

Mathieu Veillon

Publié le

Preview NBA 2023-2024 Un été décevant pour le Miami Heat
Photo Icon Sport / Visuel Dicodusport

NBA 2023-2024 – Durant un mois, la rédaction se penche sur les 30 équipes de la grande ligue américaine. Focus aujourd’hui sur les finalistes en titre, le Miami Heat.

Une saison 2022-2023 en forme de montagnes russes

Qui, en décembre 2022, aurait parié sur le Miami Heat en Finales NBA, quand à l’époque l’équipe stagnait dans les dernières places de la Conférence Est ? Personne, et pourtant l’équipe d’Erik Spoelstra a déjoué tous les pronostics avec un parcours pour le moins surprenant. Finalement 7ème de la Conférence Est, après une belle remontée au classement, le Heat s’est incliné sur le premier match du PlayIn Tournament face aux Hawks, puis a triomphé face aux Bulls. Les montagnes russes ont continué, cette fois vers le haut, lors de la série victorieuse face aux Bucks (4-1), puis contre les Knicks (4-2) et enfin face aux Celtics (4-3). En Finales NBA, les Nuggets étaient trop forts pour les coéquipiers de Jimmy Butler, qui n’étaient pas au niveau et s’inclineront finalement (1-4). Il y aura eu des rebondissements dans tous les sens pour Miami l’an dernier !


Les mouvements à l’intersaison

Les départs

Gabe Vincent (Lakers), Max Strus (Cavaliers), Victor Oladipo (Thunder), Cody Zeller (Pelicans), Omer Yurtseven (Jazz), Udonis Haslem (retraite).

Les prolongations

Kevin Love, Orlando Robinson, Dru Smith (two-way).

Les arrivées

Thomas Bryant (Nuggets), Josh Richardson (Pelicans), Jaime Jaquez Jr (18ème choix de la Draft 2023), RJ Hampton (two-way), Jamal Cain (two-way).




Le 5 majeur du Miami Heat

Kyle Lowry – Tyler Herro – Caleb Martin – Jimmy Butler – Bam Adebayo

La rotation sur le banc

Meneurs : R.J. Hampton (two-way), Dru Smith (two-way)

Arrières : Josh Richardson

Ailiers : Duncan Robinson, Jaime Jaquez Jr, Jamal Cain (two-way)

Ailiers forts : Kevin Love, Nikola Jovic, Haywood Highsmith

Pivots : Thomas Bryant, Orlando Robinson


Les points faibles/points forts

Points faibles : Un backcourt orphelin de Gabe Vincent… et de Damian Lillard ? Ce dernier avait fait part de sa volonté de rejoindre le Heat et il semblerait que le management de la franchise n’ait pas prévu de plan B, Lillard ayant finalement rejoint les Bucks. De ce fait, le départ de Gabe Vincent aux Lakers n’a pas été bien géré, car le poste 1 est totalement vidé derrière le titulaire Kyle Lowry. Il ne reste ainsi que des two-way, à l’heure actuelle R.J. Hampton et Dru Smith, ce qui est évidemment bien trop juste comme rotation. De manière générale, la profondeur de l’équipe est assez faible, à part peut-être les postes 4-5, il va donc forcément y avoir du mouvement en cours de saison afin de remédier à cette situation.

Points forts : Un noyau dur conservé par rapport à l’an dernier et un coaching staff qui fait toujours des miracles avec des bouts de ficelle. Le 5 majeur n’a pas bougé et malgré quelques départs importants (Vincent, Strus, Oladipo) il reste une rotation à 9-10 joueurs solide pour entamer la saison. On connaît la capacité du Heat pour transformer des joueurs lambda en role players efficaces, peut-être que ce sera encore le cas cette année ? Haywood Highsmith, Jaime Jaquez Jr ou encore Dru Smith sont typiquement des joueurs qui ne paient pas de mine, mais qui, sous Erik Spoelstra, peuvent dépanner et devenir des joueurs de rotation tout à fait acceptables. Il le faudra pour espérer être performant durant 82 matchs et plus si affinités.


Le joueur à suivre : Jaime Jaquez Jr

C’était la grosse surprise de la Draft 2023 : totalement en dehors des radars de la plupart des mock-draft, Jaime Jaquez Jr est sorti du bois quelques jours seulement avant la grande messe des jeunes prospects. Encore 53ème dans le Big Board de juin de nos collègues d’Envergure, l’ailier de bientôt 23 ans a finalement été sélectionné en 18ème position par le Miami Heat. Un bond en avant fulgurant qui en a surpris plus d’un le 22 juin.



Pourquoi une telle progression ? D’abord parce qu’il semble avoir laissé une énorme impression dans chacune des franchises qui l’ont testé les jours précédant la Draft, faisant suite à une saison où il a enfin explosé à UCLA. 17 points, 8 rebonds, 1,5 interception de moyenne, des stats qui ont enfin gonflé après 3 années timides dans l’équipe de l’université californienne. Le bonhomme sait tout bien faire, que ce soit en attaque comme en défense, et saura donc parfaitement combler les trous d’un effectif floridien quelque peu dégarni, comme on l’a souligné plus tôt.

Le profil colle en tout cas parfaitement à la mentalité du Heat, et Jaime Jaquez Jr trouvera à coup sûr un excellent mentor en la personne de Jimmy Butler, dont le style de jeu peut lui correspondre. Et puis quel régal cela va être de regarder ce joueur au look improbable, qu’on dirait tout droit sorti d’une télénovela ou d’un épisode de Dexter (série qui se base à Miami, hasard, on ne croit pas non).


Pronostic en fin de saison : 5èmes de la Conférence Est

Malgré un été décevant, le Miami Heat reste une place forte de la Conférence Est et peut ambitionner de jouer le premier tour des playoffs avec l’avantage du terrain. Il faudra sans doute effectuer quelques ajouts dans un groupe qui a perdu des plumes durant l’intersaison, mais le noyau dur est toujours bien en place. On commence de toute façon à s’habituer à des saisons régulières molles de la part du Heat, qui se réveille bien souvent au printemps. Rendez-vous en playoffs donc ?

Journaliste/rédacteur depuis septembre 2015 - Ma définition du bonheur ? Une galette-saucisse au Roazhon Park ou un café devant un Lakers/Celtics au petit matin. Fidèle membre de la team insomniaque de la rédac, j’ai le pouvoir de rester éveillé jusqu’à l’aube pour faire vivre aux lecteurs ma passion du sport. Ainsi, j’écris principalement sur la NBA, le biathlon, le cyclisme ou encore la F1. Comptez dans mes exploits sportifs le fait d’avoir fait gagner le Tour de France 2018 à Tony Gallopin sur Pro Cycling Manager, ou encore d’avoir mené l’équipe nationale de Bretagne en finale de Coupe du monde sur Football Manager.

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